Retour au commencement.[total libre]

Le soleil commençait sa journée. La ville de Daret, elle, dormait encore. Plus loin, beaucoup plus loin des frontières de la ville, une jeune fille ramassait son sac de toile et le prit. Elle commença sa marche d'un pas sûr sans pour autant se presser. Le soleil continuait de se lever tranquillement, et pendant ce temps, Oloe s'arrêta devant les portes de Daret. Elles étaient fermées, ne voulant pas perdre son temps à attendre l'heure d'ouverture, elle jura et se remit en route.
Elle contournait depuis un moment la ville. Finalement, vers dix heures, elle avait fini son détour et regarda au loin. Deux montagnes qui tranchaient le ciel plutôt bas et nuageux.Entre ces deux montagnes un petit point se distinguait. Sa maison d'enfance.
Après une longue marche au pas tranquille, la jeune fille arriva devant les ruines de son ancien foyer. Elle resta de marbre devant ce spectacle dont elle s'était douté. Après tout le dernier propriétaire était très vieux quand il avait reçu la maison. Elle posa son sac devant le perron, et se dirigea vers l'arrière des ruines de la cabane. Là, une croix de bois surgissant du sol pourrisait. A ses pieds, une tige de fleur. Oloe pencha la tête:

-Mmh... Moi au moins je ne finirais pas comme toi, grand-père, cracha-t-elle. Quelle triste façon d'en finir, enfin bon... A+

Elle s'éloigna et retourna sur le perron. Elle rentra dans ce qui avait été sa maison quand elle n'était encore qu'une gamine. La porte grinça quand la jeune Rebelle rentra. La poussière et le silence régnaient désormais en ces lieux. Une partie d'elle-même se raccrochait à cet endroit, aussi elle voulait en finir avec tous ses souvenirs. Elle avança dans le couloir, faisant resurgir ses derniers souvenirs. Sous ses pas, le bois craquait et la poussière se soulevait. Oloe rentra dans une toute petite pièce qui avant été la cuisine servant aussi de salle à manger. Tous les meubles étaient à leurs place, mais dans l'état d'abandon. Apparemment, le dernier propriétaire était mort bien plus tôt qu'elle ne l'avait pensé. Elle sortit et s'enfonça un peu plus dans la maison. Une autre pièce avec un lit ayant l'air douillet, une table de chevet et un tableau. La chambre de son grand-père. Elle sortit et revint sur ses pas. Elle grimpa l'escalier sans rampe de son pas tranquille. Elle atteint la mansarde. Sa chambre. Son cocon. Une fenêtre s'ouvrant sur le ciel, un lit avec un matelas de paille dans un coin. Et un coffre. Oloe sourit. Elle se rappelait parfaitement qu'elle y cachait toutes ses trouvailles, ses créations et tout ce qui l'émerveillait.
Soudain un craquement suspect parvint à ses oreilles. Elle se retourna et descendit l'escalier. Elle fouilla son ancien foyer mais sans succès. Soudain une voix se fit entendre derrière son dos. Se retournant, elle vit une silhouette éclairée par le contre-jour. Essayant du moins d'être polie elle finit par cracher une saluation:

-Bonjour. Tu es?

Le tueur à gage se trouvait à Daret depuis deux semaines, il avait quitter le repaire depuis quelques mois. Les elfes noires ont été repoussés et il avait besoin de vacances, et donc de travailler. Il n'avait pas croiser de rebelles depuis qu'il est parti du repaire. Surement parce que la majorité sont morts et que le reste sont soit en état de choc, soit trop blesser pour bouger. Mais là il sentait une aura qu'il a assimilé au repaire, il ne saurait dire exactement laquelle mais il n'y a pas de doute, c'est une rebelle. Il sorti donc de sa chambre d'hôtel et se dirigea vers la sortie de la ville, évidement elle était fermé. Mais sa ne gêna pas le tueur qui en deux sauts passa par dessus la palissade. La fille était déjà loin, mais le tueur pouvait la suivre à son aura et à sa trace. Elle l'emmena ainsi au cœur d'une petite vallée où une petite maison commençait à tomber en ruine. Elle l'a contourna puis après s'être recueillis sur une tombe elle rentra dans la maison. L'exécuteur la suivis des yeux du haut de la colline par où ils étaient venues il s'est installé entre deux rochers, ainsi dissimuler il observa la rebelle, et la reconnue, c'était lui qui l'avaient fait rentré au sein des rebelles. Autant lui rendre visite. Il descendit donc la colline vers la maison et y pénétra sans bruit, se blottit dans un coin sombre et fit un peu de bruit pour faire descendre son hôte.

-Tu ne m'as pas reconnut? Je suis L'exécuteur. Alors, que fait-tu ici? Tu as finie ton entrainement pour devenir soldat? Ou bien tu es partie à la recherche d'aventure?

Le tueur venait de comprendre qu'il la gênait, celle-ci était connaissait apparemment cette endroit, pourtant ça ne le gêne pas. Il veut en voir comment elle s'occuperat de lui.

-Ho c'est toi.

Oloe écouta, quelque peu surprise, ses paroles. Moqueuse elle répondit après un court silence au meneur :

-Ce serait plutôt à moi de te poser cette question...Ici, c’est…c’était chez moi. Non, ni l’un ni l’autre, je suis simplement venue voir ce qu’il restait de ceci et m’en débarrasser, dit-elle en désignant la bicoque.

Oloe croisa les bras et d’un coup d’œil regarda par la fenêtre sale et pleine de poussière. Dehors les nuages noirs menaçaient de se vider entièrement sur Daret. La jeune fille serra les dents, elle n’avait aucune envie de passer le reste de sa journée ici. Mais bon elle trouverait sans doute un abri au cas où. Soudain elle réalisa la présence de l’exécuteur :

-Et toi qu’est-ce tu fais ici ? lui demanda-t-elle tout en se dirigeant vers la pièce faisant office de cuisine.

Elle resta d’abord quelques secondes, juste le temps de se souvenir où se rangeaient les gobelets. Puis elle se dirigea vers un placard près de la fenêtre. Elle ouvrit la porte mais elle lui resta dans la main. Elle posa le battant sur la table et prit deux gobelets. Elle se dirigea vers le lavabo et rempli les deux verres. Au moins ce n’était pas bouché, c’était déjà ça. Elle prit un verre et le posa sur la porte du placard. Elle garda l’autre dans sa main et le vida d’un trait. Elle proposa l’autre à l’exécuteur :

-Tiens si t’as soif. Au fait y a du nouveau ?

L'exécuteur suivis sa subordonnées en observant d'un œil critique la vieille bicoque, elle était recouverte de poussière, des rigoles s'étaient formé suite aux récente tempêtes, et les murs suintaient d'humidité.

-Comme tu le sais je pris un peu de temps pour moi, et pour m'amuser, j'ai donc repris quelques contrats. Ici à Daret, alors que je partais pour un contrat j'ai croisée l'aura d'un de mes hommes, enfin femmes, et donc pour savoir qui c'était je t'ai suivis.

Ils étaient maintenant dans la cuisine d'où Oloe remplis un verre d'eau[hj:au robinet pour l'époque?!]. Il le prit mais n'en but pas pour autant.

-Tu entends quoi par du nouveau? A part que la majeur partis de nos effectifs sont morts ou incapables de tenir une arme, non il n'y a rien. En bref quand je vais rentrer je vais avoir du bouleau, mais se sera amusant.

[hj: Désolée pour le retard, j'ai une attaque fulgurante de devoirs^^'. Et pour le robinet j'ai pas trouvé mieux...^^'' et puis les autres idées que j'avais eues étaient trop longues à expliquer, j'aurais écris pour ne rien dire.]

Oloe posa le verre qu'elle tenait sur la table qui menaçait de s'écrouler à tout moment:

-Ah oui c'est vrai, t'es tueur à gage... Et si un jour on te demande d'éliminer un des Rebelles tu fais quoi? Tu lui règles le même sort que tes précédentes victimes?

Songeuse, elle resta un bon moment silencieuse. Qu'allait-elle faire après s'être débarassée de la baraque? Après quelques minutes de réflexions elle finit par dire:

-Mmh... Je vais retourner au Repère. En passant par certains endroits comme les tavernes. Le soir ça se finit toujours en baston, et même si généralement les types qui y traînent sont plutôt faiblards, ça me permettra de ne pas perdre un peu la main. On ne cesse jamais d'apprendre j'imagine...

Elle se tût et attendit une réponse de la part du Meneur à sa question précédente.

[hs: Désolée mon rp est vraiment pas terrible, j'avais pas d'inspi]

Le tueur tourna la tête vers une vitre. Il venait de se confronter à une barrière mental alors qu'il étendais son esprit, dehors, une vingtaine de soldats entouraient la maison. Elle qui voulait un peu d'action elle allait être servie.

-Et bien si on me donne un contrat sur un des notre, je tue celui qui me donne le contrat. Sa restreins un peu le choix, pas de beaucoup hélas mais un peu quand même.

Le tueur se leva, et passa derrière Oloe pour renverser son verre d'eau dans le bassin où elle l'avait pris.

-Je suppose que tu ne sais pas utiliser la magie pour voler?

Il se doutait qu'à partir de maintenant elle les trouvera des yeux dans les champs non cultivé. Il espéré qu'elle ne partira pas en avant comme un cinglé. En effet il avait une solution pour se sortir d'ici très vite.

L'exécuteur lui répondit, tourna la tête puis se leva et passa derrière elle. Elle fit tomber son verre dans le bassin. D'un air interrogateur, elle lui répondit:

-Ben non je suis pas magicienne aux dernières nouvelles. Mais pourquoi tu me demande ça?

Elle tourna la tête vers la fenêtre et comprit. A travers la vitre, on pouvait apercevoir dehors plusieurs soldats essayant de voir quelque chose à travers la fenêtre grise, tellement elle était sale. Mais eux étaient facilement repérables avec leurs uniformes aux couleurs de l'Empire.

-Ah ok.

Oloe réfléchit quelques secondes. Il était exclu de passer par la porte d'entrée, mais il n'existait pas non plus de porte donnant sur l'arrière de la maison. Mais heureusement les rares fenêtres de la bicoque étaient bien trop sales pour que les soldats puissent voir clairement à l'intérieur. Mais cela ne faisait pas avancer les choses. Finalement, elle posa son regard sur la capuche de l'exécuteur:

-Bon, c'est quoi ton plan?

Le tueur vit que les soldats, plus téméraires, se montrait à la vitre et tenté d'y voir au travers.

-Accroche-toi.

Le tueur attrapa Oloe par la taille et partie en l'air toute en la tenant bien. Le toit se décomposa avant que le tueur et Oloe ne l'atteignent.

-C'est ça mon plant.

Il atterrit dans les bois à côté de la maison. Bien entendu leurs envols n'était pas passer inaperçu et les soldats approcher les armes aux poings, les archers avaient déjà levé leurs arcs.

-Tu sais bien te battre?

[hj: pas d'inspi...]

L'exécuteur prit Oloe par la taille et ils quittèrent le sol. Elle s'accrocha à lui et regarda les soldats troublés. Mais malgré leur surprise, ils reprirent vite leurs esprits, courant vers les deux Rebelles dès qu'ils se posèrent:

-Juge par toi-même, je vais forcément te répondre oui même si ce n'est peut-être pas le cas.

Elle sorti ses poignards et attendit les soldats. Quelques uns se ruaient déjà vers le combat tout proche. Oloe transperça le coeur d'un soldat jusqu'au manche, et écarta le corps de toutes ses forces pour voir surgir les autres. Elle sourit, enfin un peu de distractions. Les archers lancèrent leurs flèches, elle réussit à éviter celles qui se dirigeaient vers elle en quelques mouvements de souplesse.
Le combat promettait d'être amusant...

L'exécuteur sourit, elle était réaliste, et il aimait bien ça. Il se protégea magiquement contre les flèches avant de retirer son manteau et de l'accrocher dans un arbre. Les soldats purent donc voire les lambeaux de cuire qui recouvrait sa chemise, il y avait coincé différentes lames, de celle prise sur un mort de l'empire à une volée à un elfe noire lors d'un bataille, en passant par les siennes, créé par ses soins.

Les soldats sont enfin sur lui, ils commençait à l'encerclait maladroitement. L'exécuteur profita qu'un piquier avance sa lance trop vers le lui pour l'attirer, lui trancher la gorge avec un lame sortie de son armure et prendre la lance. Il la faisait tournoyer autour de lui quand un soldat se jeta sur lui, il perdit la vie la lance planter dans le crâne. Le tueur profita de l'étonnement de ses adversaires pour sauter dans le dos d'un d'entre eux et de lui planter une lame dans le coup. Les soldats perdirent alors toutes discipline et se jetèrent sur lui sans aucune stratégie. Le tueur n'avait alors plus qu'à faire différente roue à un ou deux mètres du sol pour, tordre les couts trancher les chaires et faire tomber les hommes. En vingt minutes il avait tuer quinze hommes.

Oloe se débrouiller bien, elle se battait encore contre cinq hommes alors que douze autres se trouvé au sols blessé ou mort, et que les archers continuer de lui tirer dessus. Le tueur prit son arc court de bataille dans son dos et récupéra d'un geste de la main quelques flèches qui trainer au sol. Il tira trois flèches et les dirigea par suite pour qu'elles transperce le corps des archers.

-Bon, tu te débarrasse de ses deux hommes et on y va?

Il ne restaient plus que deux hommes face à la rebelle.

-Encore raté!

Les gardes enchaînaient coup sur coup, fonçant droit sur elle sans réfléchir à une attaque précise. Deux d'entre eux l'entourèrent et attaquèrent ensemble. Oloe se baissa au dernier moment, conséquence il se tranchèrent mutuellement la gorge. Elle ne savait pas combien elle en avait mis au sol, mais quand on aime on ne compte pas. Une nouvelle série de flèches essaya de le toucher. Quelques unes l'effleura au passage. Elle profita d'un instant de répit des Empiriens pour se placer dans le dos de l'un d'eux et lui assener un bon coup de couteau entre les omoplates. Un de ses camarades vint lui porter secours mais s'effondra sous l'impact du deuxième poignard lancé entre ses yeux. Oloe transperça le coeur de l'homme dos à elle et évita les multiples attaques des soldats enragés. Après quelques tête tranchées, plus que cinq hommes restés debout commencèrent à l'attaquer. En plusieurs mouvements rapides elle esquiva. Trois flèches, trois victimes. Plus que deux. La jeune Rebelle jeta un coup d'oeil à l'exécuteur:

-C'est comme si c'était fait.

La jeune fille assena un crochet du gauche sur le visage du premier, mais ne lui laissa pas le temps de partir en arrière et enfonça son poignard dans sa poitrine. Elle laissa le dernier se précipiter sur elle et lui donna un bon coup de pied entre les jambes. Sous le coup, le garde se plia en deux. Oloe soupira et donna un direct du gauche et le finit en lui tranchant la tête. Elle alla ramasser son second poignard resté planté entres les yeux d'un soldat, essuya ses lames sur son haut de toile et les remit dans leur fourreau respectif. Elle rejoigna l'exécuteur:

-Ils étaient marrants mais lassants à force.