fraîcheur nocturne

bien imrik, lui dit lifaen, je peux te faire confiance pour garder ceci pour toi. Mais bon parlons d'autre chose.
Lifaen sortit sa dague et joua avec en la mettant en équilibre sur son doigt.
Alors qu'est ce que tu dis te beau? ta taverne marche t-elle bien?

Les yeux de Laniala brillèrent lorsqu'elle vit Lifaen jouer à des jeux d'adresse avec sa dague. Ah! La dextérité... Plus que la force, elle trouvait cette compétence indispensable. Elle s'approcha et donna une petite tapette dans la main dont le doigt portait la lame. Celle-ci tomba. Elle la ramassa dans une moue et la tendit de nouveau à Lifaen.
"Recommence!" chuchota-t-elle.
Il s'executa et elle tapa de nouveau doucement sur la main. La lame vacilla mais ne tomba pas. Elle hocha la tête, satisfaite.

et toujours aussi farceuse, lui dit Lifaen en souriant. Veut-tu essayer c'est facile.
Lifaen sortit une autre dague et la tendit a Laniala.
Mets la dague sur le bout de ton doigt.
Lifaen fit faire des saut périlleux a sa dague qui attérit a chaque fois sur son doigt.

Laniala le regarda, bouche bée.
"Attends! Je rêve où tu tentes de me donner des leçons d'agilité?!? Dois-je te rappeler que je ne suis peut-être pas une brute au corps-à-corps mais que l'assassinat grâce à ma dextérité ne m'a jamais fait défaut?! Ah! Non mais ça c'est la meilleure!"
Laniala s'était sentie piquée au vif! Elle avait reçu pendant plusieurs décennies l'enseignement des roublards et voilà qu'un petit dragonnier lui faisait une démonstration là-dessus!

si tu préfére mais je te rappelle que la dextérité n'est rien sans l'équilibre. et les elfe sont les meilleur dans se domaine, lui Lifaen. Mais ne te sent pas offensé.

"Je te rappelle que je suis une elfe au cas où tu ne l'aurais pas remarqué! Alors entre un elfe guerrier et une elfe voleuse, ne me demande pas ce que je pense à propos de la dextérité et de l'équilibre! "

*Ne te sent pas offensée... Non, mais pour qui il se prend? Le jour où il m'égalera dans ce domaine, je voudrais bien croire que nains et elfes pourront vivre ensemble! C'est absurde!* pensa-t-elle.

Elle se calma, pensant qu'en se mettant en colère, elle satisfaisait Lifaen qui n'attendait surement que ça, qu'elle perde sa sérénité habituelle.

c'était vraiment marrant de te voir en colére, lui confia Lifaen, je ne t'avait jamais vu dans un tel état. Ne t'inquiéte pas, je te taquinait je sais bien tes exploit de voleuse. Aller calme toi.

*Ainsi l'empire veut attaquer Furnost...Ce serait vrai?*
Je sautais de ma cachette et atterit devant eux.Je leur dit:
-Les Vardens seront mis aux courant.Mais cela est il vrai?

maitre? demanda Lifaen.
Il était surpris de le voir ici.
D'aprés ce que me dit laniala ce serait vrai. Mais il faut aussi avertir les dragonnier.

-Je suis d'accord avec toi.Mais...
Je me tournais vers Lanalia
-Es tu sure de ton information?

Laniala le darda du regard. Elle prit tout son temps avant de répondre.
"Parce que vous pensez peut-être que je m'amuse à répandre des rumeurs de cette importance? Ecoutez-moi bien, je ne vous dirai pas de quelle manière je sais cela mais je ne suis pas une fouteuse de merde! Que ce soit bien clair! J'ai demandé à ce que les Vardens soient informés, après je ne leur en demande pas plus. Plus d'une fois, je me suis débrouillée seule. Même s'il est clair que leur aide serait bien plus qu'appréciée, certes."
Laniala s'étonna elle-même du ton sec qu'elle avait employé! Elle ne savait pas ce qu'elle avait ce soir, mais elle ne se sentait pas reposée et posée comme à la normale. Elle voulut se rattraper de ce ton venimeux et reprit avec une voix beaucoup plus douce cette fois.
"Je suis vraiment désolée. Mais il m'est impossible de vous dévoiler les origines de cette information. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle est vraie."
Laniala sentait que peut-être elle avait peur. Peur d'elle-même. Peur d'en avoir trop dit sur elle ces derniers temps... Elle se sentait male et tripota nerveusement la mèche qui venait de lui retomber à nouveau devant les yeux.

Tu sais bien que l'on ne mais pas en doute ta parole mais si cette information est fausse tu pourrais avoir des probléme, lui dit Lifaen. Et puis aussi garde ton sang froid.

Laniala serra les dents et se mordit pour ne pas répondre. Elle regardait Lifaen, puis l'Homme masqué.

*Avoir des problèmes? De toute façon, ce ne serait pas la première fois... Et puis, il ne met pas ma parole en doute mais regarde-moi ça! Il a l'air convaincu l'autre Varden là peut-être? Bon, calme... De toute façon, je ne leur demande pas leur avis, demain je pars et puis le reste, basta! Moi, je suis certaine de ce qu'il va arriver, s'ils sont dans le doute tant pis...* Toutes ces pensées se bousculaient dans sa tête.
Ravalant sa fierté sur les derniers propos de Lifaen, elle chuchota :
"N'empêche que y'en a du monde pour une nuit froide comme celle-ci... Surtout dans des bas-quartiers comme ceux où nous sommes... Les dragonniers, j'ai plus souvent l'habitude d'en voir dans les quartiers dorés... Non? Et là, je croise trois personnes à trois heures du matin dans un dédale de rues pas si bien fréquenté... Pourquoi trois nobles coqs se pavanent-ils dans un endroit aussi malfamé?"
Une violente douleur la prit soudain, une sorte de brûlure au niveau de la gorge. Elle retint une exclamation. La douleur repartit aussi vite qu'elle était venue. Ses interlocuteurs n'avaient heureusement rien remarqué. Elle porta cependant la main à son poignard.
"Mauvais pressentiment..." murmura-t-elle.

ifaen lui répondit par la pensée:
lui je ne sais pas mais moi sache une chose: tu ne me connait pas donc tu ne peux pas avoir cette question a mon propos.

Laniala ne fit qu'à peine attention à ce que lui avait dit Lifaen. Elle scrutait discrètement les environs, faisant mine de rien, feintant d'écouter... Après un silence, elle lui répondit, toujours mentalement.
"D'accord... Je vois... Je ne t'en demanderai pas plus. J'étais seulement étonnée."
Puis elle ajouta dans un clin d'oeil : "C'est juste que je t'imagine plus te détendre confortablement dans de jolis coussins brodés dans ton appartement de dragonnier que te ballader de nuit dans ces rues où, si l'on n'est pas silencieux, on risque de se faire poignardé assez facilement... C'est tout..."