A la frontière du désert [libre]

Azuria était à cheval à la frontière du désert du Hadarac. Elle était en route pour retourner au Surda, son pays. Cela faisait une semaine qu'elle était partie d'Aberon en abandonnant ses fonctions de reine. Assise en amazone sur la selle, elle fixait l'horizon d'un regard calme et mystérieux. Habillée d'une cape noire, elle avait rabattu le capuchon malgré la chaleur du désert. Après tout, on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber. Deux jours plus tôt, elle avait croisé le chemin de quelques soldats empiriens à qui elle avait habilement faussé compagnie. S'ils l'avaient harcelée plus longtemps, elle aurait été dans de beaux draps. Fort heureusement, son couronnement n'avait pas encore traversé toute l'Alagaësia et de simples soldats en vadrouille ne devaient pas être au courant. Les seuls personnes à le savoir était bien sûr le Surda et ses alliés. Peut-être l'Empire le saurait-elle d'ici quelques jours...

Refoulant ses pensées, la magicienne reprit soudain connaissance, sentant un vent du désert caresser sa peau. Peut-être était-il temps de s'arrêter. Le cheval qui la supportait inlassablement depuis le début de son voyage commençait déjà à s'épuiser. Le pauvre, il n'avait guère eût le temps de se reposer la nuit dernière et il devait mourir de soif à présent.

*- Si seulement il y avait une oasis non loin... Je pourrais me reposer un peu ainsi que Tempête.*

Après cette pensée, Azuria talonna dans les flans de sa monture afin de s'éloigner de cet endroit. S'il y avait quelque part une oasis, ce n'était sûrement pas ici. Elle continua alors sa route, ne pouvant rester indéfiniment dans le désert. L'après-midi était déjà bien entamé et il lui restait donc un long chemin avant que la nuit ne tombe.

Au bout d'une heure, la jeune femme finit par trouver ce qu'elle cherchait : une oasis. Elle se trouvait à sa gauche, l'obligeant à changer de direction. Elle dût donc tirer sur les rênes pour que Tempête daigne tourner. A peine eût-elle fait cela que l'animal équin fut effrayé par une ombre au loin, venant sûrement de l'oasis. Ne cherchant pas à savoir ce qu'il se passait, il se cabre, faisant ainsi tomber sa cavalière qui se croyait seule. Néanmoins, elle pût réagir à temps et rattrapa le cheval avant qu'il ne s'enfuit. Tandis qu'elle lui flattait doucement l'encolure pour le calmer, la surdane se tourna vers l'ombre qui se dessinait face à elle... Le soleil l'aveuglait et il lui était impossible de discerner la personne non loin d'elle.

- Vous avez fait peur à mon cheval, fit-elle remarquer en haussant la voix pour être entendue.

Je venais à peine de rejoindre les rangs des surdanes que l’on me dit que la reine étais en retard, car elle était partit quelle temps en Alagaësia. Donc comme mon devoir de chef de la garde royal étais de protéger la reine, je me devais de la rejoindre pour l’escortais jusqu’au Surda. Je pris alors mon cheval qui est d’un blanc magnifique qui se nomme « falkan » et je partis à la recherche de ma reine. Pendant que falkan me conduisais en direction de l’Alagaësia je regardais ma carte pour évaluer le chemin que la reine Azuria devais prendre. J’avais fait mes calculs et je pris la direction du désert du Hadarac. Le voyage dura presque cinq jour pour allais jusqu’au désert. Mon cheval était assoiffé tout comme d’ailleurs, alors je me mis en route vers une oasis le plus proche. Lorsque je vis enfin une oasis je descendis de falkan pour m’approvisionnais d’eau. Non loin de moi je vis une silhouette se dessinais de l’autre côté de l’oasis, je pris mon arc et mon carquois au cas où ce serai un soldat de l’empire ou pire encore. Plus je m’approchais de la silhouette plus je m’apercevais que l’homme ou la femme était à cheval. J’encochais donc une flèche à mon arc lorsque le cheval se cabra et fit tomber son cavalier, mais celui-ci le rattrapa. Furieux dans son regard l’individu me demanda :

- Vous avez fait peur à mon cheval, fit-elle remarquer en haussant la voix pour être entendue.

Surpris j’avais à faire à une femme. Pour calmer cette femme je lui demandai si elle avait vu une personne dans les alentours et lui demanda son nom :

- excusez-moi, madame mais est-ce-que vous auriez vu quelqu’un par hasard ? Et si cela ne vous dérange pas, je voudrais savoir comment vous vous appelais ?

Méfiante, Azuria resta tout d'abord muette aux interrogations de l'homme. Alors qu'elle se décalait légèrement pour ne plus être aveuglée par les rayons du soleil, elle remarqua qu'il tenait un arc. Il se tenait en position défensive et était prêt à décocher sa flèche au moindre mouvement suspect. Toutes ces conditions réunies n'incitaient pas à la confiance. C'est pourquoi, un peu méfiante, la jeune femme se rapprocha de son cheval, gardant une distance plus que raisonnable entre elle et son interlocuteur. Toutefois, elle accepta de lui répondre. Après tout, même si elle lui donnait son nom, un voyageur solitaire ne devait pas être au courant des agissements du Surda. De plus, elle portait toujours le capuchon qui empêchait quiconque de discerner les traits de son visage.

- Je n'ai pas croisé une seule personne depuis que je traverse le désert. Nous sommes à des kilomètres de toute présence humaine et même les nomades ne s'aventurent pas dans cette partie aride du Hadarac.

A ses côtés, la Surdane entendait la respiration rauque de son cheval blanc. Il était à bout de force et une minute de plus sans eau allait lui être fatale. Malgré cela, l'inconnu empêchait tout accès à l'Oasis : il fallait passer près de lui pour s'en approcher. Bien que réticente, la magicienne ne pouvait pas se passer de son destrier. Il lui restait encore plusieurs jours de voyage avant d'atteindre la capitale de son pays. Et acheter une nouvelle monture ne lui plaisait pas : Tempête l'avait soutenu durant de nombreuses années.
Ainsi, prenant son courage à deux mains et toujours sur ses gardes, Azuria demanda à son cheval d'avancer jusqu'au point d'eau. Elle gardait toujours un oeil sur l'inconnu afin de ne pas être surprise par une quelconque attaque. Alors qu'elle se trouvait juste à côté de lui, elle déclara :

- Mon nom n'aura sûrement aucune importance pour vous. Mais je veux bien vous le donner. Avant cela, permettez que ma monture s'abreuve : nous avons effectué un trajet épuisant depuis hier.

Ceci dit, la jeune femme n'attendit aucun accord et continua son chemin jusqu'à l'Oasis. L'animal équin accepta l'eau limpide d'un hennissement de soulagement. Il immergea son museau et but à grandes gorgées. Suivant son exemple, la reine se baissa et plongea ses mains pour recueillir le liquide. Une fois désaltérée, elle remplit sa gourde et se redressa, faisant face à son locuteur. Dans des gestes calmes, elle porta sa main libre au capuchon qui la cachait. Elle le retira alors lentement, laissant apparaître son visage et ses cheveux blonds.

- Mon nom est Azuria Enarì, avoua-t-elle d'une voix sereine. Et vous, qui êtes-vous et que faîtes-vous au Haradac ?

Alors quand je lui est posé cette question je la vis se déplacer lentement (peut-être pour mieux me voir) alors je me mis en garde au cas où elle voudrait me prendre par surprise. C’est sur une expression de méfiance qu’elle se mit au côté de son cheval puis elle me répondit derrière son capuchon :

- Je n'ai pas croisé une seule personne depuis que je traverse le désert. Nous sommes à des kilomètres de toute présence humaine et même les nomades ne s'aventurent pas dans cette partie aride du Hadarac.

- Il est vrai que personne ne s’aventure dans cette partie du hadarac, mais je pensais que vous auriez peut-être vue quelqu’un, mais ce n’est pas grave.

Sur ça je la vis regardais l’oasis et son cheval puis dans un regard plein de détermination elle s’avança près de l’oasis pour y faire boire son cheval et vue quelle se trouvé a mes coté elle me demanda :

- Mon nom n'aura sûrement aucune importance pour vous. Mais je veux bien vous le donner. Avant cela, permettez que ma monture s'abreuve : nous avons effectué un trajet épuisant depuis hier.

Je ne lui répondis rien car je pense que cette question ne demandait aucun accord, et puis de toute façon je l’aurais laissé boire ainsi que son cheval. Les deux voyageurs buvaient énormément comme si ils n’avaient pas buent depuis des semaines. Ensuite la femme pris sa gourde et la remplit jusqu’au bord et se redressa pour se mettre en face de moi. Avec des gestes calme elle mit sa main à son capuchon pour me montrait son visage. Elle avait des longs cheveux blond doré :

- Mon nom est Azuria Enarì, avoua-t-elle d'une voix sereine. Et vous, qui êtes-vous et que faîtes-vous au Haradac ?

Lorsqu’elle me dit son nom je le retournais de mile et une façon, puis je me rappelais du nom de la reine. La reine du Surda se tenait là, en face de moi. Alors je lui annonça en me mettant à genou :

- Madame, je suis Tàurnìl Sàralondë, je suis le nouveau chef des gardes royaux du Surda. Je suis venu à vous pour vous escorté jusqu’à Aberon votre majesté.

Azuria fut légèrement surprise de voir le jeune homme s'agenouiller face à elle. Par réflexe, elle recula d'un pas, ce qui échappa fort heureusement à son interlocuteur. Ces marques de respect lui paraissaient encore étranges vu sa récente ascension au trône du Surda. Néanmoins, elle reprit rapidement contenance et s'avança, acceptant les explications de Tàurnìl. Elle acquiesça alors ses paroles d'un léger signe de tête, comprenant ce qui l'avait poussé à effectuer un tel périple. S'il était le nouveau chef de la garde royale, il était normal qu'il soit parti à sa recherche. Toutefois, cela la surprit légèrement car elle n'avait demandé à aucun noble d'avoir accès à une telle protection. Apparemment, ils avaient pris les devants durant son absence en formant une garde royale.
D'ordinaire, la jeune femme se débrouillait toujours toute seule et cela la perturba de savoir qu'elle disposait, en quelques sortes, de gardes du corps. Néanmoins, il fallait croire que c'était normal lorsqu'on était le souverain de toute une contrée de l'Alagaësia. C'est pourquoi, malgré ses doutes, la magicienne répondit en s'inclinant :

- Ravie de vous rencontrer, général. Je n'étais pas informée de votre grade et c'est pourquoi j'ai préféré rester sur mes gardes en vous voyant, pardonnez-moi.

A cet instant, la jeune reine comprit ce que la venue de Tàurnìl signifiait ; le conseil du Surda devait perdre patience et il était temps qu'elle rentre. En effet, cela faisait plus d'une semaine qu'elle parcourait les terres de l'Empire, contrées pourtant dangereuses pour une jeune femme voyageant seule. Il fallait qu'elle rejoigne au plus vite son pays afin de reprendre ses fonctions de souveraine. Eh bien... Cela risquait fort de restreindre ses libertés d'autrefois. Pourtant, même en sachant pertinemment ce détail, Azuria avait accepté. C'est pourquoi elle garda ses pensées pour elle.

- Votre route a dû être épuisante, souligna-t-elle calmement. J'espère que votre cheval n'est pas trop fatigué pour marcher jusqu'à la nuit tombée...

Ceci dit, la jeune femme retourna auprès de Tempête qui désespérait de ne trouver un seul carré d'herbe à brouter. Et comme il avait fini de s'abreuver, il commençait à trépigner d'impatience de reprendre la route. Ce soudain enthousiasme la fit sourire tandis qu'elle lui caressait doucement l'encolure.

*- Décidément, tu n'es jamais fatigué. Ne t'en fais pas, nous partons sur-le-champ.*

- Pouvez-vous être notre guide ? Demanda-t-elle en reportant son attention sur l'elfe. Je me suis très peu aventurée au Hadarac et je doute de la direction à prendre...

La magicienne mit pied à l'étrier et se hissa sur la selle de son destrier. Ce dernier renacla en bougeant un peu. Il fallut qu'elle reprenne rapidement les rênes pour l'empêcher de partir en avant et attendit que Tàurnìl lui montre le chemin à suivre.

Apres avoir dit que j’étais venu pour la raccompagner au Surda. La reine s’inclina et me dit :

- Ravie de vous rencontrer, général. Je n'étais pas informée de votre grade et c'est pourquoi j'ai préféré rester sur mes gardes en vous voyant, pardonnez-moi.

- Ce n’est pas grave, en m’inclinant, majesté, j’aurais fait la même chose à votre place. Sinon c’est pour moi un grand honneur de vous rencontré.

Après que la reine mit sa gourde dans sa hotte elle me demanda calmement :

- Votre route a dû être épuisante. J'espère que votre cheval n'est pas trop fatigué pour marcher jusqu'à la nuit tombée...

- Ne vous inquiété pas Madame, mon cheval vient de boire et je pense qu’il sera capable de marcher jusqu’à la nuit sans problème, dis-je en excisant un sourire.

Ceci dit, la reine retourna auprès de son cheval. Tendit quelle se préparé je sifflais pour mon cheval viennent à moi et s’est ce qu’il fit.

- Pouvez-vous être notre guide ? Demanda la reine. Je me suis très peu aventurée au Hadarac et je doute de la direction à prendre...

- Bien sur, dis-je en montant sur mon cheval. Par contre en vous rejoignant j’ai rencontrais des soldats de l’empire qui se dirigeaient vers la capitale de l’empire. Donc si nous prenons le même chemin que j’ai emprunté, il est fort possible que nous les rencontrions. Alors je propose que l’on se dirige vers le lac Tüdosten si cela ne vous dérange pas, bien entendu.

Sur ce je me dirigeais donc vers le lac, en regardant derrière moi je m’aperçu que la reine me suivait …

- Cela ne risque-t-il pas de nous ralentir ? Demanda-t-elle en talonnant son cheval. Il nous faudrait arriver le plus tôt possible à Aberon.

Pas de réponse. Le vent avait peut-être couvert le son de sa voix et c'est pourquoi Azuria n'insista pas sur ce point. Tempête suivit le cheval devant lui avec une certaine réticence : il l'obligeait à ralentir l'allure. En effet, lorsqu'ils étaient seuls, l'animal avait tendance à pousser quelques accélérations sans aucune raison. Très fougueux, il avait alors beaucoup de mal à tenir en place. C'est pourquoi la jeune femme était contrainte de le calmer en lui caressant l'encolure, glissant au passage quelques paroles réconfortantes. Malgré cela, elle ne pouvait se détacher de sa monture avec laquelle elle avait vécu maintes aventures. Il l'avait toujours accompagné, ce qui avait créé un lien qui les unissait plus qu'avec n'importe quel autre cheval. Tempête était un fidèle ami sur lequel elle pouvait toujours compter. Et malgré ce petit détail, le trajet se fit sans encombre. Le paysage du désert s'avérait d'ailleurs monotone, voir lassant. A leur gauche se dressaient constamment les mêmes dunes de sables à perte de vue. A leur droite, la végétation, bien que extrêmement rare, était présente ici où là vu leur proximité de la frontière du Hadarac.
Rapidement, la magicienne arrêta de scruter l'horizon pour se concentrer sur ce qui se passait devant elle. Faisant donc abstraction de ce qui se passait aux alentours, elle fixait alternativement le dos de son guide et la tête de son destrier.

*- J'espère que le voyage ne sera pas trop long, ne put-elle s'empêcher de penser. A peine reine que je faillis déjà à mes obligations. Cela risque d'être plus compliqué que je ne le croyais...*

Durant le chemin qu'ils parcoururent tous les deux, les deux surdans restèrent silencieuse. Azuria conservait son mutisme, quelque peu gênée de se retrouver avec une personne qu'elle ne connaissait pas. Toutefois, Tàurnìl était un garde royal doué de bonnes intentions et c'est pourquoi elle avait totalement abaissé sa garde, lui accordant une entière confiance. Après tout, les nobles de son pays n'auraient pas élus un homme suspect à un tel poste. Pourtant, malgré ce sentiment de sécurité qu'il lui inspirait, la reine ne trouvait pas de sujet de conversation digne de ce nom. De peur de paraître un peu trop suspicieuse, elle préféra donc se taire.
Tandis qu'elle laissait son esprit flâner, un bruit de sabots, bien que lointain, attira son attention. Intriguée, elle regarda alors au dessus de l'épaule de son guide et aperçut des cavaliers à environ cent mètres de leur position. Ils étaient encore trop loin pour qu'on puisse les distinguer, ce qui amena la jeune femme à se méfier. Par réflexe, elle porta une main à son épée, cachée sous sa cape noire.

- J'ai peur bien que notre promenade sans problèmes ne s'arrête là, capitaine, souligna-t-elle en gardant son calme.

En avançant avec mon cheval, j’entendis la reine me dire quelque chose m’est ce quelle me disais n’était pas très claire :

- Cela ne risque… pas … nous ralentir ? Il … faudrait arriver … plus tôt… à Aberon.

Avec le peu que j’ai entendu je compris le sens de la question. Elle voulait rentrer à Aberon le plus tôt possible, car cela ne faisait pas très longtemps qu’elle était devenue reine. Sur ce je lui répondis même si avec se temps je pense qu’elle ne m’entendrait peu être pas :

- peut-être, mais ce serai mieux pour évité les soldats de l’empire. Pour le retard se ne sera pas trop un problème, le conseil comprendra.

Ce voyage commencer vraiment à m’agacer, le paysage est très moche, des dunes à perte de vue à notre gauche, un peu de végétation par-ci un peu de sable par-là sur notre droite. La superbe végétation du Du Weldenvarden. Tout un coup j’entendis des bruits de sabot pas très loin derrière nous, la reine se retourne et elle me déclara avec un calme impressionnant :

- J'ai peur bien que notre promenade sans problèmes ne s'arrête là, capitaine.

Lorsqu’elle me disait cette remarque, je me retournai pour voir qui était c’est imposteur, je vis des hommes avec des capes noir et rouge. Sans me posais de multiple penser dans la tête je savais que les hommes étaient des soldats de l’empire. Sans prévenir la reine je descendis de mon fidèle destrier en prenant mon arc. Je tirais ma première flèche en visant la tête du premier cavalier et il tombât d’un coup de son cheval…

Dès que le premier cavalier fut touché, le reste de la troupe chargea en hurlant. Ils voulaient venger la mort de leur compagnon en abattant celui qui l'avait tué. Plus ils avançaient, plus il était facile de devenir leur clan. Ils portaient en effet une longue cape d'un rouge cramoisi et sur leur armure, le blason de l'Empire trônait de manière évidente. S'élevant au nombre de quatre, les soldats étaient armés d'épées sauf un, qui imita Taurnìl. Néanmoins, il ne visa pas ce dernier mais plutôt Azuria qui avait obligé Tempête à faire demi-tour. Les chevaux ennemis arrivaient au galop, n'étant plus qu'à quelques mètres de distance. Baissant discrètement la tête, la jeune femme murmura un "Jierda" qui eut pour effet immédiat de briser les jambes du destrier de l'archer. Il tomba alors lourdement à terre, stoppé dans sa course. Le cavalier fut complètement écrasé par sa monture, ce qui l'empêchait alors de nuire.
Toutefois, cela eût aussi pour effet de décupler la rage des mercenaires qui n'avaient pas ralenti. Ils fondirent sur les deux jeunes gens comme un essaim d'abeilles. Aussitôt, la magicienne dégaina son arme et dû se battre, assise sur Tempête. Fort, heureusement, elle maîtrisait le combat à cheval qu'elle avait appris durant son enfance. N'étant plus que trois, les soldats empiriens s'étaient partagés en deux groupes : deux s'occupaient de Taurnìl tandis que l'autre se battait avec la reine. En effet, ils la considéraient comme une faible menace comparé à l'elfe qu'ils pensaient être à l'origine magique de la chute de leur coéquipier. De plus, comme Azuria portait encore son capuchon, ils ne l'avaient pas vu bouger les lèvres pour formuler son sort.

- Vous allez payer ! Lui cria le soldat, épée levée. On va te revendre comme esclave et laisser ton ami mourir dans le désert.

- Rassurez-vous, cela n'arrivera pas, répliqua-t-elle en bloquant l'attaque.

Le duel entre la jeune femme et le milicien ne dura pas très longtemps. En effet, ce dernier avait reçu une formation pour tyranniser de simples paysans sans aucune expérience. Se retrouver devant une épéiste digne de ce nom. C'est pourquoi au bout de quelques minutes, il plia sous l'agilité de la magicienne qui lui porta le coup de grâce. Dès qu'elle fut débarrassée de ce soldat, elle reporta son attention sur le chef de la garde royale pour voir comment il gérait la situation. Et s'il le fallait, elle était prête à intervenir en sa faveur.

Malgré le soldat mort, les autres se mirent à charger en criant comme des lions. Leur cri me fit frissonner, car s’étais la première foi que j’entendis un cri pareil. Ils étaient quatre et armée d’épée même si l’un d’eux avait un arc j’eus à peine le temps de lancé un sort que son cheval s’écroula avec un bruit sec. L’homme est mort sous le poil de son cheval. Mais cela non plus ne fit pas ralentir la course des soldats restant qu’ils descendirent de leurs chevaux. Deux se battaient contre moi et un se dirigea vers la reine. Je l’entendis dire qu’il voulue la prendre comme esclave, mais cela me fit rire. En à peine quelque minute elle se débarrassa de son adversaire, alors pour faire bref je fis la même chose en leur coupant la tête. Je fis se geste car pendant une bataille des soldats de l’empire ne craignaient pas la douleur. Je me dirigeais donc vers la reine pour lui demandais :

- Vous allé bien Madame ? Vous n’êtes pas blesser ?

Lorsque j’eus fini de posais les questions je sentis une douleur dans le dos qui me fit tomber par terre…


[hrp] dsl c'est un peu cour.

Désormais, cet espace du désert ressemblait à un champ de bataille miniature. Les trois soldats était tous étendus par terre, morts. Les deux têtes se trouvaient à proximité de leur ancien propriétaire, les yeux écarquillés sous la stupeur. Quant à celui qui s'était battu contre Azuria, il était allongé à ses pieds dans une position étrange. Le visage enfoncé dans le sable, son épée était plantée à quelques centimètres de sa main. En clair, il s'agissait d'une vision assez horrible, surtout lorsqu'on voyait la profusion de sang qui émanait des blessures mortelles des miliciens. Sous les cadavres, c'était une vraie mare vermillon qui tâchait le sable des dunes. Quant aux chevaux, ils s'étaient échappés dès que leurs cavaliers s'étaient écroulés. Ils galopaient donc de façon désordonnée dans le désert, sans aucune destination précise. Avec un peu de chance, des nomades allaient les croiser pour qu'ils ne meurent pas de faim.
Repensant à l'animal qu'elle avait blessé, la jeune femme voulut voir comment il allait. Cependant, à peine eût-elle pensé cela que Taurnil s'adressa à elle. Se tournant vers lui, elle s'apprêtait à le rassurer lorsqu'il tomba à terre. Apparemment, il était blessé et la plaie devait être assez grave pour qu'il soit dans un tel état. Aussitôt, la magicienne s'approcha de lui et enleva son capuchon pour avoir une meilleure vue d'ensemble sur la blessure. Elle se mit ensuite à genoux afin de l'examiner avec attention. Celle-ci se situait dans son dos et saignait abondamment. Emettant un claquement de langue réprobateur, elle posa alors une main sur la plaie aussi délicatement que possible.

- Ne vous en faîtes pas pour moi, je vais bien. Il semblerait que ce soit plutôt vous le blessé de ce combat, souligna-t-elle en inspectant le dos meurtrie de l'elfe. Evitez de bouger le temps que je vous soigne.

Levant légèrement la main, la reine murmura à nouveau quelques mots en ancien langage. Ses doigts furent alors illuminés d'un halo bleuté qui se répandit sur la blessure de Taurnil. Aussitôt, les bords de la plaie ensanglantée se rapprochèrent lentement. Au bout d'une minute ou deux, la dernière goutte de sang sortit de la meurtrissure entièrement guérie. Azuria se releva alors et siffla Tempête qui vint à ses côtés. Reprenant les rênes du cheval, elle attendit que le garde se relève, voulant savoir s'il était complètement remis ou non.

- Je vous conseille de ne pas faire de mouvements brusques durant deux bonnes heures, même en étant un elfe.

La douleur était insoutenable, je ne pouvais plus bouger. La reine se tourna vers moi et se mis à genou près de moi pour regardé ma plait. En même temps elle répondit à mes questions :

- Ne vous en faîtes pas pour moi, je vais bien. Il semblerait que ce soit plutôt vous le blessé de ce combat. Evitez de bouger le temps que je vous soigne.

Pendant quelle me soignait la douleur se dissipé, je senti les tendons et les muscles se ressouder pour être réparé. Après une ou deux minutes, la plait était totalement rétablit.
La reine siffla et son cheval blanc se mit au galop pour la rejoindre. Elle attendit que je me relève pour repartir. Lorsque se fut le cas elle me dit calmement :

- Je vous conseille de ne pas faire de mouvements brusques durant deux bonnes heures, même en étant un elfe.

Je fis un signe de tête pour affirmer se quelle m’a ordonnait. Mon cheval était déjà auprès de moi et je me mis en selle assez facilement malgré un petit mal de dos. Je regardais derrière moi quand je vis le champ de bataille, des corps inerte jonché le sol de sable maculé de sang. Deux têtes était séparer de leur corps ceci faillis me faire vomir.
Je dis donc à la reine de continuer notre chemin avant que des hommes de l’empire reviennent et ne les surprennes.
Avant la tomber de la nuit nous trouvâmes un coin où dormir tranquillement. Près d’une petite oasis je me mis à cueillir des plantes comestibles, car nous les elfes évitons de manger de la viande. Après avoir fais une soupe je me mis au bord de l’oasis près de Azuria.

- Madame, puis-je vous appelais par votre prénom ?

Une fois arrivés près d'une oasis, Azuria descendit de Tempête. Le cheval semblait épuisé par cette journée de marche et sa respiration était rauque. La chaleur du désert devait l'accabler car il transpirait, toute son encolure étant trempée. Soupirant, la jeune femme l'emmena vers un coin d'ombre sous les palmiers. L'animal la suivit sans résistance, trop soulagé de pouvoir se reposer un peu. Rapidement, elle lui retira la selle afin qu'il soit plus à l'aise et la posa un peu plus loin. De la sacoche cousue derrière le quartier, elle sortit la gourde qu'elle avait remplit à la dernière Oasis. L'eau était encore fraîche et lui fit un bien fou. Recueillant un peu de ce liquide entre ses mains, la Surdane s'en passa sur le visage. Puis, rangeant sa besace, elle piocha quelques fruits dans sa réserve de nourriture. Elle voulut d'ailleurs en proposer à Taurnìl mais ce dernier s'était déjà contenté de quelques rares plantes comestibles du Hadarac. Quoi qu'un peu surprise, elle ne fit aucune remarque et s'adossa au palmier le plus proche. Croquant dans une pomme, elle fut contente que son sort pour glacer la nourriture fonctionnait encore. Car lorsqu'on se retrouve dans le désert, il n'y a rien de pire que d'être affamé. C'est pourquoi la magicienne avait prévu une bonne réserve pour son voyage dans le Hadarac.
Tandis qu'elle se reposait à l'ombre des palmiers, Azuria fut interpellée par le garde royal. Elle leva alors ses yeux de saphir vers lui, quelque peu intriguée par sa question. Néanmoins, elle acquiesça d'un léger signe de tête. Après tout, depuis qu'ils s'étaient rencontrés, elle ne le lui avait jamais interdit.

- Entre nous, cela ne me pose aucun problème. Après tout, je suis une femme normale avant d'être reine de tout un royaume, souligna-t-elle en esquissant un sourire discret.

Se redressant, la magicienne retira enfin la cape qui la recouvrait depuis le début de la journée. Sous sa houppelande, elle portait une robe sublime, digne d'une princesse. Le haut était d'un rose pâle tandis que le bas, parsemé de broderies, était d'un blanc éclatant. Sur ses épaules étaient disposées des épaulettes d'or parcourues de symboles alambiqués. Le vêtement était un ensemble de détails complexes qui faisaient sa valeur. Il s'agissait, certes, d'une tenue très peu approprié pour des excursions dans l'Alagaësia mais la Surdane n'avait put mettre autre chose lors de son départ. C'est pourquoi elle se tourna vers son interlocuteur, quelque peu confuse.

- Pardonnez-moi cette robe assez extravagante, s'empressa-t-elle de dire en détournant le regard. Mais j'avais une question à vous poser... Pourquoi êtes-vous devenu garde royal pour le Surda ? Après tout, vous êtes aussi sous les ordres de la Reine des Elfes.

La reine me répondit avec une gentillesse peu commune, avec un sourire discret :

- Entre nous, cela ne me pose aucun problème. Après tout, je suis une femme normale avant d'être reine de tout un royaume.

- C’est vrai, je m’excuse d’avoir posé une telle question. Je voulais me montrer courtois.

Se redressant, la reine retira enfin la cape qui la recouvrait depuis le début de la journée. Sous sa houppelande, elle portait une robe sublime, digne d'une reine. Le haut était d'un rose pâle tandis que le bas, parsemé de broderies, était d'un blanc sublime. Sur ses épaules étaient disposées des épaulettes d'or parcourues de symboles. Le vêtement était un ensemble de détails complexes qui faisaient sa valeur. Azuria se retourna et me dit :

- Pardonnez-moi cette robe assez extravagante. Mais j'avais une question à vous poser... Pourquoi êtes-vous devenu garde royal pour le Surda ? Après tout, vous êtes aussi sous les ordres de la Reine des Elfes.

Je ne m’attendais pas à cette question, mais je repris m’est esprit et lui répondit :

- Pour moi, c’est et seras toujours un honneur de servir une cause juste auprès de vous et du Surda. J’ai donc postulais pour être au rang de chef des gardes royaux, et j’ai étais accepté. Même si je suis aussi sous les ordres de la reine des Elfes, je suis aussi sous vos ordres et cela me réjouis. Chez les Elfes, je suis magicien. Mais pour savoir une chose vous êtes vous aussi une Elfe, alors pourquoi avez-vous acceptait d’être reine du Surda ?

Azuria fut aussitôt déstabilisée par la question qu'on venait de lui poser. A vrai dire, elle avait eu le temps d'y penser depuis mais n'avait pas vraiment trouvé de réponse. Bien sûr, si elle avait choisit de devenir reine c'était parce qu'on le lui avait proposé dès son retour à Aberon. D'ailleurs, pourquoi demander cela à une personne qui n'était quasiment jamais là ? Les missions s'enchaînent, on perd le groupe et on se retrouve absent dans les rangs pendant plusieurs mois. Tout ça, c'était vite fait lorsqu'on y repensait. Prenant un instant de réflexion, la jeune femme se retourna, faisant ainsi dos à Taurnil. L'espace d'un instant, elle effleura la pointe de ses oreilles, ce qui la fit légèrement sourire. En effet, elle était une elfe et pourtant, elle commandait désormais tout un peuple d'hommes. Mais après tout, de toute l'histoire du Surda, elle n'avait pas été la seule dans ce cas là. Normalement, par leur fierté, les surdans auraient dû refusé son ascension au trône. Mais les alliances entre le Du Weldenvarden et la contrée sud de l'Alagaësia avait sûrement annihilé les anciennes traditions. Allez savoir, ce monde était secoués par de profonds changements depuis un moment...
Baissant la tête, la magicienne réfléchit un long moment, choisissant ses explications avec soin. Toutefois, ses pensées étaient embrumées et l'empêchaient de se concentrer convenablement. Pendant ce temps, un silence s'installa dans l'Oasis. Seuls les chevaux étaient sources de bruit avec leur respiration plus grave que celle des deux elfes.

- J'ai accepté cette responsabilité... pour lui, déclara soudain la Surdane.

Inclinant la tête vers son interlocuteur, Azuria le fixa de son regard bleuté. Bien sûr, il ne devait pas savoir de qui elle parlait. Si son adhésion au Surda était chose récente, il ne devait pas le connaître. En effet, cela faisait déjà deux dynasties, courtes soient-elles, qu'il avait gouverné son pays avec ferveur. Les anciens devaient se souvenir de lui. D'ailleurs, la jeune femme soupçonnait le conseil d'avoir accepté son ascension au titre de reine seulement à cause du lien qui les avait unit tous les deux.

- Link d'Hauteville, ancien roi du Surda avant moi. Il a disparu il y a de cela un an, commenta-t-elle, sérieuse. Durant son règne, il a tout fait pour que notre royaume prospère malgré les guerres. Lorsqu'il a disparu, ses espoirs se sont envolés avec lui sans que l'autre roi n'en prenne compte. Je me devais de rectifier cette erreur.

Reportant sur la surface lisse de l'eau à proximité, la magicienne s'avança légèrement et s'arrêta à quelques centimètres du bord. Puis, elle s'assit et contempla le reflet de la lune qui apparaissait entre les étoiles illuminant le ciel. Parler de ça ne l'enchantait jamais ; Link lui manquait. Mais cela, c'était une chose qu'elle ne pouvait avouer à qui que ce soit. Personne n'avait besoin de le savoir à présent.