Bon voilà c'est une fanfic d'un membre qui fait parti d'un autre forum sur eragon où je suis inscrite.
C'est une fanfic sur eragon, et je la trouve super alors je mettrais un petit bout tout les jours.
Elle s'intitule: "Et si tout avait été différent...", voici le début:
I-
Le soleil venait de se lever, déversant sur un château se trouvant non loin d’Urû’baen sa lumière dorée. Une petite silhouette marchait à pas de loup dans un long couloir sombre. Elle s’arrêta devant une porte et l’ouvrit. Elle rentra à l’intérieur de la pièce sans un bruit. Un étrange sourire se forma sur son visage. En un éclair, elle se jeta sur un lit, sauta dessus tout en criant :
- GRAND FRERE !!!! DEBOUT !!!! ALLEZ REVEILLE TOI !!!!
Une personne grommela sous les couvertures.
- ALLEZ !!!! DEBOUT !!!!
Cette fois-ci ça en était trop, les couvertures se levèrent d’un coup laissant apparaître un jeune garçon d’environs sept ans. Celui-ci jeta un regard noir sur celui qui avait osé le réveiller.
- Eragon !!! Qu’est ce qui te prend ? Tu es malade ou quoi ?
Le garçonnet de quatre ans, rejeta ses cheveux châtains en arrière et souria, heureux d’avoir réussi à réveiller son aîné.
- Mais Murtagh tu as oublié, c’est aujourd’hui que maman vient nous voir.
Murtagh soupira, son frère ne changerait donc jamais.
- Tu me l’as déjà répété plusieurs centaines de fois cette semaine et je t’ai déjà dis je ne sais combien de fois qu’elle n’arrivait que cette après midi, alors pourquoi toute cette agitation ?
Eragon s’enleva du lit et regarda par la fenêtre, ses yeux dorés brillaient d’une étrange lueur, qui ne présageaient rien de bon.
- Euh…c’est que…
Sa voix devint hésitante :
- Aujourd’hui tout le monde est tellement occupé…que nous pourrions aller…dans la forêt à côté…pour cueillir des fleurs pour maman…elle les adore…
La réponse de Murtagh fut immédiate.
- Hors de question !
- Mais pourquoi ? Demanda Eragon déçu.
- Tu sais très bien qu’il nous est interdit de quitter le château. C’est les ordres.
- Mais…
Eragon visiblement triste s’approcha de son aîné et posa ses mains sur les siennes.
- Je t’en pris…Maman sera contente…
D’un geste sec Murtagh retira ses mains et répondit d’une voix froide.
- J’ai dis non ! Il y a autant de fleurs que tu veux dans le jardin et si père l’apprend…
Murtagh se tut et baissa la tête. On ne pouvait savoir ce qu’il éprouvait à ce moment précis : Colère ? Haine ? Tristesse ? Peur ? Peut être les quatre en même temps.
Eragon se mit à côté de lui. Même étant encore jeune, il savait que trop bien qu’à chaque fois que leur père était évoqué Murtagh se sentait mal. Il posa sa tête délicatement sur l’épaule de son frère comme il avait l’habitude de faire. Il attendit que Murtagh reprenne la parole. Celui ci soupira et dit plus doucement :
- Je…Tu y tiens vraiment ?
Le cadet fit signe que oui mais rajouta :
- Si tu ne veux pas…ce n’est pas grave.
- Va te préparer !
- Quoi ?
Eragon n’en croyait pas ses oreilles.
- Vite avant que je ne change d’avis !
Le garçonnet sauta du lit excité et coura vers la porte.
- Et en silence ! Cria Murtagh exaspéré par tant de bruits de bon matin.
Son frère se retourna et souria :
- Merci.
Une fois son petit frère sortit, Murtagh se leva et commença à s’habiller.
« Je suis sûr que c’est une mauvaise idée. Bon de toute façon ce sera la faute d’Eragon si on se fait prendre.
Même s’il pensait ça, il savait très bien qu’il ne laisserait jamais arriver quelque chose à son frère. C’était son frère, son confident, son meilleur ami. S’il lui arrivait quelque chose, Murtagh s’en voudrait toute sa vie. Eragon avait juste l’air d’un gamin de quatre ans mais pourtant il avait tellement l’impression qu’ils avaient le même âge. Il était si mature. C’était le seul qui le comprenait et qui savait que Murtagh n’était pas aussi sec et froid qu’il le paraissait. Tout le monde avait peur de lui, pensait qu’il deviendrait comme son père. Murtagh tapa son poing sur le mur.
- NON JE NE SERAIS JAMAIS COMME LUI ! JAMAIS !
Mais pourtant le reflet du miroir laissait à penser le contraire. Il avait de longs cheveux bruns qui encadraient son visage, des yeux noirs, un visage dur comme son père. C’était son portrait craché.
Murtagh secoua la tête pour enlever toutes ses pensées qui le rongeaient. Il enfila son dernier vêtement et se dirigea vers la porte. Aujourd’hui sa mère allait venir alors il devrait être heureux.