Atterrissage désastreux ( PV Elyara )

Maela volait. Elle adorait voler, sentir le vent couler le long de ses ailes, et son esprit aller et venir incessamment, plein d’ivresse et d’idées révolutionnaires. Comme tous les jeunes dragons, sa tête était remplie d’idées irréalisables.
Son but était de retrouver son dragonnier. C’était tout. Elle ne savait pas comment cette idée lui était venue. Elle préférait pas y penser.

« Cet endroit semble si calme, si désert. » Pensa t elle en scrutant l’horizon. Même en hauteur, elle ne voyait pas la fin de ce territoire infini : le désert du Hadarac. Cela lui donnait le tournis, un petit mélange entre l’anxiété et l’émerveillement.
Ouvrant son esprit, comme elle savait le faire naturellement depuis sa naissance, elle perçut la vie d’une multitude de petites bestioles qui pullulaient dans le sable.
« Pas si désert que ça finalement. » se dit elle avec une pointe d’agacement.
Tous les bons rêves ont une fin.

En montant plus haut, elle aperçut une minuscule tache sombre au loin. Curieuse, elle étendit son cou, puis s’apercevant que ça ne l’aiderait pas beaucoup, elle laissa fondre son esprit sur la personne. Elle se heurta à un mur.
« Je n’aurais peut être pas dû. Tant pis. Ce qui est fait est fait. » Se dit elle.

Puis elle ajouta pour elle dans un coin de son esprit :
« J’espère ne pas me faire un ennemi pour ma première rencontre. »

La petite dragonne blanche rabattit ses ailes, puis fondit vers le sable, en un mouvement de majesté. Un instant, un court instant, elle se dit :
« Tiens… je n’ai jamais atterri de ma vie.
Ca ne doit pas être si compliqué que ça. »

Son enfance ne lui avait pas permis de voler, enfermée dans une pièce close. C’est pourquoi son magnifique atterrissage se transforma en cauchemar. Elle ouvrit les ailes désespérément tout en courant le plus vite possible de ses grandes pattes, et pendant un moment tragique, elle crut qu’elle arriverait à s’arrêter, mais elle atterrît lamentablement avec la tête dans le sable.

Se redressant, elle aperçut quelqu’un qui la regardait avec des yeux écarquillés.
Ce n’était pas une humaine, elle l’avait compris dès qu’elle avait effleuré son esprit. Des grandes oreilles, des yeux fins comme du cristal : il n’y avait aucun doute sur le fait que c’était une elfe. Un brun énervé, Maela s’aperçût avec effroi que celle ci avait la même taille qu’elle.
« Patience, Patience… La taille ne fait pas l’esprit.

Redressant sa tête en essayant le plus dignement possible d’en enlever le sable, elle ouvrit ses grands yeux rouges puis étendit ses ailes blanches pour en enlever le sable.

« Excusez-moi de vous avoir surpris. Je m’appelle Maela, et je voyage pour trouver mon dragonnier.
Qu’est ce qui vous amène à traverser ce désert ? » lui demanda t elle.

Redressant son cou, elle s’aperçut qu’elle la dépassait de quelques bons centimètres.

« Et une bonne chose de résolue. » Se dit elle avec satisfaction.

( encore désolé pour le titre débile ^^'' j'avais plus d'idées ! )

Elyara marchait en direction des villages humains, de l'autre coté du desert du Hadarac. Elle traversait celui-ci d'un bon pas. C'était tres silencieux et elle aimait cette sérénité qui émanait du sable. Un jour, elle le traverserait avec Eragon. Ce serait si bien !!!

La petite elfe marchait toujours. Soudain, elle reçut un coup a la tête; Ouch, un intrus voulait la sonder. Elle renforca le mur de sa conscience et l'infiltrateur abandonna. Tant mieux. Elle ne s'était pas entrainée depuis quelque jours et se battre maintenant ne serait pas une bonne chose.

Elle ouvrit de grands yeux et scruta l'horizon. Pas un animal, rien. Pas meme un aigle survolant son territoire en quete d'un repas... mais ? Si, il y avait bien quelque chose. Un aigle d'ailleurs. La bete fondit sur elle. Elle recula. La chose grossissait en s'approchant.

Elyara se rendit compte tout a coup que ce n'était pas un aigle. Non, cette masse était un dragon. Blanc comme la neige. Les yeux rouges. C'était un dragon Albinos. Elyara le contempla. Il était plutot gros. Mais, du fait qu'il ait creusé un enorme trous en tombant, il semblait crouire que la jeune elfe le dépassait.
Le dragon prit la parole pour s'expliquer :

« Excusez-moi de vous avoir surpris. Je m’appelle Maela, et je voyage pour trouver mon dragonnier. Qu’est ce qui vous amène à traverser ce
désert ? »

Apparement, le dragon était une dragonne. Une jeune dragonn curieuse et vive. Tout le contraire de Elyara. Elle, était réservée et timide. Curieuse, peut être. Elle pris son courage a deux mains et tenta de donner une réponse cohérente :

« Bonjour Maela !!! Je, je suis El... Elyara. Je voyage pour trouver quelqu'un... Vou... Voulez-vous que nous fassions route ensem... ensemble ? » Barbota-t-elle.

Elle rougit. Demander ça comme ça... De plus, la dragonne lui disait quelque chose. Ce n'était pas important.

(Mais t'inquiete, c'est parfait )

Les yeux de Maela étincelèrent quand Elyara rougit, puis elle dit en esprit avec une voix guillerette:

« Bien sûr que j’accepte de voyager avec…toi. Pour un temps en tout cas. Je te suis ! Par où voyages tu ? »

Maela s’était vite rendu compte que l’elfe préférait garder pour elle son passé. Elle ne la questionnerait pas.

* Enfin, j’essaierais. * se promit elle.

Pour ne pas retarder la marche d’Elyara, la dragonne choisit de s’envoler, après avoir assuré à l’elfe que son n’atterrissage n’était qu’un accident.

* Tout se pa-sse-rra-bien ! * Ânonna t elle pour se donner du courage.

Elle s’envola, mais resta à proximité d’Elyara pour pouvoir discuter avec elle. Elle était encore trop petite pour pouvoir porter une personne.

C’était vraiment bizarre, mais la présence d’Elyara lui disait quelque chose. Peut être l’avait elle rencontré quelque part, de vue du moins.

Maela choisit volontairement de ne rien dire sur son passé, mais, curieuse comme elle l’était, elle ne put s’empêcher de demander si Elyara était une habitante d’ Ellesmera, vu son appartenance à la race elfe.
Après un petit temps de pause, où ni l’une ni l’autre ne disait rien, Maela dit :

« Tu sais, quand je t’ai vu, j’ai cru que tu étais une ennemie, et je m’apprêtais à te combattre. Mais j’ai foncé sur ton esprit, tu m’as bloqué.La puissance qui s’était dégagée de son esprit m’a déstabilisé. Elyara, tu pratiques la magie ? »



Montant plus haut, elle se mit à traverser les rares nuages pour se rafraîchir. Puis Maela attendit avec calme que Elyara donne des explications.

Elyara rigola intrieurement . Elle était vraiment jeune,son amie, un mois tout au plus!!! Elyara pensait qu'elle avait deux semaines...
En tout cas, le reptile ne connaissai pas les elfes. Riant toujours, elle ofrit enfin une réponse a l'ignorante étonnée :

-Oui, je pratique la magie. Apprend, jeune dragonne, que tout les elfes le savent. Je connais tout l'aancien langage mieux que personne. J'ai longuement étudier pour y arriver. Demande moi, et je te montre.

Elyara aimait vraiment la petite dragonne blanche. Elle avait l'impression de l'avoir toujours connue. Comme si elle était... un bout de son coeur. Non, c'était impossible. Une question efleura l'esprit d'Elyara. La dragonne n'était pas sauvage. Mais ou étais son dragonnier ?

-Dit moi Maela, tu n'es pas sauvage; Alors, ou es ton dragonnier ? Tu en as surement u. Ou bien sur, une dragonniere ? Ah, oui, aussi, quel age as tu ??

Le bout de choux se renfrogna. Elle atterit prit une grande inspiration.

Maela fit claquer sa queue en un geste d’agacement. Elle était peut être ignorante en bien des matières, mais Elyara paraissait la sous-estimer. Comme toujours, elle répondit avec calme :

_ Je ne sais pas quel âge j’ai. Plus de 300 ans, je crois.

Voyant l’ébahissement de l’elfe, elle partit d’un gros rire, puis, elle dit d’une voix étranglée :

_En vérité, je n’ai éclot qu’il y a un an, peut être un peu plus.

Elyara était à présent toute songeuse. En la regardant, à travers ses grands yeux rouges, Maela l’aimait de plus en plus. Ce ne serait qu’avec regret qu’elle se séparerait d’elle.

_ Tu voulais savoir, sinon, si j’étais sauvage, ou si j’avais un dragonnier.

L’elfe était aux écoutes, elle semblait très intéressée.

*Et si je lui livrais tout ? Et si…? *

Maela se décida : Elyara était digne de confiance.
Même si ça la gênait de tout lui livrer ainsi. Sa vie. Ses souvenirs. Son cœur.
Fermant les yeux, Maela s’arrêta pour prendre de l’inspiration, puis invita Elyara à s’asseoir.

_ Une courte période de ma vie, très courte, j’étais tout à la fois.
Sauvage et domestiquée, j’appartenais enfin à quelqu’un.
Triste et heureuse, mes sentiments étaient décuplés.
J’avais tout, j’étais rien. Je naissais.
Puis, l’instant d’après, on m’a tout enlevé. C’était à ma naissance.

J’ai ouvert mon œuf, il y avait un garçon. Je voulais me blottir contre lui, je ne voulais pas le quitter. Mais des larmes coulaient de ses yeux. Il a dit en fulminant :

_ Pourquoi il est comme ça ?

Ces mots ont résonné dans ma tête. Je m’en souviens encore, car je l’ai répété dans ma tête des heures et des heures. Puis il a tourné les talons et a disparut hors de ma vue.
Je ne comprenais pas. Je l’ai regardé partir, fier et arrogant, laissant derrière lui la gloire, la paix, l’héroïsme. Un dragon.

Mais ça, il ne le savait pas. Moi non plus. Pour moi, partait tous ce pourquoi j’avais attendu dans mon œuf. Tout. Mais il ne s’en rendait pas compte. Il s’en contre-fichait de me comprendre. De savoir.
Il m’a livré au désespoir, ne m’a laissé aucune chance de vivre.
Qui sait ce que j’ai pu enduré ? Qui ?...

Puis, il m’est apparu l’idéal de ce que j’aurais pu vivre. Une fille elfe, qui paraissait pleine de compassion et d’attendrissement. Elle s’est penchée pour me caresser, mais je me suis rendu compte après que ce n’était qu’un songe comme un autre. Et la réalité ne m’est apparue que plus cruel encore. »

La gorge nouée, Maela s’interrompit, avant de s’apercevoir qu’elle avait laissé deux larmes glisser sur son museau. Redressant la tête, elle rugit une chose incompréhensible, puis elle dit, la rage brillant dans ses yeux :

_Où qu’il soit, je le retrouverai, pour le tuer ou pour le rejoindre. Je ne le sais même pas où il est. Ni si il est encore vivant.
Elyara, je ne sais pas si tu le connais, mais maintenant je pense que c’est un elfe. L’aurais tu déjà vu ? Le connaitrais tu ? Tout ce que je pourrais apprendre à son sujet me serait utile.

Puis elle ajouta en reprenant une voix calme :

_C’est la première fois que je me confis à quelqu’un. S’il te plait, Elyara, ne répète ce que je viens de te dire à personne. J’ai vécu dans le camp de l’Empire. Si celui-ci venait à savoir que je suis encore vivante, et que je n’ai plus de dragonnier, il essaiera par tous les moyens de me capturer.

Puis, elle chuchota presque, en esprit :

_Merci de m’avoir écouté.

Elyara écoutait la petite dragonne. Lui aprit qu'elle avait au moins un an. C'était sans doute vrai. Elyara n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer un jeune dragon. Elle n'était donc suûre de rien. Puis, le reptile se renfrogna, et réfléchit. Tout a coup son amie lui lança un regard détérminé et lui déballa tout :

_ Une courte période de ma vie, très courte, j’étais tout à la fois.
Sauvage et domestiquée, j’appartenais enfin à quelqu’un.
Triste et heureuse, mes sentiments étaient décuplés.
J’avais tout, j’étais rien. Je naissais.
Puis, l’instant d’après, on m’a tout enlevé. C’était à ma naissance.

J’ai ouvert mon œuf, il y avait un garçon. Je voulais me blottir contre lui, je ne voulais pas le quitter. Mais des larmes coulaient de ses yeux. Il a dit en fulminant :

_ Pourquoi il est comme ça ?

Ces mots ont résonné dans ma tête. Je m’en souviens encore, car je l’ai répété dans ma tête des heures et des heures. Puis il a tourné les talons et a disparut hors de ma vue.
Je ne comprenais pas. Je l’ai regardé partir, fier et arrogant, laissant derrière lui la gloire, la paix, l’héroïsme. Un dragon.

Mais ça, il ne le savait pas. Moi non plus. Pour moi, partait tous ce pourquoi j’avais attendu dans mon œuf. Tout. Mais il ne s’en rendait pas compte. Il s’en contre-fichait de me comprendre. De savoir.
Il m’a livré au désespoir, ne m’a laissé aucune chance de vivre.
Qui sait ce que j’ai pu enduré ? Qui ?...

Puis, il m’est apparu l’idéal de ce que j’aurais pu vivre. Une fille elfe, qui paraissait pleine de compassion et d’attendrissement. Elle s’est penchée pour me caresser, mais je me suis rendu compte après que ce n’était qu’un songe comme un autre. Et la réalité ne m’est apparue que plus cruel encore. »

La gorge nouée, Maela s’interrompit, avant de s’apercevoir qu’elle avait laissé deux larmes glisser sur son museau. Redressant la tête, elle rugit une chose incompréhensible, puis elle dit, la rage brillant dans ses yeux :

_Où qu’il soit, je le retrouverai, pour le tuer ou pour le rejoindre. Je ne le sais même pas où il est. Ni si il est encore vivant.
Elyara, je ne sais pas si tu le connais, mais maintenant je pense que c’est un elfe. L’aurais tu déjà vu ? Le connaitrais tu ? Tout ce que je pourrais apprendre à son sujet me serait utile.

Puis elle ajouta en reprenant une voix calme :

_C’est la première fois que je me confis à quelqu’un. S’il te plait, Elyara, ne répète ce que je viens de te dire à personne. J’ai vécu dans le camp de l’Empire. Si celui-ci venait à savoir que je suis encore vivante, et que je n’ai plus de dragonnier, il essaiera par tous les moyens de me capturer.

Elle chuchota:

_Merci de m’avoir écouté.

Elyara fut toute émue que la dragonne lui offre une telle confiance. Elle pensa a sa dragonne. Elle était si heureuse de l'avoir rencontrée. Quelle horeur ce qui était arrivé a Maela !!! Ely regarda la petite dragonne qui pleurait. Doucement, elle lui souffla :

-Si un dragonnier qui a abandonner son dragon je rencontre, je le traîne a tes pieds petite dragonne. Fait-moi confiance.

Espérant avoir aidée le reptile bouleversé, elle s'assit dans le sable et creusa un trou.
Elle incanta et un jet d'eau jaillit du sol. Dans ses mains, elle prit de l'eau et l'offrit a son amie. Quand celle-ci s'eut abrevée, elle renversa la perle ara dans un tel desert sur le museau toujours couvert de larmes de Maela.

-Maela, si un jour tu as besoin de moi, je t'aiderai. Je sais ce que l'on ressent quand on est rejetée par les gens que l'on aime. Tu en auras besoin un jour. Et ce jour, je serait la. Si c'es quelqu'un qu'il m'est impossible de faire souffrir, je ferais tout pour aider l'un et l'autre.

Elle sourit a la dragonne.

Maela hocha la tête. Son visage était impassible. Elle avait arrêté ses jérémiades. Après coup, son comportement lui apparaissait comme irréfléchi et stupide. Se larmoyer devant le premier passant venu, quelle idée ! Mais cela n’altérait pas son jugement : elle avait bien fait de se confier à Elyara, car elle avait réussi à lui remonter le moral, en lui redonnant un espoir et de la force.

* Que disaient les grands chefs d’autrefois ?... Oui, c’est ça :
Ne reviens jamais en arrière. Va de l’avant, sans te soucier du passé, car tu ne peux pas le changer. C’est ce que je vais faire. *

Maela prit un ton grave, tout en regardant l’elfe :

« Je te remercie, Elyara. Je ne sais pas ce qu’il serait advenu de moi si j’avais sombré dans le désespoir. Peut être aurait été je été le premier et le dernier dragon-ombre. »

Se souvenant de sa promesse muette, elle dit :

« Mais ça ne sert à rien de penser à ce qu’il se serait passé. Continuons plutôt à avancer, car il est bientôt midi et j’ai déjà faim. »

Avec un air amusé, Maela remercia le créateur des dragons de ne pas l’avoir doté d’un ventre gargouillant. Elle s’envola, et, devant le soleil, qui lui réchauffait le cœur, elle s’amusa à enchaîner des pirouettes compliquées. Après avoir piqué sur le sol, elle se redressa au dernier moment, puis elle reprit son train-train habituel. Elle avait l’impression que Elyara venait de lui enlever un sac de pierre de la conscience. Son cœur était léger, et elle savourait le moment présent. Elle en était là de ses réflexions quand elle aperçut des vagues à l’horizon. Elles ondulaient étrangement, comme l’eau de la mer, mais Maela savait qu’il n’y en avait pas, car le désert du Hadarac était au centre des terres.

« Elyara, j’arrive dans un instant. J’ai aperçut une chose bizarre à l’horizon. C’est des espèces de…vagues.»

Maela monta, et en trois battements d’aile, elle avait dépassé les nuages. Elle avançait à une vitesse constante, quand elle redescendit pour voir où étaient les vagues. Elle les aperçut beaucoup plus près, puis elles se dissipèrent. C’était un faux mirage : il y avait quelques arbres et un petit point d’eau. C’était une oasis.
Elle transmit ce qu’elle avait vu à Elyara et celle ci ne tarda pas à la rejoindre. Maela trouva un gros gibier, qui ressemblait à un gros cochon poilu. Elle le rapporta quelques minutes plus tard. Elle demanda à Elyara, tout en mangeant :

_En fait, je t’ai dit où j’allais, mais toi, où vas tu ?

Elyara grimpa sur la dragonne. Elle lui indiqua qu'elle devrait si posssible voler vers Farthen Dûr. Les deux amies filèrent vers la haute montagne. Elle empoigna uine meche de cheveux qu'elle mordilla et tripota pendant un petit moment. Puis, elle se décida a poser la question qui lui brûlait la langue. Elle hurla tandis que le vent sifflait dans ses oreilles :

- Maela !!! Est-ce que tu connait tes parents ?? Si oui, tu peux me dire qui ils sont ?? Peut-etre ai-je déjà vu ta maman ??

Reposant sa voix, elle attendit la réponse de la dragonne. Elle hurla vite :

- Répond mentalement s'il te plait !!!

c'est cour, dsl

Elyara grimpa sur le dos de Maela. Aussitôt, la petite dragonne blanche, qui s’attendait à avoir un lourd poids, se rendit compte que l’elfe était toute légère, le poids d’un cerf. Maela se ratatina, puis, s’envola, en dégageant un énorme nuage de poussière jaune. Alors qu’elle s’envolait au dessus des rares nuages, Elyara lui demanda de voler vers Farthen Dûr. Maela n’y était jamais allé, mais elle avait entendu dire qu’il y avait là bas des nains, des richesses, de l’or, des gens importants, des tunnels, des endroits immenses, et un magnifique endroit pour les dragons. La jeune dragonne était impatiente d’y être. Malgré sa curiosité envers Elyara, elle ne demanda pas pourquoi celle-ci voulait tant aller là-bas. Apparemment, elle avait déjà volé à dos de dragon, car elle ne bougeait pas trop lors du vol. Quelques dizaines de minutes plus tard, Maela réussit à apercevoir l’immense montagne. Après un court instant passé à admirer la montagne, la petite elfe hurla :

- Maela !!! Est-ce que tu connais tes parents ?? Si oui, tu peux me dire qui ils sont ?? Peut-être ai-je déjà vu ta maman ??

Maela leva la tête, stoppa ses ailes, manquant désarçonner Elyara, puis, en se souvenant qu’elle volait, elle se remit à battre frénétiquement des ailes.


- Répond mentalement s'il te plait !!!


La jeune dragonne répondit en esprit :

_Mes parents ? Non, je ne les ai jamais connus. Peut être même que je les ai déjà rencontrés sans les reconnaître. Pourquoi ? tu connais ma mère ?

Maela se mit à voler près de la chaine de montagne, puis elle demanda à Elyara :

_Et toi ? Tu as vécu près de tes semblables, à Ellesmera ? On m'a dit une fois que les enfants elfes sont très rares.



( En fait, comment on entre à Farten Dûr ? C’est pas avec le lac, les pierres la formule, et le fouillage de tête pour savoir si on est un ami ? Faut que je relise l’Heritage -__-)

HJ : Meuuh si, un tout petit cerf xD


Elyara répondit :

- Je suis née a Ellesmera, oui. J'avait deux soeurs et un frère. Les enfants elfes sont rares effectivement. Je suis une elfe tres jeune, effectivement !! Je te parlais de ta famille car tu me fait penser a ma Topaze. Je me demandais si...

Ainsi, Elyara avait un dragon, ou plutôt une dragonne, Topaze. Quel joli nom ! Maela se demanda un instant si elle pourrait la rencontrer, puis elle rejeta cette idée. Elle avait d’autre choses à faire. Après avoir dit ça, Maela sentit une brève hésitation de la part de la petite elfe. Peut être avait elle été trop indiscrète. Ou peut être pas assez.

« Raahh ! Comme les sentiments sont compliqués ! »

Néanmoins, Elyara poursuivit :

-Ce n'est pas important... Maela, si tu te demande comment entrer a Farthen Dur, je vais te demander de me déposer a l'entrer de la vallée, je suivrais un chemin assez secret pour les trouver, c'est secret et je ne peux pas te montrer l'entrer de leur repère, ce serai une trahison. Vois-tu ce pic là-bas ? Eh bien laisse-moi y quand tu le survoleras.

Maela hocha la tête, puis souffla un bout coup dans ses naseaux. Des secrets, des secrets, et encore des secrets. Elle commençait à en avoir assez des sous entendus. Mais, comme toujours, elle attendrait. De toutes façons, cela ne la regardait pas, de savoir pourquoi elle voulait aller à aller à Farten Dûr, où il y avait un super passage secret-caché. Elle le devait, et c’est tout. Et Patience est mère d’Amitié !

Maela monta, et vit les pics dont Elyara parlaient. Elle n’était jamais allé aussi haut, mais au lieu de la terroriser, cette idée la grisait. Elle ne voyait déjà plus les arbres, qui formaient des taches éparses sur le sol. Si il y avait eu des enemis, elle ne les aurait pas vu ! De toutes façons, ils n’auraient pas pu la toucher, si il y en avait. Mais… Pourquoi pensait elle à ça ? Toujours sur le qui-vive ! Une petite pause à Farten Dûr lui ferait du bien.

Tandis qu’elle s’approchait du pic désigné par Elyara, l’air de ses poumons se raréfiait, et elle pensa avec compassion à Elyara, dont elle entendait la respiration plus saccadée et les jambes prises de tremblements. C’est vrai qu’il ne faisait pas chaud à cette hauteur !
De loin, le pic paraissait très pointu, mais plus près, il formait une petite plateforme. Faite naturellement ou non ? Maela ne pouvait pas le savoir. Elle déposa Elyara.

« Je dois te laisser, maintenant ? On se retrouve où ? »

Maela fit glisser ses petites ailes sur ses écailles blanches, et se laissa tomber du haut du pic. Elle rétablit son équilibre avec un petit vol plané, et se remit à voler, en direction du désert du Hadarac.

hrog : Fin du topic