Ne jamais prendre une dragonnière par surprise [Pv Dark]

Sujet: Ne jamais prendre une dragonnière par surprise [Pv Dark] 15.06.11 20:41

Des feuilles, des buissons, des arbres. Pas un bruit. Le vent glisse entre les branches, imperceptible. Du ciel, seuls de rares rayons de soleil parviennent à franchir la barrière verdoyante du Du Weldenvarden. Des percées dans le feuillage laissent se dessiner de multiples cercles lumineux à la surface du sol. Au loin, un ruisseau poursuit sa course lentement. Aucun animal ne daigne s'y désaltérer, aucun animal ne semble d'ailleurs présent en cet instant. Les oiseaux se dissimulent dans la pénombre des branchages, chantant une petite note de temps à autres. Tout est si silencieux. La nature s'est endormie, bercée par le début de l'après-midi. Les elfes, eux, restent cloîtrés en ville, loin des profondeurs des bois. Mais il faut leur pardonner : en ces temps troublés, un peu de repos est tout ce qui permet d'oublier les atrocités que la magie ancestrale de ces lieux s'efforce de repousser jours après jours. Les douceurs de la nature restent inaltérables ici. La forêt est toujours paisible, loin de l'agitation du monde, loin des guerres. Si seulement toute l'Alagaësia pouvait bénéficier de cette plénitude dont le Beau Peuple peut se délecter depuis des millénaires. Mais par l'action de l'Empire, de son roi perfide, cela ne restera qu'un privilège accordé aux elfes. Et le Du Weldenvarden, protecteur de ce peuple sans âge, se garde bien de partager sa bénédiction avec les Hommes. Ils ne sauraient lui en être reconnaissants, eux qui sont aveuglés par les plaisirs futiles d'une vie si éphémère. Néanmoins, qu'importe. La forêt reste impartiale, plongée dans son sommeil. Sommeil dont aujourd'hui encore, elle profite dans un silence placide.

Toutefois, ce fut sans compter sur la silhouette féline qui zigzaguait entre les troncs massifs ancrés dans la terre. Rapide comme l'éclair, elle évitait les obstacles les uns après les autres. Par une seule branche, de n'importe quelle épaisseur qu'elle fût, ne parvint à effleurer le corps élancé traversant les bois. Sa course effrénée ne trouvait pas sa fin, impossible à stopper. Seul le frottement du vent contre la peau signalait la présence de l'elfe. Car il s'agissait d'une elfe, assurément. L'oreille pointue qui émergeait au-dessus d'un flot brun et long de cheveux ondulés en étant la preuve principale. Elle était vêtue d'une tunique de cuir à la manufacture exemplaire, digne des grands couturiers de son peuple. Sur le haut de ses cuisses, une fine jupette de tissu vert-pomme sautillait allègrement à chacun de ses pas chaussés de bottes à lacets elles aussi en cuir épais et résistant. La respiration de la jeune femme était imperceptible, se confondant avec le souffle de la brise. Pas une goutte de sueur ne venait perler sur son front tandis que ses yeux, deux abysses d'un bleu profond, étaient rivés droit devant. L'elfe avançait ainsi, sans faillir dans son allure toujours soutenue. D'un bond élégant, elle enjamba le ruisseau dormant, sans qu'une seule larme d'eau ne viennent l'éclabousser. Lorsqu'elle posa de nouveau pied à terre, elle reprit sa course.

*- Où sont-ils donc passés...?*

Elenoy scruta les alentours avec attention. Elle sentait une présence malveillante qui rôdait non loin de là. Ses sens en alerte, elle ne baissait pas sa garde. Pourtant, aucune arme ne résidait dans le creux de sa main. Le fourreau pendant à sa hanche conservait toujours l'épée dont elle ne se séparait jamais. Seule au beau milieu de la forêt, elle ne ralentit pas son allure, bien déterminée à trouver ce qu'elle cherchait. Fort heureusement, l'objet de ses recherches avait sûrement perçu ses supplications sourdes. Alors qu'aucune autre présence ne se manifestait, la guerrière sortit subitement sa lame qui sommeillait à ses côtés. L'arme siffla une première fois dans le vide alors que la dragonnière en profitait pour se retourner. Une fois qu'elle eût pivoté son corps à 180°, elle empoigna le pommeau à deux mains, chose qu'elle faisait très rarement à l'ordinaire. Sa force décuplée, elle tourna encore et trancha une nouvelle fois ce qui paraissait n'être que le vent. Or, une silhouette apparut à l'endroit même où son épée avait pourfendu le néant. L'homme armé qui s'était matérialisé s'écroula, avant de disparaître aussi vite qu'il était venu. La bretteuse, quant à elle, continua sur sa lancée. Son arme bondit d'une main gantée à l'autre. Lorsqu'elle reprit une place correcte, fermement tenue entre les doigts d'Elenoy, la lame monta avec violence de bas en haut. Une nouvelle fois, le coup fit mouche sur une seconde silhouette qui se matérialisa une fois touchée. La reine juvénile, imperturbable, se décala rapidement de trois pas sur le côté gauche. En même temps, elle sortit un poignard de sa sacoche accrochée à la ceinture de sa tunique. La dague fut projetée plus loin pour se planter dans un arbre. Au passage, une troisième personne, touchée à la tête, reçut le même sort que ses prédécesseurs. Soudain, l'élémentariste sentit une aura menaçante derrière elle et qui fonçait dans sa direction. Elle attendit une seconde, puis deux, avant d'exécuter un salto arrière. Sa jambe tendue percuta la tête d'un quatrième homme apparaissant une fois touché et qui s'étala sur le sol de tout son long. Sans lui laisser le temps de se relever, la guerrière planta son épée dans le dos de la personne inconnue, qui s'évanouit elle aussi. Lorsqu'elle se redressa, la position altière, Elenoy lâcha un soupir de contentement.

- Rien de tel qu'un combat contre des faiths pour s'entraîner, déclara-t-elle à voix haute en secouant sa chevelure brune.
*- Et comme toujours, tu dois pimenter la chose en les rendant invisible, répondit la voix de Miremel dans l'esprit de sa protégée.*

Pour seule réponse, la grande dragonne eût droit à un "oui" affirmatif. Pour la jeune femme, c'était devenu le seul moyen pour corser ses entraînements, à défaut de pouvoir se battre lors d'un véritable duel. Grâce à cela, ses réflexes s'étaient accrus à un point difficilement égalable.

*- Bien... Dans ce cas daigneras-tu me rejoindre désormais ? S'enquit la dragonne qui se trouvait non loin de là, à une centaine de mètres de la bretteuse.*
*- Avec plaisir. J'ai besoin de me désaltérer sur-le-champ après toute cette agitation.*

Passant une main dans ses cheveux, la reine ferma les yeux un instant. Elle sentit toute la forêt autour d'elle qui lui parlait, l'emplissant d'une profonde sérénité. Et alors qu'elle s'apprêtait à ranger son épée dans le fourreau lui étant destiné, Elenoy fut surprise de sentir une présence, réelle cette fois. Son regard se rouvrit aussitôt au monde qui l'entourait. Incapable de localiser cette entité et de sonder ses intentions, elle stoppa son mouvement, les doigts serrés sur le pommeau de l'arme. Ce ne fut que lorsqu'elle comprit que la dite présence se trouvait à deux mètres derrière elle, s'étant approchée sans le moindre bruit, que la dragonnière réagit. Comme elle l'avait fait précédemment, sa lame siffla, prête à toucher l'inconnu. Pourtant, ce fut la guerrière elle même qui stoppa son mouvement lorsqu'elle aperçut la personne qui avait osé la surprendre.

Dans le fin fond de la forêt du Du Weldenvarden, un homme avait établit domicile pour retrouver le droit chemin. Pour redevenir ce qu'il était. Cet homme c'est Darklegolas, le gardien du Diable, c'est comme ça que certain Impériaux l'avaient surnommé. Surement à cause du fait qu'il soit habité par le Diable lui même. Le droit chemin, il s'en était égaré depuis longtemps, se privant de tout, ses amis, son clan natal, tout ça, pour suivre sa grande soeur Malthinae, c'est elle qui l'avait conduit sur ce chemin glissant, cette longue et lente descente au Enfer, mais il l'aimait plus que tout quand même. Il ne pouvait pas lui en vouloir, elle était de son sang. Il s'était donc replier dans le Du Weldenvarden pour revenir du bon coté, du coté de ce qui crève pour protéger cette terre, pour la libéré de ce fléau qu'est l'Empire. Quand il avait rejoint les rang de cette armée, c'était pour une simple mission qui l'a causé à sa perte. Rejeté des siens il était partit loin, pour ce faire oublier de tous et peut-être revenir sur ces terres temps que Héros et non de Démon.

Dark avait retrouvé le droit chemin, il avait appris à contrôler son démon et non l'inverse. Pour ça il avait dû aller chercher au plus profond de lui. Deux longue années en s'entrainer. Deux longues années dans le noir. Car oui, Darklegolas s'était bandé les yeux d'un épais morceau de tissus violet, il s'était bandé les yeux pour ne plus voir le déclin de ce monde. Se priver d'un sens pour développer les autres, c'est ce qu'il avait fait, et ça avait porté ses fruits. Il utilisait sa "Vision Intérieure". Sa vision était en faite dû uniquement à son ouïe, tous les bruits qui l'entouraient créé une sorte d'image. Comme une chauve-souris.

Une épée apparut dans sa main droite, il leva sa main gauche pour créer du vent, des feuilles tombèrent des arbres, alors d'un geste rapide et sur, il s'élança et trancha chaque feuille en plein milieu. Deux années dans le noir pour ce résultat. Soudain, il crut entendre un "tu es fin pret" dans le vent. Un sourire se dessina sur son visage. Il partit pour retourner au près des Vardens. Soudain, il entendu des bruits de pas, très léger mais son ouïe était si développer qu'il avait put les percevoir . Il se cacha dans l'ombre et fit disparaitre son aura, on ne pouvait le repérer que s'il le souhaitait. C'était Elenoy, la Reine des Elfes, la femme qu'il aimait mais à qui il n'avait jamais osé lui déclarer sa flamme de peur de se faire remballer bien comme il faut. Dans sa tête se dessinait le visage de la belle Elfe. Il l'observa dans l'ombre finir son exercice. Quand elle eut fini et qu'elle allait remettre son épée dans son fourreau, il décida de se rendre "visible" et de s'approcher de la Reine, quand il fut assez pret il murmura un "Elenoy" tout en tendant la main vers elle. Cette dernière se tourna brusquement vers lui et voulu lui mettre un coup d'épée quand elle stoppa son geste en voyant qu'il s'agissait de Darklegolas. L'Ombre n'aurait même pas cherché à ce défendre car il aurait mérité son sort. Il espérait ne pas avoir blessé le Reine en faisant répendre la nouvelle de sa mort. Il lacha de nouveau un "Elenoy" cette fois-ci l'Elfe avait pû l'entendre.

L'Ombre posa son genou droit à terre et baissa la tête. Il ne pensait pas tomber sur elle et ne savait pas comment réagir. Et surtout, il ne savait pas comment elle allait réagir. Des larmes se mirent à couler le long du visage de l'Ombre et il laissa échapper un "Pardonne Moi". Il ne savait pas si elle pensait avoir en face d'elle un fantôme ou un être bien réel. D'un coté ça ce comprend, il devait être mort pour elle. Et puis au cours de ces deux années dans la forêt il avait changé, une énorme cicatrice parcourrait son visage du front jusqu'à la joue au niveau de la bouche du côté droit et une autre de l'épaule gauche jusqu'à son bassin.

"Je ne suis pas mort."

Fixant d’un regard méfiant la personne qui se tenait face à elle, Elenoy ne daignait pas même abaisser son arme. Ses sourcils s’incurvaient en une expression de mécontentement, et c’était compréhensible. Deux ans s’étaient écoulés, sans la moindre trace de l’ombre. De par sa disparition, il avait été compté pour mort : une perte de plus parmi ses amis. La jeune femme ne comptait plus les proches qui s’éclipsaient les uns après les autres. Et par leur absence, ils créaient chacun un vide dans son âme, que personne d’autre ne pouvait combler. Ils partaient et elle, restait là, toujours debout dans ce monde sans autre loi que la mort inéluctable. Cette immortalité que le destin lui offrait, ce corps toujours jeune que sa nature d’elfe conservait… Pourquoi avait-elle droit à autant de faveurs ? Quelle souffrance de voir ses compagnons défaillir sous le joug de l’Empire en la laissant indemne, toujours prête à combattre. Incapable d’empêcher ces tragédies, la dragonnière se devait ainsi d’être forte, et ce afin de faire honneur à ceux n’ayant pas eu la chance dont elle faisait constamment preuve.
Ce ne fut qu’après quelques instants de réflexion que la guerrière fit pivoter sa lame, collant le plat de l’épée sur le cou de Dark. Ses yeux azurés le dardaient sans ciller, attendant que des explications franchissent le seuil de ses lèvres d’ombre. Malheureusement, l’attente fut inutile, car de frêles excuses et un « je ne suis pas mort » furent les seules choses que l’ex-Varden fut à même de prononcer. Elenoy s’attendait à plus, à plus que ces vagues explications dites sans grande conviction. Toujours silencieuse, elle inspecta alors le corps meurtri de Dark. Il était couvert de cicatrices, la peau pâle mais pourtant il semblait en bonne santé ; du moins, en apparence.

- Tu ne parais pourtant pas plus vivant que mort, rétorqua-t-elle sans le quitter des yeux.

Si elle pouvait garder autant de contrôle sur ses réactions, c'était uniquement car Dark n'était pas le premier à réapparaître comme par enchantement. D'autres cadavres ambulants s'étaient déjà représentés devant elle, et ce plus d'une fois. Drizzt en avait été le meilleur exemple. Et grâce à lui, elle avait perdu l'effet de surprise, ou même la joie inconditionnelle de retrouver un proche : cela lui ayant causé beaucoup de torts par le passé. De même, Miremel, qui observait la scène par les yeux de sa protégée, ne broncha pas quand elle reconnut l'ombre. Elle n'avait jamais été très proche du Varden, qu'elle considérait simplement comme un ami de la bretteuse. En tant qu'il ne la faisait pas souffrir, elle acceptait sa présence, voilà tout. Calmement, Elenoy finit par retirer son arme de la peau glacée de Dark. Elle la rengaina, considérant désormais qu'elle était inutile. Lorsque la lame eût reprit sa place dans le fourreau à sa hanche, elle inclina la tête en direction de son ancien compagnon. Une foule de questions se pressaient dans son esprit. Pourquoi avait-il laissé se répandre la nouvelle de sa mort ? Pourquoi resurgissait-il soudain du passé sans même se justifier ? Et tant d'autres, qui restaient sans réponse valable. L'élémentariste hésitait sur l'attitude à adopter. Partagée entre l'envie irrésistible de sermonner son allié et celle de lui exprimer son soulagement de le savoir sauf. Incapable de se décider, elle gardait une distance raisonnable entre elle et l'Ombre immobile. Les larmes versées parvenaient néanmoins à l'émouvoir, atténuant une quelconque colère. Quoi qu'il ai subit ces dernières années, Dark se montrait honteux de son propre comportement. Toutefois, cela ne suffisait pas pour implorer le pardon de l'elfe. Elle n'était pas prête à effacer deux ans d'absence et de mensonges en un claquement de doigts.

- Que me veux-tu Dark ? Finit-elle par demander, l'épargnant des milliers d'autres interrogations qui se bousculaient dans sa tête. Deux ans que tu as feint ta mort et te voilà devant moi, émergeant de nulle part.

Il ne la regardait même pas. Agenouillé de la sorte, tel un chevalier servant, il se faisait bien bas. Comme il ne semblait pas vouloir se redresser, peut-être par peur d'une réelle confrontation avec son interlocutrice, cette dernière s'avança d'un pas vers Dark. Elle l'obligea à se relever, voulant le regarder dans les yeux. Elle le sondait de ses pupilles bleutées, imperturbable. Elle y vit tout le regret d'un homme blessé et seul. D'un geste vif la dragonnière retira ses mains qu'elle avait précédemment posé sur les épaules de l'ex-Varden. Un soupir vint ponctuer sa lassitude grandissante. Tout était si compliqué à présent...

- Ne quémande pas mon pardon de la sorte, sans un mot de plus. Je n'ai rien de concret à te reprocher sur l'heure, pourtant je ne puis oublier toute cette mystification que tu as su monter autour de toi.

L'ombre releva la tête quand la Reine l'obligea à le faire, il montra son visage, un énorme cicatrice la parcourant et les yeux bandé par un morceau de tissus violet foncé. Il devait vraiment lui dire pourquoi il était parti, même s'il ne pensait pas qu'Elenoy puisse le comprendre sachant qu'elle était jamais tombé aussi bas du coté des ténèbres. Il allait tout faire pour bien lui expliquer. Une phrase d'Elenoy claqua dans l'air, comme un coup de tonnerre.

- Ne quémande pas mon pardon de la sorte, sans un mot de plus. Je n'ai rien de concret à te reprocher sur l'heure, pourtant je ne puis oublier toute cette mystification que tu as su monter autour de toi.

-Ma pseudo mort était juste pour que l'on m'oublis. Je me suis retiré dans ton pays pour me "purifier" et apprendre à controler parfaitement mon démon. C'est chose faite, mais tu n'aurai pas dû me croiser aujourd'hui. J'aurai préféré que tu apprenne mon retour par des rumeurs, du genre qu'un "guerrier était venu pour purifier ces terres de la corruption" et qu'un jour tu veuilles rencontrer cet homme. Et au premier abord tu n'aurai pas reconnu mon aura, car maintenant je suis capable d'en avoir "deux". Je peux en avoir une "pure" comme la tienne, mais je garde mon aura "démoniaque" malgré que je cherche à la cacher au maximum.

Dark fit apparaitre ses nouvelles armes un braquemart dans lequel il pouvait injecter de sa magie et une de mini bouclier d'environ 20cm de diamètre, qui s'agrandissait quand il y envoyait de l'énergie. Il déposa tout ça à terre.

- Je sais pas si tu as était tenu au courant, mais il y a quelque temps, il y a eu un vol dans la forge royale, c'était moi. Et je me suis forgé ça, donc maintenant je te rend ce qui t'appartient.

Darklegolas tourna le dos à Elenoy quelques secondes avant de ce retourner vers elle de nouveau. Il posa son visage sur la dragon, qui soit dis en passant n'avait jamais vraiment apprécier l'Ombre. Le jeune homme reporta son attention sur la jeune femme. Il enleva le bandeau qu'il avait sur les yeux et la fixa les yeux dans les yeux. L'Ombre ne s'attendait pas à ça, il ne pensait pas qu'Elenoy l'avait rayé de son coeur aussi facilement.

-Si tu veux savoir pourquoi je porte ce bandeau, c'est uniquement pour cacher de ma vue le chaos qu'est devenu ce monde et pour cacher ma tristesse au monde. Et si tu veux savoir pourquoi je l'ai enlevé, c'est simplement pour admirer et contempler la plus belle créature que Mère Nature ai créée dans ce monde. Toi.

L'Ombre sentit des présences, il savait parfaitement que la Reine était toujours suivit par des espions Elfe pour savoir si elle ne courrait aucun danger. Darklegolas se tourna et commença à avancer. La jeune femme le regarda partir, il ne savait pas ce qu'elle ressentait, puis il entendu un "Dark.." plein de tristesse. Elenoy l'avait appelait d'une voix triste, il ne savait pas pourquoi. L'Ombre continua a avancer, peut-être espérait-il que la Reine des Elfes lui courre après pour lui dire que c'était pas grave,qu'elle ne lui en voulait pas, mais il savait parfaitement que c'était impossible. L'Ombre s'arreta un instant et réfléchit à une chose stupide à faire. Non, ce n'était pas une bonne idée, il connaissait presque par coeur les réactions d'Elenoy. L'Ombre disparut quelques secondes et réapparut juste devant la Reine des Elfes, la prenant dans ses bras comme pour la proteger, pour lui montrer qu'il la protègerai toujours, posant sa tête sur l'épaule de la jeune femme il murmura "Pardon Elenoy. Je t'aime." . Malheureusement, Dark avait bien prévu son coup, il savait que dès qu'Elenoy se sentait en danger, elle sortait une arme et elle n'avait pas faillit à ça. Le temps qu'il la prenne dans ses bras, elle avait sortit sa dague et l'avait plantée dans le torse de l'Ombre qui avait continué son idée jusqu'au bout. Il la tenait dans ses bras, une dague dans le torse, il s'en moquait puisqu'il était auprès d'elle.

HRPG : Pour te prouver à quel point j'ai plus de vie avec le taff, vois l'heure à laquelle je poste.

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