Dans une clairière

Kamilia en avait assez de marcher. Cela faisait trop longtemps qu'elle était partie du refuge de ses parents pour ses buts à elle. Au moins, en passant par des petits villages et en se renseignant discrètement, elle avait enfin eu un ce qu'elle cherchait: des informations sur un groupe qui pensait comme elle. Pas nécessairement pour les mêmes raisons, mais ça, ce n'était pas grave. Au moins, elle n'allait pas être seule pour combattre deux clans de puissance. Mais pour cela, il fallait les trouver!

La solitude ne lui pesait pas trop lourd sur le coeur. La seule compagnie qu'elle eut durant son vie jusqu'à maintenant avait été ses parents. Cependant, elle aurait aimé pouvoir discuter de tout cela avec d'autres personnes, mais les villageois n'étaient pas friands d'étrangers et surtout pas d'une elfe couverte de poussière...Kamilia connaissait quand même bien les moeurs et coutumes de son peuple natal, l'ayant appris par sa mère. Mais elle ne savait pas ce que les humains en pensaient eux. Dans son esprit, sa mère avait un peu le savoir absolu et elle pensait que tout les gens pensaient de sa manière. Du moins, sur le sujet de son peuple, les sages des forêts.

*Sages des forêts, tu parles.* Pensa-t-elle en en frappant du bout de sa chaussure un petit caillou. Elle était ni sage, ni dans une forêt. D'ailleurs, où était-elle maintenant? Elle avait marché sans vraiment savoir où elle allait.

Kamilia avait débouché sur une vaste clairière. Des petits oasis jonchaient çà et là cette plaine de verdure. Elle décida donc de monter son petit camps de fortune près d'une de ces étendues d'eau. Il fallait qu'elle se repose et qu'elle décide de ce qu'elle allait faire ainsi que de prendre une décision sur l'itinéraire à prendre.

En buvant son thé, elle se perdit dans ses pensées. N'étant pas habituée à la méfiance, elle en oublia les sons autours...

Après avoir vagabondé pendant 2 heures sur les chemins Kveykva trouva que c'etait dur de marché longtemps à pied il pense meme que il aurait du s'acheter un cheval...Mais bon son objectif etait de se rendre à Teirm...Il marcha longtemps ,croisa des gens,des animaux.Que la nature était belle!!Kveykva avait préféré passer au tour de Yazuac car ce lieu le hante.Il s'arreta à Daret et s'acheta un cheval pour accelerer le pas.Kveykva pensa aux Rebelles Obscurs.Il traversa des rivières.Il croisa des bandits volant des familles mais le coté heros de Kveykva empecha les malfrats de commetre des maifaits .Il passa pres d'une clarière et sentit une presence qui n'etait pas humaine,ni naine,ni urgals mais une présence elfique .Il alla dans la clairière et vit une elfe qui buvait du thé.Il la sonda et se rendit compte qu'elle n'avait pas mauvaises attentions.Il alla vers elle et lui dit :Que fait tu là?

J' avais volé toute la journée, le repaire des rebelles obscurs était apparemment plus éloigné que je ne le pensait et les informations qu'on m'avait données se révélaient imprécise pour quelqu'un ne connaissant pas la région.D'autant plus qu' Oloe m' avait décrit le paysage de son point de vue, c'est à dire terrestre.J'étais donc obligée de trouver régulièrement un endroit pour me poser, loin de tout village mais à proximité d'une route, puisque c'était par là que voyageaient les cavaliers.

Ça plus le fait que je ne connaissait pas du tout la région firent que je m' énervai rapidement à ne pas trouver ma route et décidé de stopper là bien avant la tombée de la nuit. Je repérai une grande clairière parsemée d'étangs et décidé d'y passer la nuit.

Peut désireuse de me coucher le ventre vide, je me mit en chasse et tombai sur un sanglier bien charpenté qui me fonça dessus. Il n'avait sans doute jamais vu de dragon. Je l'achevai rapidement et retournai dans la clairière.

Qui n'était plus aussi déserte que lorsque je l'avais quittée. Une humanoïde, peut-être un de ces fameux elfes dont ma mère me rabâchait les oreilles à longueur de journée. Je gardai mes distances. Valait-il mieux trouver un autre endroit ou engager la conversation? La prudence désignait la première option mais je n'avais guère envie de prendre la fuite devant une humaine. En plus la créature avait l’air pacifique, elle installait tranquillement son campement et fit chauffer une infusion dont la drôle d’odeur détourna mon attention.
Je fus ainsi presque aussi surprise lorsqu’un autre humanoïde, monté sur un cheval, arriva. Il (celui-là c’était sans doute un mâle) s’approcha et lui demanda.

-Que fait tu là?

[HRP: Comme mon autre Rp est toujours en attente, je me permets de participer plus tôt que prévu]

Dorian marchait d'un bon pas sur la petite route de campagne. Plus un chemin qu'une route d'ailleurs, une ornière envahie par les herbes hautes et les broussailles. Il avait quitté Ceunon une semaine plus tôt et il descendait plein sud, sans destination précise. Comme à son habitude, il s'était arrêté à chaque bourgade ou hameau sur la route. Il avait écouté les rumeurs, nouvelles et commérages, payant à boire à ces braves gens pour obtenir une info intéressante. Pour l'instant il était bredouille. Bon c'est pas comme s'il avait besoin d'argent, son précédent travail avait été payé royalement. Il était encore charmé par sa rencontre avec la belle Doubhée, même s'il en gardait une vilaine cicatrice au bras. Ah la démone ! pensait-il avec un sourire.

Tandis qu'il frappait le sol en cadence avec son bâton de marche, Dog furetait de-ci de-là, la truffe fourrée dans les buissons à la recherche de lapins et autres animaux champêtres. Le gros chien noir ne s'éloignait jamais beaucoup de son compagnon de route. Les deux compères, vagabonds itinérants tous les deux, voyageaient ensemble pour repousser la solitude de ces longues marches à travers l'Empire. Dog leva une oreille, il avait flairé quelque-chose dans une vieille souche au sommet du talus. Il se mis à gratter frénétiquement en remuant la queue. Une corneille s'envola et le chien errant se mis à japper. Dorian éclata de rire. Ce lourdeau s'était coincé le museau entre deux racines !

Quelques arpents plus loin, la route plongea sous les arbres d'une forêt. Après quelques minutes de marche, le chien se raidit et quitta le sentier: il avait flairé une piste, surement encore une bête quelconque. Dorian continua son chemin sans s'en préoccuper mais l'animal ne revenait pas. L'assassin jura et fini par quitter la route à son tour. Où était passé ce maudit clébard ?

Il le retrouva à l'orée d'une clairière. A travers une trouée dans les arbres, Dorian vit la fumée d'un feu de camp. Il se jeta à terre. Des Urgals ? Il avança la tête à travers les feuillages. Il ne voyait pas d'où il était à cause de la végétation. Il posa sa besace et son bâton sous un bouquet d'ormes et entreprit de se rapprocher discrètement, à l'ombre des arbres. Par la pensée, il avait ordonné au chien de rester à côté de ses affaires. Ses bottes très souples en cuir de chevreuil ne produisaient pratiquement aucun bruit. Il contourna lentement le campement de sorte à rester sous le vent. Il finit par franchir un passage découvert en rampant sur les coudes et se trouva finalement au bord de l'étang. En écartant les joncs, il avait une bonne vue sur le feu.

Il n'était pas repéré. Une très belle femme était assise dans l'herbe et semblait fixer les flammes, méditative. Elle tourna la tête lorsqu'une voix l'interpella. Ses cheveux glissèrent et Dorian vit une oreille. Pointue.
Une elfe ! souffla-t-il en silence. Il changea de position pour voir ce qu'elle regardait. C'était un cavalier à la silhouette fine et élancée. Un elfe aussi. Non, pas tout à fait, plutôt sang-mêlé.

Il en était à s'interroger sur la situation lorsqu'une ombre obscurcit le soleil. Il leva les yeux et réprima un cri de surprise :
- Un dragon !

La panique le saisit. Il voulu s'enfuir loin de cette créature des enfers mais il ne parvenait pas à bouger. Il était complètement pétrifié par cette apparition surnaturelle.

Kamilia était toujours perdue dans ses pensées lorsqu'une voix l'interpella.

-Que fais-tu là?

La jeune elfe sursauta et failli renverser le contenu de sa tasse sur elle, mais réussit tout de même à éviter une catastrophe brûlante. Avec un sourire gêné, elle lui répondit de sa voix mélodieuse.

-Je...je prends du thé en regardant les flammes. Vous pouvez vous joindre à moi si vous le désirez.

Kamilia détailla l'inconnu devant elle avec curiosité. À part ses parents, elle n'avait jamais rencontré aucune autre personne. De voir un homme qui ne ressemblait nullement à son père la déstabilisa. Il n'était pas un elfe entier, ça elle pouvait le ressentir en elle, mais elle ne comprenait pas ce phénomène. Sa mère lui avait déjà parler des autres peuples qui vivaient sur le continent, mais en voir un exemplaire était déroutant. Elle lui avait parlé des hommes, des dragons, des nains. Mais cette personne devant elle était quoi? Kamilia décida de ne pas poser immédiatement sa question, ne voulant pas du tout avoir l'air impertinente!

Pendant qu'elle attendait si l'inconnu allait accepter son offre de partager son campement, les sens de Kamilia se firent sentir. Elle avait aperçue une grande ombre quelques instants plus tôt, mais elle était partie. Qu'est-ce que cela pouvait-il bien être? Même si elle avait une personne devant elle, elle pouvait ressentir dans ses tripes qu'ils n'étaient pas juste tous les deux dans cette clairière, mais encore une fois, elle ne pouvait vraiment expliquer ce raisonnement.

HRPG:Désolé c'est court.

Apres avoir posé sa question l'elfe lui dit:
-Je...je prends du thé en regardant les flammes.Vous pouvez vous joindre à moi si vous le désirez.
Kveykva avait été méfiant envers elle au début,car trouvé des elfes en dehors de leurs forets,ce n'est pas fréquent mais si il y en a plein en dehors mais qui se cache.Quand il regarda l'elfe et vit qu'elle le détaillai avec attention.Au meme moment ses sens sentirent une autre présence qui venait du ciel.Il se rendit compte que l'inconnue le sentit.
-Je suis Kveykva Emeraude,Demi-elfe,né à Ceunon et membre des Rebelles Obscurs.J'accepte votre invitation pour boire le thé,je suis un fervent amateur de thé.
Il se demandait que faisait cette elfe ici.Kveykva ne pouvait supporter que ils ne soient pas seuls dans cette clairière car ils détestaient etre dans le doute.Elle avait des yeux bleus saphir magnifiques mais Kveykva évita de tomber dans le regard de l'elfe.
Mais en fait qui es tu?

Elle lui répondit par l'évidence même: qu'elle prenait une tasse de "thé" en regardant les flammes...Bien que ce fut un bien grand mot pour désigner les quelques flammèches de son feu de camps. Elle l'invita aussi à se joindre à elle. Il accepta et révéla, dans une brève présentation, qu'il s’appelait Kveykva, qu'il venait d'un endroit appelé "Ceunon", qu'il était un Demi-elfe (déjà que j'ai du mal avec les races, s'ils ajoutent des demis races, je ne vais vraiment plus m'en sortir) et, beaucoup plus intéressant pour moi, qu'il faisait partie des Rebelles Obscurs.

*Avec un peu de chance, il sait où se trouve le quartier général*

Chose la plus censée à faire, il demanda son identité à la jeune femme. J'attendais, tout ouïe, sa réponse, quand un mouvement à la périphérie de mon champ de vision attira mon attention. J’inclinai légèrement la tête et aperçus un autre bipède (encore un! C'est une réunion ou quoi), qui rampait vers moi dans la boue. Il avança encore un peu avant de s'immobiliser, observant les gens assis au coin du feu. Je bougeai légèrement la tête pour avoir tout les humanoïdes dans son champ de vision.

Il se figea, leva lentement la tête dans ma direction et se figea. Poussa un petit couinement, tentant manifestement de réprimer un cri de surprise. Nous nous observâmes. Il hésitait sans doute entre prendre la fuite, rester immobile en espérant ne pas être vu, et attaquai. Dernière option qui me semblai la plus attirante.

Le fait est que, s’il espionnait intentionnellement un rebelle obscur, il y avait de forte chance que ce soit un ennemi. Et qu’il tente de s’attaquer à son « camarade » rebelle. Et puis, ce pouvait être un espion Varden. J’ouvris ma collerette, provoquant un raclement d’écailles, Et me déplaçai légèrement pour faire scintiller mes zébrures bleues. Si je parais suffisamment impressionnante, il m’obéira au doigt et à l’œil. J’allais surement attirer les autres humanoïdes mais je ne me faisais pas d’illusion : ils avaient sans doute entendu le léger couinement de ma proie potentielle. Et sans doute avais-je moi-même été repérée plus tôt.

Dorian était tout tremblant. Il voyait un dragon pour la première fois. Les dragons étaient des créatures légendaires, prédateurs ultimes, créatures de destruction. Les dragons étaient toujours impliqués dans les guerres de l'Empire. Le Crotale haïssait la guerre plus que tout autre chose et les dragons incarnaient la guerre.

Cette chose l'avait vu. Elle s'ébrouait pour paraître impressionnante, ce qui n'était pas vraiment nécessaire. Trapue, noire teintée de bleu sur le poitrail. Elle ouvrait une collerette noire parcourue d'épines à l'arrière de sa tête. Une série de pics acérés lui couvraient le dos de la tête jusqu'au bout de la queue. Un seul coup de celle-ci suffirait probablement à abattre une petite maison. Dorian ferma les yeux pour réfléchir. Le demi-elfe venait d'annoncer qu'il appartenait aux rebelles obscurs. Il était plutôt gonflé d'annoncer ça à un elfe au milieu de l'Empire alors que ce groupe de sauvages était à la fois en guerre contre l'Empire et les Vardens. Aux dernières nouvelles, les elfes étaient alliés aux Vardens. Il y avait donc toutes les chances que cette femme soit son ennemie. A moins que ce rendez-vous n'ai été convenu à l'avance.

Le Crotale retournait toutes ces questions dans sa tête mais il ne pouvait pas se concentrer avec le regard perçant du dragon sur lui. Il craignait que sa peur ne le fasse remarquer par les deux autres. Il était vraiment en mauvaise posture. Une voix lui criait de courir loin d'ici mais ce n'était pas la bonne solution. Le dragon le rattraperait sans peine. Il n'avait aucune chance de vaincre un dragon, surtout avec les deux autres à proximité. Il ne pouvait rien faire sinon attendre de voir comment la situation allait évoluer. Il retrouva lentement une respiration régulière et fit un violent effort pour calmer les battements de son coeur. Il avait retrouvé son sang-froid et reculait lentement derrière les joncs qui bordaient l'étang pour pouvoir écouter sans être vu. Si les elfes engageaient le combat avec le dragon, il pourrait s'enfuir. Après tout, les elfes avaient déjà fait la guerre aux dragons. Il se raccrochait à cet espoir si mince fût-il.

Kamilia éclata d'un rire, encore une fois, gênée de manquer de politesse. Elle versa du thé dans une de ses tasses de fortune et lui tendit.

-Je me nomme Kamilia Elwiren. Je suis une elfe complète. Je ne savais pas que les elfes pouvaient être de moitié.

La jeune elfe prit une autre gorgée du breuvage apaisant avant de poursuivre.

-Je ne sais pas qui sont les Rebelles Obscurs. Mais peut-être pourriez-vous me dire où je pourrais trouver les gens qui se battent contre les Vardens et l'Empire? J'ai posé des questions dans certains villages et personne ne m'a indiqué comment les rejoindre et comment ils se nommaient entre eux. Les gens sur ces terres sont peu bavard, c'est déplorable.

Kamilia se rendit compte qu'elle parlait beaucoup plus qu'elle le voulait. Sur le point de s'excuser sur son jacassement, elle entendit un son qui attira son attention. Une créature incroyablement grande sortie de nulle part. Kamilia pouvait voir des reflets sur ses écailles. Émerveillée par cette apparition, elle se leva subitement et lui envoya des signes avec de grands gestes de bras.

-Hé !Ho! Magnifique créature! Viens par ici!

Kamilia n'avait aucune idée de ce qu'était un dragon et encore moins s'il pouvait être dangereux.

[Hrp: Kveykva répondra quand il aura le temps et les idées.]

Retrouvant peu à peu son sang froid, le bipède commença à reculer lentement, très lentement, en direction d’un amas de roseaux. Sans doute pour s’y cacher. Pas de moi, à moins qu’il ne soit vraiment stupide, mais plutôt des deux autres. S’il avait été un Rebelle Obscur, il aurait essayé de contacter le demi-elfe, histoire d’avoir un allié. Ce n’en était pas un. Un Vardens ou un membre de l’Empire donc. Ou peut-être ni l’un ni l’autre. Tous les humains n’étant sans doute pas impliqués directement dans cette guerre. Je reniflai. Il sentait plus l’humain que l’Elfe, mais je pouvais me tromper.

J’avais promis à Oloe de ne pas agir de manière imprévisible contre les Vardens. Les conditions de notre accord me semblaient aujourd’hui bien vagues. Qu’entendait-elle exactement par « imprévisible » ? Et qu’en était-il des gens de l’Empire ? Je tirai la conclusion qu’il me fallait agir de façon raisonnée, ai me référer à un supérieure quand c’était possible.

Un cri de l’Elfe vint stopper ma réflexion Je n’avais suivi sa présentation que d’une oreille distraite, mais, si j’avais bien compris, elle cherchait à rejoindre les Rebelles, ou en tout cas cela y ressemblait beaucoup:

-Hé !Ho! Magnifique créature! Viens par ici!

*Je rêve ou elle vient de me donner un ordre ?!Je ne l’aime déjà pas, celle-là*

En guise de réponse, je lui lançai un regard de menace, sans savoir si elle le verrait. Je reportai rapidement mon attention sur l’humain qui tâchait de s’éloigner de moi. D’un seul pas, je couvris la distance qui me séparait de lui rapprochait tant ma tête qu’il devait probablement me sentir lui souffler dessus, et plantant mon regard dans le sien, l’interrogeai. Les deux autres, dans la clairière, percevraient mon bruit de pas, mais ils m’avaient de toute façon déjà repérée. Quand à mon interlocuteur, s’il était un minimum intelligent, il saurait que moi je ne mentais pas :

-De quel clan es-tu ? Ne ment pas, tant qu’à te faire dévorer, autant que ce soit pour une bonne raison.

L'elfe avait eu une réaction complètement incongrue. Elle appelait le dragon comme s'il s'agissait d'un simple chat. Quelle inconscience !

Dorian se figea quand le monstre s'approcha de lui. Voyant sa fin arriver il empoigna ses dagues, déterminé à vendre chèrement sa peau. La créature fixa son regard dans le sien. Il sentit la force incroyable de l'esprit du dragon frôler le sien. Une bougie contre un soleil flamboyant, la lutte était inégale et ses barrières mentales furent balayées en un instant. C'est alors qu'une voix puissante et chantante résonna dans son crane.

- De quel clan es-tu ? Ne ment pas, tant qu’à te faire dévorer, autant que ce soit pour une bonne raison.

Dorian était soufflé: les dragons savaient parler. Il ne les avait jamais imaginé comme autre chose que des bêtes sauvages que la magie pouvait domestiquer. Il se rendit compte alors que le dragon pouvait lire ses pensées. Il tressaillit. Il espérait que ses préjugés sur les dragons ne sois pas découverts sans quoi sa vie s'achèverait. Il cherchait les mots pour répondre mais trouva une solution encore plus simple :

- L'esprit ne saurait mentir, Dragon. Observe par toi même et tu me connaitras mieux que quiconque.

Il Commença à rassembler ses souvenirs. Il ne dissimula pas une seconde les nombreuses vies qu'il avait prises ni le plaisir qu'il prenait dans la chasse à l'homme. Il montrait tout : les contrats, le sang, les cris d'agonie, les pleurs de la veuve, les cris des orphelins, l'or, les longues errances à travers l'empire, le plaisir simple de dormir à la belle étoile. Il se révélait complètement, a nu, comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Vinrent ensuite des souvenirs de sa jeunesse, le vieil ermite, les expériences alchimiques qu'il menait en secret, ses combats pour survivre, son village natal, sa mère, sa maison... LE FEU! LES URGALS!!!

Un voile noir de douleur et de haine l'envahit. Il rompit le contact. Cette partie là, il préférait ne pas la voir à nouveau. Dorian tremblait et suait sous l'effort, à bout de force, il s'agenouilla.

- Es-tu satisfait Dragon ?

Hrpg:désolé c'est court car je en voulais pas vous faire plus attendre^^

-Hé!Ho!Magnifique créature!Viens par ici!Kveykva se raidit à la façon dont elle parlait à un dragon.
Mais tu es folle!On ne parle pas comme ça à un dragon!Ce n'est pas une petite créature!Seul le dragonnier du dragon peut lui parler ainsi et encore.Apparemment ce dragon n'a pas de dragonnier.
Ce dragon était trapu mais magnifique.Ses écailles noirs et ses écailles bleus sous le cou.Il sentit tout d'un coup une présence à coté de celle du dragon.C'était un humain.Apparemment le dragon faisait peur à l'homme.Il entendait:
De quel clan es tu?Ne me ment pas,tant qu'à te faire dévorer,autant que ce soit pour une bonne raison.L'homme lui répondit:
-L'esprit ne saurait mentir Dragon.Observe par toi même et tu me connaitras mieux que quiconque.Un court instant passa et l'homme prononça avec difficulté:
-Es-tu satisfait dragon? Kveykva s'approcha doucement vers les deux personnages et leurs:
Excusez moi mais que ce passe t-il avit vous une raison particulière de vous imtimider.Le dragon lui lança un drole de regard dont il ne saurait quel sentiment signifier t-il,et l'homme ne le regarda même pas.
Venez donc discuter avec nous.

Il tira ses armes, ridicules tentative pour paraitre menaçant. Mais m’ouvris son esprit. L’homme m’envoya ses souvenirs. Il se dévoilait plus que je ne m’y attendais. Des images de sang, de meurtre, de trésor, une famille, comme j’en avais eut autrefois, un village ravagé par les flammes.

Venez donc discuter avec nous.

Est-ce que les hommes et les elfes (à moitié, au quart ou au 9 ème) sont tous des imbéciles heureux et naïfs ou est ce que c’est justement le thème de la réunion ? Oloe m’avait semblée normale pourtant….Peut-être que ce genre de personne s’attire entre elle ? J’espère que non, mais il faut que même être bien arrangé, ou très fatigué, pour agir comme ce demi-elfe le fit.

Il discutait avec une étrangère en pleine forêt, il se rendait compte de la présence d’un homme et d’un dragon qui, il ne fallait pas être parano pour le deviner, l’espionnait et non comptant de leur demander pourquoi ils se montraient les dents, les invitaient à se joindre à la conversation. Enfin, cela valait toujours mieux que l’attitude de l’autre qui me traitait comme un chaton étranger et non comme un dragon.

Je reportai mon attention sur l’homme agenouillé devant moi. En sueur et tremblant sous le coup des émotions. Faible créature qui osait se mettre à nu devant infiniment plus dangereux qu’elle. Lui je l’aimais bien. Je ressemblais mon courage et lui envoyai une image, imprégnée de rage impuissante et de tristesse. Le gigantesque corps vert sombre de sa mère, à jamais immobile, et le blason des Vardens sur la hampe qui sortait de l’entaille béante de son ventre. Ma mère avait été mon mentor en plus de ma génitrice et, inévitablement, j’adjoignais des images d’elle encore en vie, de notre foyer, de mon père, quelques souvenirs de mon frère et du fœtus avorté de ma sœur à naitre. De son vivant, la dragonne avait été superbe, plus grande que l’esprit ne peu le concevoir, tant par l’esprit que la force .Magnifique dans sa puissance brute. J’étais maigrelette comparée à l’imposante matrone.

-Tu m’as montré plus que je ne l’espérais, humain, reste ou part selon ton bon plaisir. Un conseil toutefois : n’accepte plus de contrat sur les Rebelles Obscurs.

Cet homme avait accepté de l’argent de mes ennemis, mais il n’avait jamais pris parti et je ne pouvais donc pas vraiment lui en vouloir. Je le laissai et me tournai vers l’autre, l’imbécile, le demi-elfe. Je n’avais aucune envie de discuter avec eux mais c’était une occasion en or d’en apprendre plus sur les Rebelles.

-Es-tu de ce clan depuis longtemps ?

Un instant Kveykva eut l'impression que de la magie filtrait entre l'homme et le dragon.Il entendit le dragon dire:
-Tu m'as montré plus que je ne l'espérais,humain,reste ou part selon ton bon plaisir.Un conseil toutefois:n'accepte plus de contrat sur les Rebelles Obscurs.
Le dragon se tournait vers Kveykva et lui dit:
-Es-tu de ce clan depuis longtemps?
Kveykva dit plus bas:
-Les Rebelles?
-Oui.
-Eh bien j'y suis depuis un mois,enfin je crois,oui bien un mois que j'y suis.
Il vit le dragon réfléchir un instant et finalement il dit:-Sais-tu ou ce trouve le Repaire?Peux tu me le dire?Kveykva ne savait pas quoi dire il choisit de de repondre par une autre question:[color=red][-Qui es tu Skulblaka?/color]
Kveykva vit la dragon froncer les sourcils,pendant le temps de réflexion du dragon il regarda l'homme il avait une carrure ordinaire ,des cheveux noirs courts et des yeux verts foncés.Le dragon finit par dire:

(hj: désolée du retard je ne recevais plus de notifications..)


Kamilia baissa la tête, honteuse, lorsque le demi-elfe la traita de folle. Mais elle ne savait pas ce qu'était un dragon! Ce n'était pas de sa faute si ses parents ne lui avaient qu'enseigné seulement le mot! Et en plus, elle ressentait la colère qu'elle inspirait au dragon et cela l'attristait infiniment plus. Ce qu'elle pouvait être une vraie gourde!

Kamilia se tut pendant tout l'échange entre le dragon et un être quel n'avait pas aperçu jusqu'à ce moment. Le demi-elfe prit de nouveau de la parole, mais pour parler aux deux autres présents. Voyant une accalmie, la jeune elfe décida de réparer son erreur.

Elle s'approcha doucement du groupe et se dirigea d'un pas timide vers le dragon. Arrivée devant la créature ailée, Kamilia s'inclina.

-Je....je ne voulais nullement vous insulter. C'était aucunement mon intention. Je...je suis une jeune elfe qui vient de quitter la sécurité de la chaumière familiale et je ne connais rien de ce monde. Mes parents ont mentionné le mot ''dragon'' une fois quand j'étais petite, mais ne m'ont jamais rien dit, jamais rien décrit de ce que vous êtes en fait. Mon ignorance vous a blessé et veuillez accepter mes excuses les plus sincères.

Kamilia espérait que ce qu'elle venait de dire n'était pas encore dit de la mauvaise façon...