Retour sur mes pas. [libre]

Sous la brise matinale de Teirm, un chant doux s'élevait de l'autre côté de la ville. Un chant clair et pur. Les paroles n'étaient pas des mots, mais plutôt des bruits. Des bruits d'intonations différentes. Parfois même, c'était tellement aigu, qu'on pouvait s'y laisser charmer. On se projetait dans ce chant merveilleux et féerique. Si on s'approchait, les bruits devenaient de plus en plus une langue. Une langue sacré, que peu de gens connaissent à Teirm. Et ceux qui la connaissent ne la prononcent pas. Et quand le son ne peut pas se faire plus fort, on s'aperçoit qu'il vient en faite... D'une petite fille.
Anastasia était assise dans la poussière du sol. Elle n'avait pas passé la nuit ici, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Elle était arrivée avant que le soleil ne se lève, mais seulement quand la lune disparaissait. Ses cheveux blonds étaient parfaitement coiffés. Ils étaient relevés par un magnifique chignon où se cachaient des fleurs blanches. On aurait dit une petite princesse elfique. Et elle n'arrêtait pas de chanter, bercée par sa propre voix. Elle avait replié ses genoux contre elle, et les avaient entouré de ses bras maigres. Son sourire éclatait de joie de vivre. Ses yeux pétillaient de rêve.
Bientôt, la ville se faisait plus active. Les marchands sortaient leurs tables. Les femmes secouaient leurs linge. Les marmots couraient et sa battaient avec des épées en bois. Parfois, des soldats passaient en petite troupe. Et Anastasia continuait de chanter. Elle ne s'arrêtait pas. Elle aimait trop ça. Et puis il y avait maintenant tellement de cris et de rire que la voix attirante des marchands couvraient celle de la jeune fille. A première vue, personne ne la regardait où ne lui portait attention. Pourtant, non loin de là, derrière un étalage, deux impériaux se parlaient dans l'oreille et fixait Ana, sourire aux lèvres.

- C'est elle. Elle a les même yeux que sa mère, affirma le premier.

- J'aimerais bien voir la tête de cette satané Evangeline quand elle va voir que sa petite fille adorée aura subitement disparue, ricana l'autre.

Ils préparaient déjà le petit magot qu'ils allaient remporter si ils ramenaient la fille de la chef du Du Vangr Gata. Ils s'en réjouissaient d'avance et s'en frottaient les mains. L'occasion était idéale. La petite était sans sa mère, et trop occupé pour fuir. Ils s'approchèrent alors prudemment et se jetèrent sur la petite fille.
Anastasia suffoqua. Elle n'avait rien vu venir. Elle cria dans un souffle court :

- A l'aide !

Gannel marchait tranquillement dans les rues de Teirm , la ville était calme , il avait eut une drole d'idée d'aller dans Teirm surtout que c'était loin de chez lui. Il entendit soudain quelqu'un appellé a l'aide , c'était la voix d'une fillette il allait sans se pressé dans cette direction et vut des hommes qui ligotait une fillette. Il fit signe au personne.

-Vous pouvez pas vous poussé un peu , vous prenez toutes la place.

Les hommes se pousserent tout en tenant la fillette qui criait a l'aide. Le nain continuait de marché.

*Bon , un peu de solidarité quand même.*

Il fit demi tour , et dit d'un ton grave.

-Laissez la tranquille ..

(hj tu fais parlé les impériaux ? )

HJ : Si tu veux.

La petite fille se débattait comme elle pouvait. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire contre deux impériaux dix fois plus fort qu'elle. Elle ne comprenait rien. Mais elle détestait déjà ces saletés. Intelligente comme elle était, elle comprit pourtant qu'il y avait un rapport avec sa mère adoptive. Elle n'entendit pas la voix du nain qui demanda aux soldats de la laisser. Elle put juste remarquer que ces derniers se retournèrent. L'un deux s'approcha du petit homme. Il ricana :

- Dégage. Avant qu'on te fasse manger ton casque.

Ils rigolèrent tout deux et Anastasia en profita pour faire appel à sa magie. Comme lui avait appris sa maman, elle se concentra sur les deux hommes et une lumière scintillante jaillit de ses mains liées. Les soldats n'avaient surement pas reçu l'information qu'elle était une excellente apprentie magicienne... La lumière frappa les deux soldats de plein fouet à la tête. Elle espérait que leurs étourdissements laisseraient un peu de temps au nain.

Le nain admira la magie de la jeune fille , sa devait être une fillette importante pour faire de la magie.
Il donna un violent coup de hache a un impériaux , l'impériaux fut blessé tout le long du dos. L'autre Impériaux toujours intact avait relaché la fillette et tentait de vengé son coequipier qui hurlait a terre de douleur.
L'impériaux s'approcha du nain , l'impériaux faisait tournoyer son épée et était pret a lui donné le coup final.
Le nain n'attendit pas que la fillette l'aide , il fonça en direction de l'impériaux avec sa hache en acier a la main , il sauta avec sa hache et tenta de blesser l'impériaux au ventre mais l'impériaux fut plus rapide et esquiva et lui donnant ainsi l'avantage il blessa le nain a l'épaule. Gannel cria de douleur et tomba violamment a terre , l'impériaux souria d'un rire sadique devant le nain , il allait le tué pour de bon..

J'avais vaguement sentit une main se glisser dans ma poche et en retirer la bague que j'avais volée plus tôt ce matin. Je l'avais volé à un homme grassouillet, qui était en train de marchander une dague. La bague était accrochée autour de son cou, et tout cela avait été rapide. Un mouvement délicat du poignet, et le fermoir s'ouvre. La chaîne pu alors glisser et tomber par terre, il suffisait juste de se pencher pour la ramasser. L'homme ne s'en rendut pas compte, il n'avait pas sentit la chaîne. Normal vu son trop plein de graisse. Lorsque que l'homme qui avait guérit le nain me tenda la bague, je le regarda dans les yeux.

_ un voleur volé . Pour moi, si un voleur se fait voler un objet qu'il a lui même volé, alors il ne doit pas le reprendre. Donc je te la laisse.

Je me redressa et étira mes muscles. Je fis craquer quelques vertèbres de mon cou.

_ il vaudrait mieux en effet qu'on mette cette petite en lieu sur. En suite j'aimerais te parler seul à seul de préférence.

Je regarda aux alentours et vit deux gardes qui passaient dans la rue perpendiculaire a la notre, il n'avait semble t'il rien remarqué.