En route pour les Vardens! [libre]

Enfin! Après une dizaine de mois passés dans la merveilleuse oasis qu'elle habitait en plein dans le désert du Hadarac, Lonaela et son dragon, Esporian, s'étaient décidés à partir pour les Vardens. On racontait que ces rebelles se cachaient quelque part dans les Beors, et c’était donc guidés par les hauts sommets de ces montagnes, qu’ils se dirigeaient là bas. L’elfe faisait ses premiers voyages à dos de dragon, et elle découvrit les plaisirs du vol sur une selle sommaire à base d’écorce souple et de feuilles des arbres de son oasis. Mais ils ne progressaient pas vite : Esporian était encore jeune et sa dragonnière l’avait chargé de vivres et d’eau.
Au matin de son premier jour de vol, celle-ci avait la langue pâteuse, les lèvres gercées, et du sable s’était infiltré dans ses vêtements. Son visage délicat était maintenant roussi par un coup de soleil. Le seul à apprécier ce voyage était son dragon, qui était comblé par tout ce soleil, écrasant pour Lonaela. Ils firent une de leurs pauses régulières pour permettre à l’elfe de se dégourdir les jambes, puis manger les fruits et plantes qu’elle avait apportée, et à son dragon de chasser, délivré de sa selle encombrante. Quand Esporian revint de sa chasse, il avait déjà mangé ses proies pour ne pas dégoûter sa dragonnière. Il s’assit près d’elle et enroula sa longue queue, ses épines dorsales couleur argent reflétant la lumière du soleil matinal, mais chaud. Lonaela le regarda toujours aussi fascinée par l’éclat orange et pur de ses écailles. Elle contempla ainsi longuement se demandant encore une fois pourquoi la couleur de ses crocs, de ses épines dorsales, et des veines apparentes de ses ailes, étaient argentées.
*- Comment allons-nous faire, Esporian ?
- Quoi ?
- Comment allons-nous trouver les Vardens ? Les montagnes sont vastes, et ceux-ci sont bien cachés.
- …Nous les trouverons.
- Mais, comment ?
- Je ne sais pas, mais je suis sûr que nous les trouverons. Continuons notre route.*
Lonaela rattacha la selle sur le dos du dragon, et ils filèrent à travers les nuages.

Ilian ce reveilla ce matin là de mauvaise humeur: elle avait cherché son frère, Esporian, dans toute l'Alagaësia en procédant par zones mais ne l'avait pas trouvé. Le desert du Hadarac était son dernier espoir. Elle s'apprétait à s'envoler quand elle vit se dessiner sur le sol une ombre en forme de......dragon! La dragonne redressa vivement la tête et apperçu à travers les nuages un éclat orangé. Ilian poussat un grondement de joie. c'était lui elle le savait! Elle décolla comme une flèche et des étincelles verte jaillirent de sa bouche grande ouverte. Mais son frère accelérat et sembla vouloir s'éloigner le plus possible d'elle. bléssée par cette réaction, Ilian decida de poursuivre Esporian; Elle l'avait cherché dans toute l'Alagaësia, il n'allait pas lui échaper maintenant! La dragonne gagnait rapidement du terrain, mais son frère semblait décidé à garder la distance qu'il y avait entre eux. Elle ne voulait pas le perdre, et lança un puissant crie mental:
*- Esporian, je suis ta soeur, je t'en supplie arrête-toi, je ne te veut pas de mal!*

Lonaela et Esporian volaient, traversant les nuages qui de leurs multiples gouttelettes les rafraîchissaient agréablement. L’elfe à présent calme et paisible profita de ce moment de détente pour étendre son esprit vers les rares consciences qui peuplaient cette étendue aride.
Elle perçut soudain qu’un être énorme fonçait à une vitesse alarmante droit sur eux. Elle ouvrit soudainement les yeux et vit avec horreur qu'une dragonne, dont le regard ambré avait une lueur de détermination farouche, les poursuivait. Sa gueule grande ouverte qui laissait partiellement apercevoir, derrière un flot d’étincelle de la même couleur que ses écailles, des crocs argentés de taille appréciable, ne rassurait pas Lonaela.

*Esporian ! Cette dragonne folle nous a pris en chasse, filons ! *

Le dragon, tout aussi paniqué que l’elfe, ne se fit pas prier, et puisa dans toutes ses ressources pour pouvoir échapper à la créature vert clair qui gagnait du terrain. Esporian se fatiguai vite, Lonaela le sentait, mais ni lui ni elle ne voulait se confronter à la dragonne.
Un puissant cris mental les fit frémir :

* Esporian, je suis ta sœur, je t'en supplie arrête-toi, je ne te veux pas de mal! *

Le dragon se stoppa net, aussi stupéfait que l’elfe qui le montait. Ils avaient reconnu dans cet appel quelque chose de familier, un air dans sa voix leur faisait comprendre qu’elle disait la vérité. Les deux magnifiques créatures s’approchèrent lentement l’une de l’autre en quelques battements d’ailes. Elles se regardèrent longuement, sans rien dire, ce qui laissa le temps à Lonaela de voir à qu’elle point les deux dragons se ressemblaient : ils avaient la même finesse, le même regard déterminé, les éclats de leurs écailles, bien que de couleurs différentes, rivalisaient, et les crocs, les cornes, et les épines dorsales de la dragonne étaient aussi argentées que celles du dragon couleur de feu. Emu, Esporian brisa enfin le silence :

*Je, je ne savais pas. Alors, j’ai une sœur…quel est ton nom…enfin…ça fait tellement plaisir de…mais comment m’a-tu trouvée ? Raconte-moi, raconte-moi tout, ma sœur ! *

Les deux dragons se posèrent sur le sol brûlant sans se quitter de leurs yeux profonds, et la dragonne commença son récit…

La dragonne aux écailles d'un vert magnifique s'apprêtait à leurs conter sa longue histoire, quand un homme courut vers eux. Les deux dragons s'arrachèrent avec regret à leur contemplation, et dévisagèrent le nouveau venu en silence. Lonaela prit la parole:

-Bonjour étranger, je me nomme Lonaela, et voici mon dragon, Esporian.

*Et moi, je suis Ilian, sa sœur! *

Lonaela sursauta. L'elfe, dont la langue maternelle était l'ancien langage, avait entendu "bonheur" au lieu de "Ilian". Puis, elle s'intéressa de nouveau à l'étranger:

-Mais dis-moi, que viens-tu faire dans ces contrées désertiques?

Ilian dévisagea le nouveau venus et se présenta avec le plus d'accueil possible:

*Et moi, je suis Ilian, sa sœur! *

Elle voulut répondre quand Lonaela lui demanda:

"-Mais dis-moi, que viens-tu faire dans ces contrées désertiques?"

celui-ci lui répondit une réponse très étrange qui laissa Ilian perplexe:

"-Ne pourrais-je, moi aussi, vous poser la question? Je suis là comme j'aurais put être à Elesméra ou encore Urû Baen. Moi je dis que c'est le destin. Et vous, que faites-vous ici? Avez-vous une bonne raison ou c'est le destin vous aussi? Le destin intervient souvent si vous voulez mon avis. Non je rigole. Je suis venu pour pouvoir méditer et sortir un texte que je n'avais pas prévu comme celui là. Et vous?"

Elle lui répondit alors:

*- Ce que je fais ici? Je vais vous le dire et même plus que ça. *

Ilian s'allongea confortablement et balaya de sa queue le sol de sable.

*- Il y a très longtemps, nos parents ont eux une première portée d’œufs destiner aux Dragonniers car nos parents avaient fait un pacte avec eux. Dans cette première portée tu étais là. Dix ans plus tard il y eu une nouvelle portée. Je faisais partit de cette portée qui n’était pas destiner aux Dragonniers. notre père (Findor) et notre mère (Welden) on fait mon éducation. Puis pour le jour de mes 15 ans, je partis de la maison pour la frontière entre la TERRE DES DRAGONS, où nos parents habitent et l’Alagaësia.
Je partis donc seule pour commencer mon aventure. Je parcourus beaucoup de kilomètres avant d’arriver à ma destination où j’ai rencontré un groupe de jeunes dragons du même âge que moi. Phoery était parmi eux on s’entendait bien donc avions décidés de parcourir les terres ensemble. Un jour nous fûmes pries dans une bataille contre un Parjure de l’Empire. Phoery fut tuer dans la bataille et je massacrai le parjure.*

Après cette dure révélation, Ilian fit une pause. Elle regardait son frère fixement. Elle vit dans son regard l’excitation de savoir à quoi ressemblaient ses parents à cette époque. Ilian ne put se retenir de répondre à cette excitation.

*- Papa est de la même couleur que toi mais avec des reflets or. Maman est verte bouteille et ses crocs, ses griffes, et ses épines dorsales ainsi que les veines de ses ailes sont argenté comme nous. *

Ilian vit un éclair de fierté passer dans les yeux d’Esporian. Elle était Heureuse en cet instant de révélation.

L’étranger répondit à la question de l’elfe, par ces quelques phrases mystérieuses :

"-Ne pourrais-je, moi aussi, vous poser la question? Je suis là comme j'aurais put être à Elesméra ou encore Uru Baen. Moi je dis que c'est le destin. Et vous, que faites-vous ici? Avez-vous une bonne raison ou c'est le destin vous aussi? Le destin intervient souvent si vous voulez mon avis Non je rigole. Je suis venu pour pouvoir méditer et sortir un texte que je n'avais pas prévu comme celui là. Et vous?"

Ilian prit la parole et commença à raconter sa vie, pour le plus grand plaisir d’Esporian, qui buvait ses paroles. Incrédule, l’étranger l’écouta en silence.
Quand la dragonne eut finit, elle sembla heureuse de s’être ainsi dévoilée, et Lonaela devina qu’elle attendait ce moment depuis longtemps.
L’elfe se mit à repenser aux paroles de l’étranger…

*Hum le destin, le destin intervient souvent…*

Un déclic se fit alors dans sa tête : Peut-être que cette personne pourrait les aider à trouver les Vardens ! Pleine d’espoir, Lonaela demanda à l’homme d’une voix qui trahissait son impatience :

-Excusez–moi, mais nous cherchons à rejoindre les Vardens, et je me demandais si vous savez où ils se trouvent…

L’homme lui répondit, et laissa entendre qu’il pouvait leur montrer l’emplacement des Vardens. L’elfe en fut remplie de joie. Mais bien sur, l’étranger ne pouvait le leur révéler sans connaître leurs intentions… Lonaela le fixa de ses yeux d’un bleu profond et lui révéla, ayant soudain un air grave :

-Tuer…voir une vie s’éteindre…je, je déteste ça. Il fut un temps ou je ne pouvais pas le supporter, mais j’ai appris que des fois, ç’est nécessaire, on est obligé, on n’a pas le choix,…non, jamais je ne tuerai par plaisir. Pourtant, tu as semblé deviner que la vengeance me pousse à rejoindre les Vardens…Mes parents ont été tués par le même parjure, et celle qu’on pourrait appeler ma mère adoptive, celle qui m’a élevé, qui a pris soin de moi, celle que j’aimais le plus au monde, a été blessée mortellement par des magiciens éclaireurs envoyés par l’Empire. Ce jour là, j’ai vu pour la première fois une vie s’éteindre…bien sûr je veux que l’Empire paye pour ses ignobles actes, mais, ce que je désire réellement, c’est que ça n’arrive à personne d’autre, que le peuple de l’Alagaësia vive dans la paix d’autrefois, et n’ai plus à se soucier d’un avenir incertain. Voilà pourquoi je veux rallier les Vardens. Je sais que de simples paroles ne te convaincront peut-être pas, mais sache que je suis sincère.

Lonaela se tut, baissa les yeux et une larme coula lentement le long de sa joue.

Ilian approuva d'un signe de tête la réponse de Lonaela. Soudain, un bruit grave et puissant retentit dans le désert. Elle ressentit des pas d'animal sous ses pieds puis aperçus des "hommes" au lion. Très vite elle se rendit conte que c’était des Kulls qui fonçaient droit sur eux! Ces Urgals géant étaient en mission pour prouver leur bravoure. Ils étaient tombés par hasard sur les deux dragons, l’elfe et l’homme dont on ne connaissait pas le nom. Ces créatures savaient que si elles réussissaient à les abattre ils reviendraient glorieux et serraient promus a de poste importants dans leurs peuples. Tous les sens de la dragonne étaient en alertes. Elle se plaça devants Lonaela et Esporian pour les protégés. Une lueur de défit passa dans les yeux de la dragonne.

*- Ils ne m’auront pas comme ça ! *

Les Kulls ce rapprochaient de plus en plus !

L’homme expliqua ce qu’était tuer pour lui. Des kulls débarquèrent soudain, faisant vibrer le sol de leurs pas éléphantesques. Le guerrier courut vers eux et en abattis un. Du sang éclaboussa le sable d’une longue traînée rougeâtre. En un instant, une vie s’était éteinte. Une vie d’un être qui en avait enlevé d’autres, certes, mais une vie quand même. Un de ces urgals géant voulant venger son camarade, fonça sur le guerrier. Trois autres décidèrent de s’attaquer aux dragons, une lueur de défi dans leurs yeux enfoncés dans leurs orbites.

*Pourquoi …, pourquoi viennent-ils nous chercher querelle ? Pourquoi vont-il jouer avec la mort ? Ils auraient du continuer leurs chemin…*

Oui, Lonaela avait vu la mort. Elle avait perdu un être cher, qui lui même avait du tuer, à l’aide de l’elfe, pour défendre leur foyer. Elle ne voulait pas que cela se reproduise. Surtout pas.

L’elfe descendit alors d’Esporian et se plaça entre les kulls et lui. Il ralentirent un peu, puis poussèrent un cri puissant. Le plus petit d’entre eux sortit son énorme épée et essaya de la découper en rondelles. Elle esquiva de justesse grâce à ses capacités elfiques. La lourde arme s’enfonça dans le sol. L’urgal la reprit et attaqua encore et encore, de plus en plus frustré de ne pas atteindre sa cible, qui vive comme l’éclair se déplaçait en provoquant des nuées de sable autour d’elle.
Lonaela avait décidé de ne pas attaquer. Patiente, elle attendrai que le kull se résigne à partir.

Ilian regardait Lonaela tourner autour du Kull et décidat d'aider Esporian. La dragonne cracha du feu et donna des coups de pattes pour assomer ces Urgals géants. Elle ne voulais pas les tuer mais juste les assomer. Une fois fini elle poussa un long crie puissant ce qui fit sursauter Lonaela qui fut blaisser d'un coup d'épée dans l'épaule. Ilian était honteuse.

* -Je suis désolé Lonaela! Pardonne moi mais je voulais arrêter les Kulls! *

Esporian emportat l'elfe loin de la bataille tandis que Ilian se battait vivement avec l'Urgal qui avait blesser Lonaela. Les deux dragons combataient ensemble et la dragonne enseignait les techniques de combats à son frère. Le Varden combatait avec sa magnifique épée. Le vent soufflait fort dans les écailles d'Ilian. Elle bondissait par dessus ces ennemis et les prennait par derrière, Esporian l'imitait et apprenait vite pour son âge.

*-C'est bien Esporian continu comme ça! *

Ilian était toujours en communitation avec Lonaela mais sa blaissure ne s'améliorait pas, c'était inquiétant.