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 Quand l'acier forge de l'or [PV Eran]

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Glandiel
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Glandiel


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MessageSujet: Quand l'acier forge de l'or [PV Eran]   Quand l'acier forge de l'or [PV Eran] Empty15.12.12 20:16

Belatona … La cité empirienne dressait sa silhouette vers le ciel, rendue fantomatique par le brouillard qui planait au-dessus d’elle. L’hiver glacé resserrait ses prises sur la nature, et le givre rendait la plaine d’une couleur argentée. A l’est, le soleil se levait, et illuminait le firmament d’une douce lumière orangée. Sous Fìgnàrël, le lac Leona renvoyait les rayons de l’Astre en petites taches de lumière. Plus loin, les pics enneigés de la Crête semblaient aussi tendre les bras vers le ciel, silhouette plus sombre contrastant avec le gris clair du ciel hivernal.

* Nous serons à Belatona dans un peu moins d’une heure, dit Fìgnàrël à son dragonnier.*

Les deux compagnon voyageaient depuis deux jours. Ils avaient enfin pu quitter la capitale empirienne, et Sans-nom leur avait été rendu. L’Empire l’avait prit en otage afin de contraindre Glandiel à les servir, mais on lui avait enfin rendu sa liberté. Les longs mois s’emprisonnement avaient traumatisé le chat-garou. Celui-ci dormait sur les genoux de Glandiel, roulé en boule, un ronronnement grave sortant de sa gorge. L’elfe, quant à lui, souriait, heureux d’avoir enfin pu retrouver sa liberté. Il était vêtu d’une cape verte à capuchon, qui cachait son pelage, et dont il pouvait aussi se servir pour dissimuler ses oreilles pointues en présence d’humains. Un pantalon en cuir brun, simple, recouvrait le bas de son corps. Il était chaussé de sandales de lin tressé, qu’il avait recouvert d’un sortilège pour se protéger sa pieds presque nus contre le froid. Son arc, Istalrì, était fermement tenu par sa main gauche. Glandiel avait décidé de se rendre Surda. Puisqu’il avait voulu partir du Du Weldenwarden, autant qu’il profite de son voyage. Il avait donc décidé de faire étape dans le plus d’endroits possible, pour acquérir de l’expérience. Ensuite, il ne savait pas encre trop quoi faire. Chercher un maître dragonnier peut-être. Il ne s’en était encore jamais rendu compte auparavant, mais la compagnie de ses congénères lui manquait. Il voyait aujourd’hui combien son peuple était important pour lui, et pensait qu’il pouvait en être fier. Le beau peuple était, en fin de compte, sa famille, et il l’avait trop souvent oublié. Le servir lui apparaissait donc comme une des nombreuses possibilités qui s’ouvraient à lui.

Fìgnàrël, pour sa part, avait enfin recouvert son plein potentiel, et ne cachait pas sa joie quant à ses capacités à enfin pouvoir bouger comme il le souhaitait. Sa croissance accélérée pas les magiciens de l’empire l’avait pendant longtemps totalement affaibli, et il avait passé des semaines entières sans bouger pour récupérer. Il avait maintenant la taille d’une petite maison, mais n’avait toujours pas craché de feu. Normalement, cela n’allait pas tarder, car il arrivait à sa maturité. Le dragon d’or descendit en planant vers la ville enneigée et se posa à quelques milles de cette dernière. Quelques corbeaux, occupés à décortiquer quelque charogne, s’envolèrent en croassant à l’approche du grand reptile. Sans-nom sauta des genoux de son ami, et se réceptionna avec souplesse sur le sol gelé .Il n’avait pas dit un mot de tout le voyage. Il s’éloigna furtivement, vers la ville. Glandiel sauta à son tour du dos de son compagnon, et s’étira. Il avait les membres engourdis par le froid, sensation emplifiée par le vent glacé qui soufflait en hauteur.

* Il ne faut pas qu’on te voie. Reste bien caché. Essaye de nous trouver un petit coin pour passer la nuit, dans la Crête. Je vais en peu à Belatona.
- Ca fait loin. Et puis tu ne dors pas en ville ?
- Non, je préfère rester avec toi. *

Le dragon frémit de plaisir. Il se sentait bien mieux avec son dragonnier, et le quitter durant un jour et une nuit lui avait paru une perspective assez inquiétante.


* Je pars chasser. Je n’ai pas mangé depuis deux jours. En hiver, dans la plaine, le gibier est rare.
- On se retrouve ce soir alors.
- D’accord *

Ils restèrent un moment comme ça, à regarder le jour se lever, sans penser à rien. Glandiel partit finalement à petites foulées rapides vers Belatona, après avoir attaché son arc à la selle du dragon d’or. Il laissa son esprit s’étendre vers les animaux des environs, curieux de découvrir la faune de la plaine. Il ne s’était pas livré à un tel exercice depuis longtemps, et se relaxer un peu ne lui ferait pas de mal. Des animaux dans des terriers, en hibernation, représentaient la plupart des êtres vivants du paysage. Mais quelques autres mammifères, qui eux ne dormaient pas, étaient aussi présents. Glandiel fut surpris de constater que des animaux rares dans le Du Weldenwarden étaient ici communs. Chaque petite flamme de vie qu’il découvrait avait son histoire propre, ses souvenirs, ses sensations, ses devoirs. L’elfe s’émerveilla une fois de plus devant la Vie. Le monde est une chose si belle, pensa-t-il.

Vers midi, il se tenait enfin devant la ville. Le contact mental avec Fìgnàrël était toujours là, même si la distance l’avait un peu affaibli. Le dragon était en train de se délecter d’une biche dans une clairière de la Crête. Glandiel sourit devant le plaisir qu’éprouvait son dragon. Il reporta néanmoins son attention sur les portes de la ville. Elles étaient gardées. Hum … le capuchon de sa cape ne suffirait donc certainement pas. Il modifia donc ses oreilles, et prit bien soin de cacher la fourrure qui lui couvrait le dos dans son ensemble. Ainsi déguisé, il s’approcha des trois gardes qui surveillaient l’entrée, prenant une posture et une démarche les plus humaines possibles.


« Holà l’ami ! Ous’que tu vas comme ça ?
- Je veux faire étape à Belatona pour aller à Feinster.
- Et tu voyages à pied comme ça ?
- Mon cheval est mort.
- … Mouais. Allez, tu peux entrer.
- Bonne journée !
- Mmm … »

Glandiel passa les portes. Tromper les gardes avait été plus facile qu’il ne l’aurait cru. Il observa la rue où il se trouvait. C’était une rue assez grande, sûrement la principale de la ville, et où devaient arriver les marchands. De belles maisons se dressaient de chaque côté, donnant à l’allée un air rassurant. L’elfe avança dans la rue. Elle était presque déserte, à cause du froid sûrement. Glandiel se mit à chercher une auberge, pour savoir ce qui se passait dans la région. Cela pouvait toujours être utile. Il avisa une enceigne, au bout de la rue. Bien. Il se dirigea calmement vers l’auberge, et ouvrit sans bruit la lourde porte de bois. Il entra discrètement.

La pièce était chaudement éclairée par des grosses lampes à huile accrochées au plafond. De cernier était bas, créant une ambiance assez étouffante. Tout de suite en face de la porte, au comptoir, le barman essuyait des verres à bière. Derrière, la porte en bois devait donner sur l’escalier pour accéder aux chambres. L’autre partie de la pièce était occupée par des tables rondes, autour desquelles étaient assis beaucoup d’hommes, plus ou moins saoûls, qui buvaient bière et vin chaud. L’air empestait l’alcool, ce qui déplut fortement à l’odorat délicat de l’elfe. Fìgnàrël, à travers leur lien mental, dut sentir cette odeur, car il se manifesta aussitôt :


* Il faut que tu me fasse goûter à ça !
- Si tu veux, mais une autre fois.
- J’attends cette autre fois avec impatience !
- C’est ça. *

Glandiel se déplaça furtivement vers le fond de la pièce, et s’assit seul à une table, écoutant avec attention les différentes conversations. Rien de très important n’était dit, et l’elfe se mit vite à bailler. Il interpella le serveur, qui se donnait un mal fou à passer entre les tables sans renverser son plateau :

« Une chope de bière s’il vous plaît !
- Charles ? Une bière pour le monsieur ! »

Quelques minutes, plus tard, Glandiel avait sa bière devant lui. Il fit signe mentalement, à son dragon, pour que celui-ci puisse goûter à la boisson avec lui, et porta la chope à ses lèvres, laissant le liquide rafraîchissant lui couler dans le gosier.

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Eran
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MessageSujet: Re: Quand l'acier forge de l'or [PV Eran]   Quand l'acier forge de l'or [PV Eran] Empty15.12.12 23:49

-Aiedail, est-ce que ça va, lançais-je à mon Dragon qui avait dangereusement?
-Oui, mes ailes me font un peu mal, mais ça ira.
Je regardais alors les ailes de la majestueuse créature. Son aile droite était salement déchirée.

-Pourquoi ne m’as-tu pas dit plus tôt que ton aile droite était déchirée ? J’aurais pu te la soigner à Gil’Ead !
-Je voulais arriver le plus tôt possible à Belatonna.
-Le plus important c’est ton état, pas Belatonna ! Atterrit tout de suite !
-Non, je …
Sa phrase s’arrêta net. Je sentis son esprit se replier sur lui-même et le lien qui nous unissait se diminuer largement de moitié. Il venait de s’évanouir.
Au loin, le soleil se couchait. Les montagnes se coloraient de bleu et de violet. Le ciel avait rosi petit à petit et les pâles lueurs du soleil s’estompaient. Aiedail brulait de milles feux dans le soleil couchant. Le lac Leona rayonne à quelques 700 toises en dessous de nous. La ville de Belatonna, était déjà enluminée par le camp Varden quelques miles à côté. La ville elle aussi brillait de toutes les lumières nécessaires à ceux qui ne s’étaient pas encore endormis ou étaient rentrés chez eux.
Aiedail chutait. Nous étions tombés de déjà 100 toises. Aiedail était toujours dans le coma. J’essayais toujours de le réveiller par tous les moyens. Encore 100 toises de descendues quand Aiedail repris le contrôle de lui-même.

-Que s’est-il passé, dit-il ?
-Tu t’es évanoui idiot ! Tu ferais mieux de baisser progressivement ton altitude pour éviter qu’on se crashe, comme ça même si tu reperds connaissance on ne tombera pas avec trop de puissance sur quelque chose.
Aiedail acquiesça et amorça sa descente. Nous n’étions plus qu’à 250 toises du sol et à un demi-mile de la ville quand il reperdit connaissance. Le soleil était déjà quasiment couché. Le camp Varden commençait à éteindre les feux. La ville elle aussi commençait à s’éteindre. Je pris alors le contrôle du corps de mon dragon, pour qu’il puisse au moins rugir sur avertir la population qu’il tombait sur eux. Chose qui a marché à merveille vu que quasiment toute la population a fui le lieu ou Aiedail allait se crasher. Le temps avait ralenti. Je me préparais intérieurement à mourir. Quelle mort idiote si je mourrais là … Dire que j’avais toujours rêvé d’être Dragonnier et maintenant que je suis officiellement dans la confrérie, je vais mourir parce que mon dragon à perdu trop de sang et n’a presque plus d’aile. Quelle ironie.
À une vingtaine de toise au dessus du sol, Aiedail repris conscience et essaya de ralentir notre course. Ce qu’il fit quasiment en vain car les dégâts matériels furent tout aussi important que s’il n’aurait rien fait. Cependant, il limita les dégâts sur moi et sur lui. Je n’avais quasiment rien et lui avait une pate fêlée. Une chance, vu la hauteur d’où on tombait. Je tombai quand même au pied d’un elfe dans le bar où Aiedail était tombé. J'avais senti que s'était un elfe car je n'avais pas fermé mon esprit à l'atterrissage. Après avoir senti ça je me suis tout de suite replié sur moi même. Je sentis tout de suite que c’était un Dragonnier. En méditant dans la forêt, j’avais réussi à me laisser quelques peu envahir par l’ancien langage et l’émotion qu’éprouvent la faune et la flore tout autour de moi. J'avais aussi remarqué sa Gedwey Ignasia qu'il n'avait pas pu cacher pendant l'impact, mais c'est un détail ... Je me relevai et dit :

-Je suis à vous dans une seconde.
Je tombais du ciel et la seule chose que je trouvais à dire c’était je suis à vous dans une seconde. Enfin bref, j’allais voir comment allait Aiedail. Il s’était réveillé. Il me dit que tout allait bien, à part sa gambe et son aile. Je dis alors à l’elfe :

-Voilà, comme promis, je suis à vous, un conseil, ces gens n’aiment pas trop les elfes, donc je vous conseil vivement de venir avec moi au camp Varden à côté, vous y serez plus en sécurité.
Je le fis monter sur le dos d’Aiedail. Avant de dire au Tavernier qui était toujours sous son comptoir :

-Désolé pour le dérangement !
Je dis à Aiedail de s’envoler au moins, jusqu’en dehors de la ville, laissant derrière nous, un amas de pierre et de bois, causé par l’impact de la chute de la mystique créature. Aiedail réussi à aller jusqu’au camp Varden. Quand il atterrît, Je demandai à ce qu’un magicien s’occupe de lui en attendant que j’arrive. J’emmenais l’elfe jusqu’à ma tente tout près de l’air d’atterrissage et je retournais voir Aiedail. J’aidais les magiciens à guérir les blessures du dragon, principalement la base de l’aile qui était perforée, la membrane de l’aile et la pate fêlée. Cependant, même en ayant fait tout notre possible, sa pate ne retrouverait pas sa robustesse originelle avant plusieurs semaines.
Je retournais alors à ma tente retrouvant l’elfe toujours débout –enfin dans la posture qu’il pouvait – et me présenta en disant :

-Désolé pour le désordre. Je suis Eran, tout nouveau membre de la confrérie des Dragonniers et général des armées Varden. Que faisait un Dragonnier, elfe qui plus est, aussi loin de chez vous ?

[HRPG : si quelque chose te gêne Glandiel, dit le moi ^^]
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MessageSujet: Re: Quand l'acier forge de l'or [PV Eran]   Quand l'acier forge de l'or [PV Eran] Empty19.12.12 20:34

« Voilà, comme promis, je suis à vous, un conseil, ces gens n’aiment pas trop les elfes, donc je vous conseil vivement de venir avec moi au camp Varden à côté, vous y serez plus en sécurité. »
Glandiel dévisagea le nouvel arrivant avec curiosité. Ils ne se connaissaient absolument pas et pourtant ce dernier l’invitait, sans même savoir s’il était de son côté, à le suivre. Glandiel décida néanmoins d’accepter la proposition de l’inconnun, non pas pour sa sécurité, mais par curiosité. Il voyait en cette rencontre un nouveau chemin qui s’ouvrait à lui, et n’allait pas laisser filer l’occasion. Fìgnàrël, ayant ressenti un changement brusque dans l’attitude de son dragonnier, contacta celui-ci, alarmé :

* Qu’est ce qui se passe ? Tu as besoin d’aide ?
- Ne t’inquiète pas, tout va bien. Je t’expliquerai plus tard. Rejoins-moi avec Sans-nom au camp Varden.
- Il y a un camp Varden dans les environs ?
- De toute évidence, oui.
- Je n’aime pas ça.
- Dans ce cas dépêche-toi. *

L’elfe sauta sur le dos du dragon gris, sans se poser plus de question. Celui-ci, plus grand que Fìgnàrël, avait une blessure béante à l’aile, et le sang s’en échappait abondamment. Il s’élança cepandant, et vola hors de la ville avec difficulté. Il se posa lourdement au milieu de tentes, dissimulés derrière une colline, derrière la ville de Belatona. Glandiel et Fìgnàrël ne l’avaient pas remarqué, dans la nuit. Le dragonnier Varden sauta à terre, et appella des magiciens pour qu’ils soignent son dragon. La blessure semblait assez grave. Il fit signe à Glandiel de l’attendre dans une tente. Celui-ci entra. Assez bas, le tissu de la tente était vert foncé. L’elfe dut baisser un peu la tête, et fléchir légrement les genoux, pour pouvoir tenir debout. Il attendit. Dehors, les magiciens soignaient le dragon gris. Glandiel voulut aller les aider, mais se ravisa. Il ne savait pas encore à qui il avait à faire, et il valait mieux être prudent. Les murmures en ancien language s’arrêtèrent peu à peu. La plai devait avoir été refermée. Des bruits de pas approchaient de la tente, sûrement le dragonnier qui revenait. Dehors, le soleil était à son zénith. Glandiel rechercha mentalement son propre dragon. Il était presque là. Le Varden entra, et se présenta enfin :

- Désolé pour le désordre. Je suis Eran, tout nouveau membre de la confrérie des Dragonniers et général des armées Varden. Que faisait un Dragonnier, elfe qui plus est, aussi loin de chez vous ?

Glandiel le dévidagea une nouvelle fois, interdit. Son interlocuteur faisait une nouvelle fois preuve d’une spontanéité et d’un manque de précautions étranges. Mais le contenu de ses paroles était plus qu’intéressant. Aisni, il était membre de la Confrérie. Glandiel fut gagné par l’admiration. Mais que devait-il répondre ? Il décida de rester sur ses gardes, et prononça ces paroles en ancien language :

« Atra esterni ono thelduin, Eran-vodhr. Vous excuserez ma prudence, mais je ne sais pas encore si je peux vous faire confiance. Vous non plus, d’ailleurs. Mais vous m’avez parlé avec franchise, et je vais faire de même. Je suis parti du Du Weldenwarden pour effectuer un voyage, et c’est durant celui-ci que je suis devenu dragonnier. Mais l’Empire a retenu un de mes amis en otage, et j’ai dû combattre à leur côtés pour le délivrer. Maintenant, je ne sais pas trop ce que je vais faire, et j’avais pensé que continuer mon voyage serait une bonne chose. Voilà pourquoi je me retrouve à l’autre bout de l’Alageasia. Puisque je suis devant vous, je ne vous cacherai pas que rejoindre la Confrérie serait une hypothèse. Je m’appelle Glandiel, fils de Paemis. »

A ce moment-là, Fìgnàrël se posa lourdement devan la tente et rugit en arrachant cette dernière. Glandiel pouvait lire la panique dans son esprit, aussi s’empressa-t-il de le rassuer, et de vite lui transmettre ses souvenirs des dernières minutes. Une fois les évènements en tête, le dragon s’inclina devant le dragonnier, respectueux, et se présenta :

« Mon nom est Fìgnàrël, fils de Glaedr. Enchanté. »

Sans-nom, encore sur le dos du dragon d’or, battit de la queue, histoire de se faire remarquer. Comme il ne daigna pas adresser la parole au général Varden, Glandiel le présenta à sa place :

« Et voici Sans-nom, l’ami dont je vous ai parlé à l’instant. »

Hrpg:


Dernière édition par Glandiel le 30.12.12 11:50, édité 1 fois
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Eran
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MessageSujet: Re: Quand l'acier forge de l'or [PV Eran]   Quand l'acier forge de l'or [PV Eran] Empty20.12.12 17:24

-Atra esterni ono thelduin, Eran-vodhr. Vous excuserez ma prudence, mais je ne sais pas encore si je peux vous faire confiance. Vous non plus, d’ailleurs. Mais vous m’avez parlé avec franchise, et je vais faire de même. Je suis parti du Du Weldenwarden pour effectuer un voyage, et c’est durant celui-ci que je suis devenu dragonnier. Mais l’Empire a retenu un de mes amis en otage, et j’ai dû combattre à leurs côtés pour le délivrer. Maintenant, je ne sais pas trop ce que je vais faire, et j’avais pensé que continuer mon voyage serait une bonne chose. Voilà pourquoi je me retrouve à l’autre bout de l’Alageasia. Puisque je suis devant vous, je ne vous cacherai pas que rejoindre la Confrérie serait une hypothèse. Je m’appelle Glandiel, fils de Paemis.
-Nous sommes en guerre, je comprends tout à fait que me faire confiance est très difficile.
Et bien c’était l’occasion rêvée de prendre un apprenti, ce que je devais d’ailleurs faire au plus vite. Je pris donc l’initiative de contacter plus tard la confrérie, si je prenais Glandiel comme apprenti.
Un rugissement se fit entendre. Un dragon de petite taille se posa lourdement sur le sol et renversa ma tente. On pouvait lire la peur dans ses yeux. Il se calma ensuite grâce à Glandiel. Je compris donc que c’était son dragon. Aiedail était près à intervenir mais je lui dis que c’était inutile. Je calmais les hommes qui étaient venus pour m’aider, qui reculèrent très rapidement à la vue du Dragon. Le dragon apaisé s’inclina devant moi et dit :

-Mon nom est Fìgnàrël, fils de Glaedr. Enchanté.
Fils de Glaedr. C’était le fils d’un très grand Dragon. Je m’inclinai à mon tour en signe de respect car il était un dragon et de plus, le fils de Glaedr :

-Moi de même Fìgnàrël, fils de Glaedr.
Un chat descendit. J’allais le caresser quand Glandiel me dit :

-Et voici Sans-nom, l’ami dont je vous ai parlé à l’instant.
C’était donc le chat-garou dont il me parlait à l’instant. De toute ma vie, je n’en avais encore jamais vu. Je lui dis alors :

-Bonjour à toi sans-nom. C‘est bien la première fois que je vois un chat-Garou.
Sans-nom fit mine de rien et regarda ailleurs en ronronnant. Aiedail lui aussi se présenta. Puis un long cortège d’homme vint vers moi. J’avais de la paperasse à remplir. Ils me donnèrent toute la paperasse et me dire d’aller jusqu’à la tente de Laserian. En tout et pour tout, j’avais très peu vu cet homme. Je fis signe à Fìgnàrël de rester avec Aiedail et à Glandiel de venir. Après avoir passé quelque centaine de tentes, nous nous retrouvâmes Glandiel et moi devant la tente du chef des Vardens. Je le fis entrer et j’entrai à mon tour :

-Vous avez demandé à me voir ?
-Oui Eran, c'était juste pour vous dire bonjour après tout ce temps passé à vous entraîner!
-Heureux de vous revoir de même!
-Voilà les papiers sur les dernières attaques sur Belatonna et ...
Il s'arrêta en pleine phrase et désigna Glandiel qui était encore derrière moi :

-Une nouvelle recrue. Un elfe qui plus est. Bien. Jusqu'à preuve du contraire, vous êtes responsable de lui général, le temps qu'il fasse ses preuves. Réglez tous les détails... Administratifs.
-Ne vous inquiétez pas, vous les aurez rapidement!
Nous continuâmes de parler quelques minutes puis Laserian me congédia et je repartis avec Glandiel vers ma tente en disant :

-Désole, je ne pouvais pas dire autre chose que ça, mais ne t'inquiètes pas, je m'arrangerais pour ne pas t'obliger à te faire entrer chez les Vardens, sauf si tu le veux bien sur! Donc tu voudrait devenir Dragonnier?
[ HRPG : à toi d’improviser maintenant, fait faire ce que tu veux à mon personnage ^^]
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MessageSujet: Re: Quand l'acier forge de l'or [PV Eran]   Quand l'acier forge de l'or [PV Eran] Empty14.01.13 21:20

- Donc tu voudrais devenir Dragonnier ?

Glandiel dévisagea à nouveau son interlocuteur. Il ne comprenait pas la manière dont il réfléchissait, comment il prenait ses décisions, pourtant importantes, décisions qu’il semblait prendre à la légère. Enfin, l’heure n’était pas à réfléchir sur ce point. Devenir dragonnier … Un vrai dragonnier, de la Confrérie … Un frissons d’excitation traversa Glandiel, vite réprimé par une question : Eran était-t-il en train de lui proposer implicitement de devenir son apprenti ? Si c’était le cas, il allait avoir un nouveau but, une nouvelle chose pour laquelle se battre. L’esprit de Fìgnàrël se frotta doucement au sien. Le dragon d’or semblait calme, mais l’elfe savait qu’il était au fond de lui tout autant impatient. La chaleur de sa présence mentale soulagea Glandiel, qui était rassuré de ne pas être seul à vivre ce moment. Il laissait rarement transparaître ses sentiments, mais l’émotion de ce moment devait être si grande que son exaltation devait pouvoir se lire sur son visage.

Devenir dragonnier … De nouveaux chemins, une nouvelle destinée s’ouvrirait à eux. Traverser l’Alageäsia, se battre pour la cause qui leur semblait juste, et surtout renouer son lien avec le peuple, son peuple, qu’il avait bien trop longtemps délaissé, semblait possible en cet instant. Faire honneur à la mémoire de son père aussi allait pouvoir se faire. Son père … Glandiel soupira à l’évocation de ce souvenir douloureux, celui de sa mort. Si il pouvait un jour le venger, il n’hésiterait pas. Mais cela semblait pour le moment impossible, en raison de son manque d’informations sur l’ombre qui avait tué Paemis. Et puis même avec cette information, vaincre un Ombre serait une tâche difficile. Aussi, la question d’Eran, si l’interprétation qu’en faisait Glandiel était la bonne, lèverait de nombreuses difficultés qui se posaient à lui en ce moment.


* Qu’est ce que tu en penses ?
- Je pense que devenir dragonnier serait une chose à saisir. *

Ils avaient avancé machinalement dans l’allée des tentes vardens, et celle du chef était déjà éloignée de quelques deux cents pieds. Quelques humain dévisageaient avec curiosité le nouvel arrivant, qui en outre avait un physique assez étrange, même comparé aux autres elfes, de part son épaisse fourrure, qui recouvrait tout son dos, et son certaines touffes ressortaient par endroit. Ses canines anormalement pointues n’étaient pas de mise pour rassurer les soldats vardens présents. L’elfe s’efforça cependant d’ignorer les curieux, et de reporter son attention sur la question d’Eran. Ainsi, malgré son fort ressentiment, il s’efforça de continuer la conversation d’un ton à-peu-près normal, conscient que son émotion démesurée ne rimait absolument à rien :


- Pour ne rien vous cacher, cela serait pour moi une bonne chose à laquelle je pourrai me consacrer. Devenir dragonnier, comme je l’ai déjà dit tout à l’heure, serait un des chemins que je voudrais volontiers prendre, car je pense m’être enfin trouvé un idéal à défendre, à savoir la lutte contre l’Empire, et pour la libération des peuples oppressés de d’Alageäsia.

L’elfe s’arrêta un moment, et repensa aux évènements des derniers mois. Oui, il pouvait désormais lutter contre l’Empire, et il y mettrait toutes ces forces. Ayant été confronté à lui, il avait pu voir quelles méthodes, viles et perfides, il utilisait. Sans-nom avait été enfermé des mois, pendant lesquels Glandiel avait dû lutter contre les vardens, au péril de sa vie, pour le faire libérer. L’empire n’avait pas tenu sa parole, et l’elfe avait été une nouvelle fois contraint de le servir, avant de retrouver Sans-nom. Fìgnàrël avait dû, en outre, être contraint de grandir artificiellement, par magie, ce qui lui avait coûté cher, physiquement et mentalement. Depuis, tous deux, ainsi que le chat-garou, vouaient une haine sans limite envers l’empire, et lutter contre lui serait une bonne action pour libérer les autres gens soumis mais apeurés par son régime injuste. S’il pouvait rattraper tout le temps qu’il avait perdu à errer dans la forêt et à se replier sur lui-même pour une cause qui lui semblait juste, il n’allait pas hésiter un instant, et se battrait jusqu’au bout pour y parvenir.

- Oui, me battre contre l’Empire serait la meilleure chose à faire pour moi, je pense. Et faire une vraie formation de dragonnier m’aiderait grandement dans cette tâche.

Il avait prononcé ces paroles en ancien langage, assurant à Eran sa sincérité. Reparler d’ailleurs un peu sa langue lui fit un grand bien, même s’il parlait déjà ainsi avec Fìnàrël. Il ne s’était pas adressé par la voix en ancien langage à quelqu’un depuis bien longtemps. Mais peut-être Eran se demandait-il pourquoi l’elfe voulait ainsi renverser le roi. Glandiel voulut donc aussi le renseigner sur ce point. Pour faire comprendre au dragonnier ses motivations, il se prépara à lui énumérer les évènements récents qui l’avaient poussé à haïr ainsi la monarchie de Samaël. Il expliqua pendant de longues minutes comment il avait appris la prise en otage de Sans-nom, que l’Empire avait capturé pour le contraindre à se battre à leur côtés. Ou bien encore comment des magiciens impériaux avaient fait grandir Fìgnàrël par la magie, pour qu’il puisse se battre. Il explique ensuite la bataille du convoi de Dras-Leona, et celle de la capitale, qui avaient été pour lui une expérience affligeante, bien qu’utile. Les mots, l’inspiration lui venaient au fur et à mesure de son discours, et il ne s’arrêta de parler qu’une fois qu’il eût tout raconté dans les moindres détails, décrivant les scènes d’un point de vue global puis plus personnel, rajoutant quelque chose si Fìgnàrël le jugeait nécessaire.

Son interlocuteur, durant son récit, n’avait pas bougé, écoutant Glandiel attentivement pendant que celui-ci parlait, parlait. Ce qui lui fit d’ailleurs un bien fou. Vider ainsi tout ce qu’il avait retenu pour lui durant ces longs mois lui était d’un grand soulagement moral. Il voulut d’ailleurs en rajouter encore, et reprit donc encore la parole, pensant nécessaire de rajouter quelques points sur sa vie antérieure, ou encore comment il avait trouvé l’œuf de son dragon. En temps normal, il n’aurait sûrement pas autant raconté ces souvenirs précieux à ses yeux mais, trouvant que la situation s’y prêtait, et que cela lui faisait du bien, il narra donc sa vie, ne dévoilant bien sûr que ce qu’il voulait qu’Eran sache, ou qu’il trouvait nécessaire de préciser. Enfin, la gorge sèche, il s’arrêta, et se rendit soudain compte qu’il avait beaucoup trop parlé.

* Je crois que j’en ai trop fait
- Mais non, ne t’en fais pas. Tu as très bien parlé, c’était très émouvant.
- Ce n’était pas le but. Comment veux-tu que je me protège si je dévoile ma vie au premier inconnu venu ?
- Ne t’inquiètes pas je te dis. Qu’est ce que tu veux qu’il t’arrive pour avoir raconté ça ? Et Eran nous a déjà montré qu’il n’est pas notre ennemi. Nous nous battons pour la même cause, lui et nous. Ne l’oublie pas. Qu’est ce qui ne va pas allons ?
- Rien. Ce n’est pas dans mes habitudes, c’est tout.
- Tu veux que je te dise ? Tu es trop orgueilleux. Admets que cela t’a fait un bien fou de te confier à lui.
- Peut-être. *

Ce court échange mental terminé, Glandiel se tourna vers le dragonnier, qui n’avait toujours rien dit, appréhendant sa réponse. Ils avaient encore avancé, jusqu’à en arriver à quelques mètres du campement. Le jour allait commencer à tomber, le soleil se couchant tôt en période hivernale. Le givre, toujours présent sur la plaine de glace, scintillait sous la lumière du soleil. Bien que cette dernière fut abondante et claire, il faisait toujours aussi froid. Le brouillard, cependant, s’était estompé. Glandiel repassa rapidement la conversation, et ses souvenirs de la journée. S’il devenait apprenti … Mais cela, c’était à Eran d’en décider.

Hrpg:
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MessageSujet: Re: Quand l'acier forge de l'or [PV Eran]   Quand l'acier forge de l'or [PV Eran] Empty22.02.13 9:55

[HRPG : quand je t’amène au camp Varden le soleil est déjà presque couché ^^ ]

Glandiel ne me répondait pas. Je me mis alors à flâner, à regarder les alentours, même si je les connaissais plus où moins. Je ne les connaissais toujours pas complètement. Il faut dire qu’entre temps j’ai fait le voyage vers la clairière qui m’a en tout pris 4 mois. Je me demande pourquoi les Vardens n’ont toujours pas fait d’offensive. Peut-être en ont-ils pris pendant mon absence et je n’en aurais eu vent. Quoi qu’il en soit, il fallait que je reprenne les rennes, et même si je devais avoir un apprenti sous mon aile, ma priorité devait être mes hommes.
Je ruminais depuis cinq bonnes minutes quand Glandiel parla de nouveau :

« Pour ne rien vous cacher, cela serait pour moi une bonne chose à laquelle je pourrai me consacrer. Devenir dragonnier, comme je l’ai déjà dit tout à l’heure, serait un des chemins que je voudrais volontiers prendre, car je pense m’être enfin trouvé un idéal à défendre, à savoir la lutte contre l’Empire, et pour la libération des peuples oppressés de d’Alageäsia.
-Parfait ! Et bien nous allons bien nous entendre, dis-je avec un sourire ! »
Cependant, il replongea dans ses souvenirs. Il avait l’air plus que triste.

« Ça va, lui demandais-je? »
Il me répondit que ça allait et entama le récit de ce qu’il s’était passé ces derniers mois. Il continua à parler tandis que le soleil finissait sa course derrière les montagnes. Je l’écoutais avec la plus grande attention, il fallait que je sache ce qu’il avait à dire, que ce soit en ma qualité de général qui veut faire rentrer quelqu’un chez les Vardens qu’en ma qualité d’humain. Je l’écoutais jusqu’à la fin de son récit. Il prononça les dernières paroles de son récit en ancien langage :

« Oui, me battre contre l’Empire serait la meilleure chose à faire pour moi, je pense. Et faire une vraie formation de dragonnier m’aiderait grandement dans cette tâche. »
Dire en ancien langage ce qu’il venait de dire était une grande marque de sincérité. Je réfléchissais donc maintenant à ce que j’allais lui dire et ce que je ferais pour le prendre sous mon aile.
J’eu réfléchi pendant dix bonnes minutes quand je fini par lui dire en ancien langage :

« Je te prends comme apprenti jeune Dragonnier »
J’ajoutai ensuite dans ma langue natale :

« Nous commencerons demain matin peu après l’aube. En attendant tu dormiras dans ma chambre, cependant je n’ai pas de couche supplémentaire. »
Il me dit que ça irait très bien et nous marchâmes jusqu’à ma tente où je commençais une discussion avec Aiedail :

*Nous avons donc des apprentis ?
-Oui, absolument !
-Tu deviens dingue ma parole ! Nous ne sommes pas prêts à avoir des apprentis ! Je sais bien que tu prends des décisions spontanément, mais là tu va trop loin !
-Avons-nous suivi un entraînement de Dragonnier ?
-Oui mais …
- Sommes-nous des Dragonniers à part entière ?
-Oui mais …
-Alors, de quoi te plains-tu ? Nous avons les compétences requises pour avoir des apprentis !*
La discussion continua encore quelques minutes avant d’éteindre la lumière et finalement sombrer dans le sommeil.

*
* *
Le vent était déchaîné cette nuit là. Ce n’était pas bon présage. Il ne voulait plus s’arrêter, comme s’il voulait balayer quelque chose de la surface de la terre. Rien ne pouvait y faire, tel un signe du destin. Il s’engouffrait dans les tentes et en faisait s’envoler certaines males ancrées dans le sol.
Je m’étais réveillé quelques heures plutôt justement à cause de ce vent, sifflant comme l’appel d’un esprit tourmenté. Il ne voulait plus partir. Il résonnait dans ma tête et m’appelait au secours. J’avais l’impression que quelqu’un avait besoin de mon aide. Je réprimai ce sentiment sachant qu’il était faux. M’endormir devenait impossible. Chaque fois que j’essayais de m’endormir, le vent soufflait de plus belles pour me réveiller. Il faisait tout pour que je reste éveillé, comme si je pouvais tenir éternellement sans dormir.
J’étais frustré. Aucun moyen de m’endormir et moi qui avait promis un début d’entraînement à Glandiel. Je ne savais pas comment j’allais tenir jusqu’au lendemain midi.
Quatre heures avant le couché du soleil, le vent tomba, laissant un silence profond sur la plaine. Un chien aboya au loin. On entendait le bruit des gens tout comme moi réveillés par le vent, mais eux, avait perdu leur tente. La tension monta dehors tandis que tout le monde cherchait un moyen de pouvoir dormir dans une tente. Des cris commencèrent-à fuser tout près de ma tente. Je me levai donc, sorti de ma tente et hurla :

« C’est pas bientôt fini ! Vos tentes sont parties à cause du vent, la belle affaire ! Retrouvez les en vitesse, remontez-les et retournez dormir ! Vous êtes en train de réveiller tout le reste du camp, à quoi ça vous sert ?! »
Tous chuchotèrent alors, reprirent leur tentes, les accrochèrent et retournèrent dormir. Le vent ne souffla plus une seule fois cette nuit là. Je me redormis une bonne demi-heure plus tard. Il fallait que j’essaye de dormir le plus possible pour pouvoir récupérer et être en forme le lendemain.

[HRPG : oui 2 ça fait beaucoup ^^, Glandiel c'est à toi, encore une fois, fait faire ce que tu veux à mon personnage ^^]
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MessageSujet: Re: Quand l'acier forge de l'or [PV Eran]   Quand l'acier forge de l'or [PV Eran] Empty07.04.13 16:50

Hrpg:


Le destin, s’il existe, prend parfois de bien étranges virages. Il nous emmène dans l’inconnu, nous pousse dans nos limites, sans jamais totalement dévoiler l’aboutissement du chemin, un chemin semé d’embûches, qui traverse différents endroits, certains étant ceux du bonheur, ou de la chance, les autres ceux du désastre et de la désolation. L’avenir change en permanance selon nos choix, et pourtant semble toujours savoir où il nous mène. Essayer de le comprendre est compliqué, essayer de la prévoir est dangereux. Il réserve à chacun une part d’ombre, une autre de lumière ; il prévoit pour tous une heure de gloire, et une heure de déshonneur.

Ce fut à cela que pensa Glandiel toute la nuit durant. S’il n’arriva pas à fermer l’œil, il n’était pas fatigué, mais fit tout de même comme si. Il avait besoin de réfléchir, sonder l’incommensurable avant de se tourner définitivement vers l’avant, et ne plus regarder en arrière. Il lui avait fallu passer par bien des détours avant d’arriver au point où il était à présent, à savoir, celui de devenir dragonnier. Il était étrange de constater comme le destin s’était joué de lui depuis le début de son existence. Enfin, il allait peut-être pouvoir toucher au bonheur quelque temps. Fìgnàrël, lui aussi, se réjouissait. D’un accord tacite, les deux compagnons n’avaient pas communiqué cette nuit. Les relations fusionnelles ont parfois cela de paradoxal qu’il leur faut de la solitude pour se renforcer davantage. Ainsi, Glandiel et son âme-sœur s’étaient mis d’accord pour se laisser réfléchir chacun de leur côté. Ils avaient tous deux de faire leur propre point sur les évènements qu’ils devaient encore digérer. Ils ne firent pas attention à ce qui se passait autour d’eux, trop occupés à refléchir sur eux-mêmes.

***

Glandiel se leva avec l’aube le lendemain. La nuit avait été fraîche et agitée, et plusieurs vardens étaient déjà debout. L’elfe mangea sommairement, et conversa avec Fìgnàrël en attendant Eran. Cette première journée aurait pour but qu’ils apprennent à se connaître. Glandiel savait le respect qu’il devait à Eran. D’autre de sa race avaient un ego beaucoup plus surdimmensionné, et n’auraient pas accepté qu’un demi-elfe plus jeune qu’eux soit leur supérieur. Glandiel lui, depuis longtemps qu’il avait appris à se débrouiller seul, savait quand se soumettre et inversement. S’il voulait devenir dragonnier, Eran serait son maître, il aurait droit à tout le respect auquel il pouvait prétendre de son statut de dragonnier. Cette acceptation fut cependant plus dure pour Fìgnàrël bien qu’il ne fût pas difficile, le dragon d’or n’était pas habitué à baisser la tête, et avoir un maître n’était pas de son goût. Ce fut la principale discution que les deux compagnons eurent avant le début de leur apprentissage. Glandiel réussit finalement à convaincre son âme sœur qu’Eran et son dragon étaient bien plus expérimentés qu’eux, et qu’il faudrait, qu’il le veuille ou non, accepter leur autorité. Aiedail et le demi-elfe – car Eran lui avait dit qu’il en était un – avaient beaucoup plus de compétences et de connaissances qu’eux, et ce savoir leur était nécéssaire pour acquérir le statut auquel ils prétendaient.

Quelques heures après le lever du soleil, Eran vint les trouver, et l’apprentissage commença. Le commandant semblait fatigué, mais arrivait tout de même à être en pleine forme. En effet, la nuit avait été assez agitée, aux dires de Sans-nom, qui ne dormait jamais la nuit. Un premier contact fut de mise, et les quatre intéressés discutèrent quelque temps, les maîtres posant des question aux aprentis, les apprentis répondant aux maîtres. Glandiel et son dragon furent ensuite soumis à une série d’exercices plus ou moins faciles ayant pour but de cerner leur niveau actuel. Fìgnàrël fut évalué sur ses compétences de vol, et sur le maniement de ses flammes. Il crachait du feu depuis peu de temps, et ces exercices furent peu concluants. Glandiel, lui, dut lancer quelques sorts, et montrer ses capacités de combat avec différentes armes. Quelques mois plus tard, le résultat de ce court examen aurait été tout autre. Les quelques derniers mois, rudes, avaient radicalement changé les capacités, le mental et le physique de Glandiel. Quelques traits de son visage s’étaient tendus, cela dû à la tension permanante à laquelle il avait été sujet ; les évènements passés lui avaient fait prendre compte de la réalité souvent dure qu’il devait subir, et son caractère s’était durci ; ses performances avaient été améliorées par le long entraînements qu’il avait subi à Urû’baen. Le dragon doré avait, lui aussi, subi des transformations physiques, et avait été soumis à un entraînement au vol poussé avec d’autres dragons, de parjures.

Glandiel, pendant longtemps, s’était renfermé sur lui-même. Avant les évènements de cette année, en effet, il était allé concécutivement de perte en perte. L’éclosion de Fìgnàrël avait peu à peu fait fondre cette enveloppe de glace autour de l’elfe, mais elle s’était reconstituée, cette fois sur eux-deux, durant leur captivité à Urû’baen. Avoir quelqu’un d’autre en qui faire confience, et à qui se confier, était un réconfort qui peu à peu dans le cours de la matinée soulagea grandement les deux compagnons. En effet, Eran et Aiedail se montraient compatissants avec leurs apprentis, ce qui les mit tout de suite à l’aise.

Dans l’après-midi, Eran dut s’absenter, et laissa les deux apprentis se reposer en attendant son retour. Il avait été demandé par Laserian, le chef varden, et parti donc avec son dragon vers la tente de celui-ci. Ce fut l’occasion pour Glandiel et le dragon doré d’échanger leurs impressions. Fìgnàrël, qui était ,on s’en souvient, réticent à devoir respecter d’autres, avait révisité son opinion, et était désormais d’accord qu’il leur fallait des maîtres pour progresser. Le fait de connaître un dragon alié (car ceux d’Urû’baen, bien que n’ayant pas été ouvertement aggressifs envers lui, faisaient partie de leurs ennemis) lui plaisait surtout.

Eran revint quelques minutes plus tard, l’air un peu plus solennel qu’à son départ. Il expliqua à Glandiel et Fìgnàrël qu’ils devaient partir pour Dras-Leona le lendemain, car ils avaient été chargés d’une mission. Il ne voulut pas en dire plus, et l’entraînements reprit, bien que moins énergiquement qu’en début de journée, pendant près d’une petite heure …

***

Un voyage à dos de dragon … Brrr. Sans-nom frissonna à l’évoquation de cette idée. Non loin du lieu d’entraînement de Glandiel et Fìgnarël, il avait, tout comme eux, entendu les propos d’Eran. Il ne voulait pas laisser ses amis aller seuls à Dras-Leona, ou plutôt, les laisser le laisser seul, mais le voyage depuis Urû’baen avait été bien assez pénible. Des chats-garous à dos de dragon, et puis quoi encore ? Ce n’était pas pour rien s’ils n’avaient pas été doté d’ailes. Non, il ne rémonterait plus sur un de ces satanés reptiles. Un dilemme se posait néanmoins : s’il ne venait pas, il devrait rester ici tout seul. La seule autre alternative était de partir sur-le-champ, pour espèrer arriver à Dras-Leona peu après eux. Aurait-il dû avoir peur de retourner dans l’empire ? Peut-être. Mais Sans-nom n’était pas de ces couars qui reculent face à l’adversité. Lui aussi pouvait prendre sa part de vengeance, et il était bien décidé à ne pas laisser ces quatre compères. Foi de chat-garou, ils n’allaient pas se débarasser de lui aussi facilement. S’il avançait vite, et qu’il partait à l’instant, il pourrait arriver à Dras-Leona sous trois ou quatre jours, et retrouverait la petite troupe là-bas. Soit. Il termina donc sa toilette, et se mit en route, ayant l’habitude de parcourir de longues distances.
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