Retour d'un long Voyage [ Myllow ]

Me revoilà à Feinster. cela faisait 3 mois que j'étais partis à la recherche des Elfes. Une fatiguante expedition. J'ai du faire face à ce Rafahael qui me redonne un gout amer dans la bouche, bien que je ne le considère pas comme un ennemi. Son état d'esprit me consterne. Je ne peut pas croire que l'on puisse être à ce point bornné. Dans le désert qui que l'on soit on doit se trouver clément avec quelqu'un d'autre même si c'est un ennemi. Raison de plus parfois pour lui soutirer des informations. Mais il y a tout de même eu des points postifs sur les dernières rencontres après Rafahel. Tout compte fait le voyage s'est assez bien passé même si j'ai fait quelques mauvaises experiences. Feinster était en vue. Il était bientôt midi et nous atterissions devant la citée. Tout semblait calme tout le monde avait un comportement normal comme si rien ne s'était passer. Quand nous entrâmes dans la citée, des soldats vinrent m'escorter jusqu'à la citadelle ou je parlai avec celui que j'avais mis au commendement pendant les trois mois passés hors de la citée. Ceci fait j'alla me reposer dans mes appartements et me mis à Admirer Aiedail. Il avait tellement grandi. Il était maintenant d'une splendeur incroyable. Il faisait plus de 15 pieds de haut. Il avait maintenant 8 mois. Sa couleur était maintenant passé du gris terne mais brillant à un gris éblouissant. Aiedail me dit alors

-Pourquoi tu me regarde comme ça?
-Tu es resplendissant.
-Oui je sais.
-Arrête de te la jouer.
-C'est le véritée non?
-Oui, mais...
-Alors ne parle pas, un Dragon sait qu'il est resplendissant.
-Tu as sans doute raison.

Sur ces paroles je m'allongeai sur mon lit et pensa à tout ce qu'il m'était arriver. Le lendemain, tout était parfait, trop parfait, j'avais presque l'impression de ne servir à rien. Mais les gens savaient qu'ils pouvaient compter sur moi. Je me balladais tranquillement dans la ville quand un soldat vint me dire:

-Il y a quelqu'un à la porte nord de la citée qui demande à ce qu'on le fasse entrer. ça a l'air d'être quelqu'un d'important.

Je me pressais d'aller voir. Arriver sur place je dis à une personne de grande taille qui effectivement demandait à ce qu'on le laisse entrer. Je dis alors:
-Qui êtes vous?

Ils étaient encore près de Gil'Ead, soumis tout deux à cette nouvelle expérience qu'est celle de l'enseignement, qu'est celle du partage des connaissance avec la génération futur. Quoique, pouvait on réellement parler de génération futur dans son cas? Son apprentie avait son âge, seul le dragon affichait une différence visible tant par sa taille que par sa tête aux airs juvéniles. Elora était avec elle depuis plus d'une semaine désormais, chaque jour apportait son lot de surprise et de découvertes, elle se sentait vieillit d'une dizaine d'année avec cette bleue! Sa maîtrise du langage ancien, son maniement des armes, la pratique de la magie, tout devait être transmit afin de faire d'elle, une dragonnière accomplie! Seulement, plus les jours passaient, plus elle se rendait compte de l'épreuve, du défi qu'elle relevait malgré elle et Ze'Fnyr.
Une semaine s'était écoulée jusqu'à sa prochaine aventure.
Le voile de la nuit se levait petit à petit dans un chant d'oiseau éclatant, la faune entière se réveillait au fil des lueurs brillant au loin avec cette douceur des belles journées. Myllow était levée depuis fort longtemps, la paupière lourde malgré un regard vif sur les alentours, elle restait vigilant pour la protection de tous. Lorsqu'elle entendit le souffle rauque de Ze'Fnyr souffler avec une rapidité spécifique, elle comprit alors qu'il était grand temps de partir cueillir le gibier. Armée, elle se glissa rapidement hors du campement avec cette tranquillité d'esprit propre à l'aube, ainsi qu'aux aurores les plus délicates et, ce n'est que deux lieues plus loin qu'une silhouette familière se découpa parmi la brume matinale. Soupirant, elle se disait qu'une fois de plus les nouvelles de la Confrérie allait tomber pour elle et pour son malheur en dépit de ses loyaux services menés à bien jusqu'à présent. Une fois qu'elle repérée, le dragonnier fonça sur elle et le dragon ne stoppa son élan, que face à la demoiselle les ailes rouges battantes envoyant de belles rafales de vent à déraciner moult plantes bien enracinées. Elle le connaissait, c'était Hider, dragonnier, cantonné majoritairement aux messages urgent, qui était surtout un homme de confiance auprès de la confrérie, une sorte de bras droit. De son dédain naturel, il fit ses salutations brièvement:

-Dragonnière Myllow. Nous avons connaissance de la naissance d'un nouveau dragonnier en ce monde. Pussiez vous accomplir cette nouvelle tâche à nouveau, comme il se doit.
-Encore un position de maître que vous m'offrez? Je vois que je suis la nouvelle favorite de la Confrérie mais, pourrais je savoir pourquoi? Je suis déjà la tutrice d'une apprentie et ce, depuis une semaine maintenant et voila que déjà, on m'offre l'éducation d'un autre bleu? Vous ne trouvez pas cela assez hâtif?
-La compétence est dans vos cordes, nous savons que vous vous acquitterez avec brio de votre rôle auprès de vos deux apprentis.
-Soit, si la Confrérie l'exige, je me dois d’exécuter ses ordres. Où se trouve t-il cette nouvelle recrue?
-Vous allez devoir vous rendre à pour le rencontrer, le plus rapidement possible.
-Bien.

Tous deux se frappèrent le coeur de leurs points, accompagné d'une inclinaison en signe de respect, voila comment était les adieux des dragonniers. Hider grimpa aussitôt sur son dragon, puis, s'envola comme il était venu en s'effaçant petit à petit dans la brume. Si elle ne se savait pas réveillée, elle aurait put croire cela comme le résultat d'un songe. Or, cela était bel et bien réel! n'était pas la porte à côté, si elle voulait s'y rendre avant la fin de la journée, elle devait s'en aller dans le plus grand secret. Pour ne pas éveiller Elora de son sommeil, elle prévint Ze'Fnyr de venir la joindre en n'oubliant pas de prendre sa rapière et le reste de sa panoplie dont sa cape pour les hauteurs, puis, elle lui pria de laisser un mot expliquant son départ soudain, comme une sorte de test dans lequel elle devait se débrouiller face à la nature durant quelques jours. Une fois cette besogne achevée, ils s'en allèrent vers , le coeur lourd mais les ailes légères.
Quelques heures s'écoulèrent dans un silence de mort, il n'y avait que le battement monotone des ailes qui servait de musique sinon, ni l'un, ni l'autre, ne trouvait quelques mots à prononcer. Allongée sur la selle de toute sa longue silhouette,les épaules recouvertes de sa cape, la jeune femme ne trouvaient au paysage d'autre points de vue que le ciel bleu dont la couleur lui permettait de fabriquer maintes réflexions sur elle et sa manière d'enseigner. Etait elle trop dure? Avec ces combats quotidiens et cet apprentissage éreintant de la magie, ne risquait elle pas d'épuiser la recrue jusqu'à ce qu'elle ne supporte plus l'entraînement? Elle cherchait dans le ciel, quelques bribes de souvenirs qui auraient put l'aider à y voir clair mais parmi eux elle ne voyait, que les plus mauvais d'entre eux: les duels sans protection des lames, les tas de cailloux à déplacer à l'aide des pieds, les coups à répétition sur son échine, les températures assommantes, les vents mordants....Non! Elle ne devait reproduire un tel schéma! Aussi, elle allait trouver l'alternative entre souplesse et fermeté. Du moins, allait elle essayer. Pour cela, elle comptait s'aider du jugement qu'elle porterai sur le nouvel apprenti.

Ze'Fnyr s'agita d'un seul coups, il fut tellement excité par la vision lointaine de la cité qu'il en accéléra la cadence de ses mouvements. Myllow, quant à elle, se leva d'un bond avec ce parfait équilibre des dragonniers chevronnés, se concentra afin de voir avec les yeux du dragon. Comme le dragon était un être blanc, il voyait le monde d'une étrange façon: le blanc étant la symbiose de toute les couleurs, il les voyait toute mais avec moins de force que celle d'un humain banal. Cependant, aucun mouvement du sol n'échappait à son regard, il avait la vision égale à celle d'un aigle, peut être même plus puissante tant la précision du sol et le mouvement des proies étaient nets. Lorsqu'elle voulut voir à travers ses yeux, s'était surtout pour voir la démographie des environs et le nombre de garde présent à l'entrée de la cité, c'était comme un réflexe même si dans ces lieux, la population fut habitué à la présence de dragons. Son esprit tout juste remit à sa place, elle n'eu à peine le temps de s'accrocher fermement à une épine dorsale que le dragon piqua vers la terre ferme, avec cette magnifique ardeur de l'enthousiasme. Devant la citée, ils furent tout deux accueillit par de suspicieux regard jetés par les hommes en armure, certains avaient une lueur louche lorsque devant eux virent cette jeune femme aux charmants attraits. Myllow sut à leur regard, qu'il ne valait mieux pas lire dans leurs pensées sous peine d'entendre des commentaires, indésirables. Elle rabaissa le capuchon de sa cape, cacha son visage à tous.

-Auriez vous l'obligeance de me laisser entrer? Je dois voir le nouveau dragonnier qui est entre ses murs!
-Non mademoiselle, restez ici vous et votre dragon. Artich, va chercher Eran! Bien demoiselle, veuillez attendre ici.
*Eran? Surement le chef des lieux.*
*Je n'aime pas le regard qu'ils te porte. Partons avant que le massacre ne s’organise.*
*C'est vrai que c'est désagréable mais, je dois faire avec.*

A partir du moment ou cet Eran permettait à l'enfant, nouveau dragonnier de partir suivre son entraînement, les ordres seraient respectés sans qu'il n'y ai eu de massacre, ni de persuasion brutale. Etrangement, comme nouvel apprenti, elle s'attendait à un gamin pré adolescent, une jeune âme à forger à l'image des dragonniers. Elle était perdue en train d'imaginer le nouveau dragonnier quand le dénommé Eran vint à apparaître sous ses yeux. Un peu plus grand qu'elle, des cheveux en bataille et le visage encore jeune, elle ne croyait pas que le Chef de Feinster serait un adolescent. A son contact, elle eu une sensation bizarre, elle trouvait ce jeune homme bizarre, quelque chose d'inattendu qui n'était pas perceptible au premier abord. Sa voix peut être? Etonnament grave pour quelqu'un de cet âge, une voix d'homme, de meneur avec un regard dur dans l'émeraude de ses yeux. Il lâcha d'ailleurs un "Qui êtes vous?" sec, laissant entendre qu'il avait été dérangé d'une quelconque méditation. Elle releva son capuchon, affronta du regard cet homme, une lueur animant l'éclat topaze de ses yeux et, gonfla avec fierté sa poitrine à la manière des hommes, accentua la courbe de son dos, puis dit d'une voix clair et solennelle:

-Je suis venue dans le but de rencontrer le nouveau dragonnier. Mon nom ne sera dévoilé qu'en sa présence, dans un endroit plus intime que celui des extérieurs. *Ce n'est pas que je n'ai pas confiance, mais leur regard est franchement agaçant.*
*Je sens mes flammes chauffent. Qu'on entre!*

Elle se retourna vers le dragon, trop tard, des lances acérées étaient déjà pointées sur elle ainsi que sur le dragon. Les étranger n'étaient guère la bienvenue ici mais, malgré la pression des armes dans son dos, elle demeurait de marbre et fixait sans ciller, le chef de Feinster.

La personne enleva son capuchon. C'était une jeune femme d'une grande beautée, un eu plus petite que moi, je dirais environ un quart de pied de moin. Mais ce qui me choqua le plus c'est de voir qu'elle devait avoir à peu près le même âge que moi. Puis un Dragon fit son apparrission derrière elle. Elle me dit:

-Je suis venue dans le but de rencontrer le nouveau dragonnier. Mon nom ne sera dévoilé qu'en sa présence, dans un endroit plus intime que celui des extérieurs.
C'est là que mes hommes pointèrent leur lances sur elle. Je leur dit:

-De quel droit, osez vous pointer vos lance sur une jeune femme mais surtout une Dragonnière. Vous ai-je donné l'ordre de tirer? Non alors laissez nous parler.
"-Aiedail!
- Oui. Qu'est-ce qu'il y a.
- Tu peut venir à la porte nord s'il te plaît?
-J'arrive."

Pendant qu'Aiedail arrivait, et qu'il il mettrait du temps la citée est grande, Je me mis à contempler le Dragon. Il était quasiment deux tailles au dessus du mien mais je ne le voyait pas trop bien car il tournoyait dessus de nous. Je dis alors à la jeune fille:

-Je me présente Eran, chef du siège de Feinster, nouveau Dragonnier, enfin on peut dire ça.
Mon Dragon ne vas pas tarder.

Un peu de temps passa en attendant Aiedail. Je savais que le Dragon allait faire quelques petits détours. Je m’assis en attendant mon Dragon quand soudain le Dragon de la Dragonnière « Dont-on-ne-connais-pas-le-nom » vit un de mes hommes et alla le prendre dans ses serres et l’emmena loin de là je dis alors :
-Ce n’est pas la peine de se venger de cette manière, il aurait été puni de toute façon.

Rien à faire il était déjà parti, il ne m’entendait plus je dis alors à la jeune Dragonnière :
-Maintenant il va falloir que je paie les dommages et intérêts. En tout … 250 couronnes. Enfin bref, passons.
Le Dragon revint après quelques minutes et joua avec le pauvre garde qui n’avait fait que son travail même s’il allait être sévèrement puni pour comportement inqualifiable. Le Dragon lui montra plusieurs fois ses dents pour lui faire peur. Puis le Dragon s’arrêta sur le champ. Je pense que ce fût sa Dragonnière qui lui donna l’ordre d’arrêter. Aiedail arriva. Le grand Dragon alla l’examiner puis la Dragonnière me lança une épée et me dit :
-Allez, montrez moi ce que vous valez!
-C’est parti.
Je pris alors la technique m’avait appris mon vieux maître : attaquer, contre attaquer, défendre, contre attaquer. C’étais une technique de base et je n’espérait pas vraiment gagner avec cette technique mais je pense que celle-ci suffirait.

Son âme était concentrée par l'évaluation, bientôt, elle fut prise par les flammes brûlantes du combat. C'était un vieux réflexe, développé depuis sa tendre enfance de riche noble qui se devait de connaître l'art des armes. Et, lorsqu'elle eu finit d'effectuer ce petit jeu, elle désarma son adversaire avant de lui ficher la pointe sur le cou malgré la protection. Un petit rictus satisfait parcourut son visage renfermé, elle avait gagnée la bataille quant soudain elle se souvint que ce n'était pas là quelque chose de sérieux. En effet, il ne s'agissait que de son apprenti, de son élève, et non d'un adversaire dangereux, alors, le regard troublé, elle retira aussitôt sa rapière de la carotide sans un mot. Puis, elle prit du sol sa nouvelle épée, la rengaina dans le fourreau en même temps que sa rapière.

-Tu es trop lent, trop raide...mais nous avons là du potentiel à travailler. Oui, on dirait moi quand j'avais 7ans...Eh bien, il est grand temps d'effectuer les présentation. Je me nomme Myllow de Marillys, et l’énergumène qui me fait office de dragon, se nomme Ze'Fnyr. Je pense que nous avons un bout de chemin à faire ensemble.
Pouvons nous désormais quitter ce lieu trop exposé? Histoire de converser assis à l'abri des regards...indiscrets.

Elle eu une hésitation en prononçant ce mot, comme gênée d'apercevoir de nouveau ces regards insistants sur les belles parties de son corps cependant, depuis le duel et surtout, depuis qu'elle eu donnée ce coup de poing au dragon, plus personne ne se souciait de l'approcher. Pas même les mieux armés, pas même ceux qui étaient les plus en confiance. Sans le vouloir, elle venait de gagner le respect de tout ceux qui étaient présent.

[Extrêmement court désolée, mais je n'avais aucune idée.]

Hrpg : T’inquiète, moi non plus

La jeune femme me désarma assez facilement. Qui aurait cru qu’une jeune femme, pouvait avoir une formation d’épéiste aussi élaborée. Elle pointa maintenant sa rapière sur moi. Impossible. Le combat était déjà fini. J’étais stupéfait. Mais ce n’était pas mon arme. Le pommeau était trop court, l’épée aussi, de plus elle était plutôt lourde, la forme ne me convenait pas etc … Tout ces petits détails m’avaient déconcentré. Elle me dit :

- Tu es trop lent, trop raide...mais nous avons là du potentiel à travailler. Oui, on dirait moi quand j'avais 7ans...Eh bien, il est grand temps d'effectuer les présentations. Je me nomme Myllow de Marillys, et l’énergumène qui me fait office de dragon, se nomme Ze'Fnyr. Je pense que nous avons un bout de chemin à faire ensemble.
Pouvons-nous désormais quitter ce lieu trop exposé? Histoire de converser assis à l'abri des regards...indiscrets.
Elle se senti gênée en prononçant cette dernière phrase. Je lui dis :

- Tout à fait, je comprends.
Je me tournai vers mes hommes :

-Qu’est ce que vous regardez fichez moi le camp, on se verra 2 heures avant le crépuscule, pour discuter de ce qui s’est passé. Exécution !
Il faut dire que la Dragonnière n’était pas désagréable à regarder. En effet Son visage fin et régulier, ses cils longs et séparés, ses cheveux flottant dans le vent, ses courbes gracieuses et régulières … C’était difficile de résister à la tentation. Mais il le fallait bien. J’appela Aiedail qui me dit :

- Qui est ce grand Dragon ?
- C’est Ze’fnyr, le Dragon de Myllow.
- Ah. Pourquoi il m’observe comme ça ?
- Pour connaître tes capacités.
- Ah.
Nous partîmes vers les collines étant à une lieue de Feinster. Là-bas je lui dis :

- Laissez moi refaire un combat avec vous, mais cette fois je prendrais mon épée !

Le combat commença. J’étais beaucoup plus à l’aise, je me sentais mieux et arrivais à feinter quasiment à chaque fois. J’étais hors du temps, complètement absorbé par le combat, presque en transe. Chaque coup paré, chaque attaque, chaque contre-attaque était un mouvement complexe qui se décomposait en plusieurs parties. Le temps se ralentissait. Aucune notion du temps possibles, rien ne pouvait les arrêter. Ils prirent tout deux du plaisir à combattre, se touchant quelques fois les flancs en s’ouvrant des blessures superflues. Tintement après tintement, le temps passait mais aucune donnée aucune base sur laquelle reposer le temps. Nous étions dans un monde parallèle. Un monde lié par les combats, le sentiment que l’on éprouve lorsque l’on est heureux. J’étais transporté, aucune barrière ne me faisait obstacle. Aucune règle, aucune obligation. Puis me rappelant des ordres que j’avais donné me déconcentra et la jeune Dragonnière vint ajouter un peu plus à ma déconcentration. Je l’admirais de toute sa beauté. Elle était radieuse, ses mouvement étaient pleins de grâce, sa technique magnifique à regarder. Je me remis les idées en place, mais j’étais trop déconcentré et me fis attaqué plusieurs fois de suite ou je fus quelques peu désarçonné et je fini par me faire battre. Ma lame bien droite et enfoncée dans le sol était bien la preuve que j’avais perdu. Quel idiot pouvais-je être. Je m’étais laissé berner par sa beauté. Le monde dans lequel j’étais si bien laissa place au monde réel et me laissa consterner. J’avais encore perdu. La jaune fille se releva de toute sa hauteur ramassa mon épée et l’examina quelques instants. Je me relevai à mon tour, attendis quelle me rendit la lame et la remis dans mon fourreau. Elle me dit ces mots :

-Je vois que tu sais te battre convenablement. Lors de nos entraînements cependant, cette lame ne sera pas toujours celle que tu utiliseras. Avec n'importe qu'elle épée tu dois savoir défier aussi bien qu'en ce crépuscule. Bien, si nous pouvions retourner à Feinster désormais quoique...quoique j'aimerais encore regarder cette colline aux airs hivernaux. Du moins, jusqu'à ce que la nuit s'abatte sur les cieux. Partez devant ou restez, quelle importance! Tant que le silence règne afin de conserver l'enchantement de cette peinture céleste. Un tableau de maître sans le moindre doute malgré la nature dépouillée!
-Je comprends cette consigne. En ce qu’il concerne de retourner à Feinster, j’ai dit à mes hommes que je les verrais d’ici une bonne heure encore, alors quelle importance de rester ou pas ici.
Je m’allongeai près d’elle regardant le ciel, toujours bleu, se fonçant peu à peu. Son éclat devenu terne, lui donnait une teinte magnifique. Puis je me surpris à nouveau à admirer ma maîtresse mais d’un œil admiratif et non d’un œil convoitant comme mes hommes. La plus part d’entre eux n’arrivent tout simplement pas à regarder une belle femme sans avoir de pensées impures. Rien de plus normal me direz vous, avec tout ce qu’ils ont vécu : Leurs parents mort lorsqu’ils avaient 14 ans, recueillis par les nourrices du peuples Varden, la plus part de leurs amis vus tués à la bataille, c’est le schéma classique de la vie des combattants Vardens, si ce n’est pas plus pour certains. Le temps passa, l’heure de rendez-vous arrivait à grand pas et il me fallut partir. Je prévins Myllow qui ne répondit pas, aspirée par la beauté du paysage. Je revins à Feinster donna les 250 couronnes dénués des charges qui seront retenus contre lui pour inaptitude aux ordres ce qui fait un total de 120 couronnes. Puis alla discuter avec les hommes présent au malentendu de tout-à l’heure et les envoya aux travaux d’intérêts généraux. Ce fût leur punition pour manquement aux ordres. Puis je retrouvai Myllow à l’entrée de la ville, l’accompagna dans ses appartements qui étaient logés juste en dessous des miens puis m’installa dans mon lit repensant à tout ce qui m’étais arrivé aujourd’hui. Rude journée : l’arrivée de mon maître, les problèmes avec mes hommes, les deux combats menés pour prouver ma valeur au combat… pleins de petits événements qui m’avaient au fur et à mesure épuisé. Je pris un livre, que j’avais emprunté à la bibliothèque le soir même. J’en lis une partie et du m’atteler à mes obligations en tant que chef de siège. Je repensai à mon vieil ami Werron. Il aurait été fier de moi en me voyant. Je réglai les papiers que je dus régler et puis discuta un peu avec Aiedail :

- Alors, comment trouves-tu nos nouveaux maîtres ?
- L’humaine me paraît commode, mais le Dragon d’après ce que tu m’as raconté, est plutôt rude.
- Je partage le même avis, dis-je en souriant. Il va falloir t’accrocher.
- Sûr.
Nous nous mîmes à rire entre esprit. Puis j’entendis du bruit venant des appartements de Myllow. Je descendis voir. C’était seulement son livre qui était tombé d’entre ses mains. Je le ramassai, le posa sur sa table de nuit et puis la regarda dormir, en silence. Puis, j’entendis une voix résonner fort dans mon esprit :

- Je ne te conseil pas de rester une seule minute de plus jeune … humain. Tu pourrais le regretter.
- Excusez-moi maître.
-C’est toi ? Je croyais que c’était un garde ou un soldat. Excuses-moi. Mais je te redonne l’avertissement même si cette fois je te le redemande plus poliment.
- Laissez moi m’excusez encore une fois alors, maître.
Le dragon s’enhardi heureux de constaté que sa menace avait marché. Je me retira dans mes appartement et alla me coucher en souriant.

Elle se réveilla le lendemain, le corps lourd et endolorit par les nombreuses blessures qui parcouraient son flanc avec cette couleur rouge éclatante. Prenant le temps d'arranger cela afin d'être présentable dans de bonne condition, elle usa de sa magie afin de guérir en profondeur selon les usages anciens de la magie millénaire. Puis, quand elle eu terminé, Myllow traîna son corps hors des appartements avec une langueur compréhensive par les combats et les épreuves qu'elle avait subit. Lorsqu'elle pointa du bout de son nez hors des murs décorés de sa chambre, elle vit une poignée d'homme armés, protégés par l'éclat métallique d'armures simples. Surprise, les hommes étaient ceux qui avaient commit la faute lors de son arrivée, l'un d'eux blessé, était celui qui avait connu les joies des airs par les ailes et les serres acérées du monstre blanc. Que venaient ils faire devant ses appartements? Rien de moins que des excuses officielles! Une demande ou plutôt, un ordre d'Eran? Myllow n'aurait su le dire mais elle trouvait l'attention des plus louable! Et c'est alors qu'elle entama sa marche à travers les soldats qui formaient un genre de haie d'honneur à la hauteur de l'invitée de marque.

Ensuite, elle demanda à l'un d'entre eux le soin d'aller chercher le chef du siège et de lui porter le message qu'elle l'attendait sur la colline du crépuscule comme elle l'aimait l’appeler désormais. Le soldat, de sa tête lourde et satisfaite de cette commission, s'en alla quérir le chef des lieux. Quant à Myllow, c'est sur les ailes immaculées d'un immense dragon blanc que la damoiselle partit sur le lieu du rendez vous, avec l'impatience du maître qui veux enseigner son savoir. Encore une fois, elle trouvait cela comique de devoir enseigner à quelqu'un de son âge alors que pour elle, elle n'eu droit qu'aux remarques désobligeante d'un maître millénaire qui était de race elfique. Âgé de bien plus de centenaires qu'elle, son irritabilité aussi était légendaire parmi les dragonnier. Nombre d'entre eux plaignait la petite apprentie d'être tombé sur le plus exigeant et le plus exécrable des maître que l'on pourrait souhaiter! En y repensant, ce n'était plus mal car au moins, les larmes des adieux n'eurent point à sortir et le temps des regret ne pouvait jamais l'envahir. Un véritable avantage lorsque l'on considère les choses de loin.
Elle atterrit sur la colline, s'asseyant patiemment sur le sol en l'attente de son apprenti. Elle prit même le soin de vaquer Ze'Fnyr à d'autres occupations, celle de former le dragon par exemple! Prenant son envol gracieusement vers les cieux, l'or qui le teintait de par l'éclat du soleil le rendait magnifique. Comme si, comme si les écailles du dragon étaient dorées au lieu d'être immaculées! Bouche bée, elle avoua à son partenaire sa superbe apparence sous le soleil d'hiver, celui, de tout son orgueil naturel, fit mine que c'était le propre du dragon et de la race draconique que d'être plus beau que l'astre lui même. Un soupir au bout des lèvres, elle savait ce qu'elle encourait par ses compliments...

L'apprenti arrive, l'âme réjouie, Myllow donna tout de suite le ton de la leçon.

-En raison de ma convalescence, après tout je ne vais pas passer mon temps à me faire la guérison, aujourd'hui on se contera de parler magie. Tu dois sûrement connaître quelques mots non?

Elle souleva un énorme rocher dont le poids lourd empêchait un homme de le soulever. Malgré l'apparente facilité qu'elle faisait transparaître en levant le rocher, en intérieur en revanche, elle forçait avec la force de son expérience. Même si pour les plus chevronnés, soulever un rocher tel que celui là était chose aisée, elle, avait encore un long chemin à parcourir pour la maîtrise de ses pouvoirs.

-Avant de faire quoi que ce soit, il est impératif, que dis je, vital que tu comprenne l'ouverture de la conscience magique. La laisser t’imprégner jusqu'à la dernière cellule de ton corps, la laisser s'exprimer par le biais de tes mains... C'est un procédé que toi seul peut effectuer, je ne peux rien pour toi. Au début, sa peut sembler difficile mais, c'est comme toute technique à s'approprier, la difficulté se trouve au début, la suite devient si banale que l'on n'y réfléchit plus. Encore faut il comprendre. Pour l'heure tu va soulever le petit caillou à tes pieds pour l'amener à ta main.

Pendant ce temps, un petit peu plus en retrait par rapport aux humains, les deux dragons s'entraînaient à leur manière. Plus agréable avec Aiedail qu'avec son partenaire, il semblait bien plus détendu face à lui et bien plus loquace qu'en présence de l'autre.

*J'aimerais savoir, vole tu vite? On va voir cela! Attrape moi!*

Un jeu! L’apprentissage pour lui ne se résumait qu'à un jeu! Selon lui, on ne pouvait rien apprendre à un dragon quelque chose qu'il savait pas déjà par diverses manières. Etant des puits de connaissances sans réellement le savoir, ils partageaient avec leurs ancêtre la connaissance du monde par l'instinct. Tel était la théorie de Ze'Fnyr. Alors, il suffisait juste d'entraîner le dragon au niveau physique, et rien n'est mieux selon lui que le jeu dans cette voie. Volant à toute vitesse, il surpassait le plus jeune dans les airs, le narguant lorsqu'il ralentissait pour le pousser à reprendre sa vitesse initiale. La séance se finit, Aiedail ne l'avait toujours pas touché cependant, Ze'Fnyr avait bon espoir en la jeune recrue placée entre ses griffes expertes. Quelque chose en son fort intérieur lui soufflait délicatement à l'oreille en un murmure, que ce derniers ferait mieux le lendemain. Il en était même persuadé jusqu'à la dernière de ses écailles! A chaque pause il disait à son disciple de son sarcasme éternel:

*C'est un peu mou tout ça! hahaha T'en fait pas, tu y arrivera un jour...ou non.*

Pendant ce temps, l'entraînement des humains se poursuivait. Myllow comptait poursuivre l'entraînement jusqu'au soleil couchant. Au loin sur une colline aux attraits dépouillés, on pouvait entendre résonner des cris et des réprimandes. Sa sévérité transparaissait dans sa voix si calme au naturel elle n'hésitait pas à faire appel à la rage de son apprenti pour le pousser à faire mieux, à faire plus mais, n'étant point une sans coeur insensible aux souffrances, la demoiselle accordait souvent des pauses pour le jeune bleu. Il ne fallait surtout pas le pousser dans les tout derniers retranchements, à la limite de ses capacités encore naissante. Non, il fallait lui laisser le temps au contraire, de s'habituer aux exigences du maîtres qui étaient de l'apparat morale de la Confrérie. Ses yeux à l'ambre luisant fixait le jeune homme s'affairer aux tâches qu'elle le lui donnait, attendrie par les efforts qui ruisselaient sur son front. C'était semblable au diamant brut qui n'attend qu'à être sublimé, l'or oublié qui demander à resplendir à la lumière divine...

[Là, tu peux dire ce que tu veux! Mes paroles, les exercices etc...sauf un duel ^^]

-Avant de faire quoi que ce soit, il est impératif, que dis je, vital que tu comprenne l'ouverture de la conscience magique. La laisser t’imprégner jusqu'à la dernière cellule de ton corps, la laisser s'exprimer par le biais de tes mains... C'est un procédé que toi seul peut effectuer, je ne peux rien pour toi. Au début, sa peut sembler difficile mais, c'est comme toute technique à s'approprier, la difficulté se trouve au début, la suite devient si banale que l'on n'y réfléchit plus. Encore faut-il comprendre. Pour l'heure tu va soulever le petit caillou à tes pieds pour l'amener à ta main.
Mais comment trouver cette source d'énergie? Je cherchai dans mon esprit pendant une bonne dizaine de minute, assis sur un rocher, mais ne trouvais pas. "Mais pourquoi ne tout simplement pas chercher au fond de moi même?" finis-je par me dire. Je recherchai au plus profond de mon être, ce qui ne sortait jamais en extérieur, et là une énergie folle m'envahit. Je tressailli a la sensation qu'elle me procurait. Seulement, l'énergie en masse ne pouvait pas entièrement satisfaire mes envies. Elle était protégée. Une barrière invisible et sans faille, m'empêchait d'y accéder. Je forçai. Continua à forcer, du plus fort de mon esprit, encore et encore puis la barrière fini par céder. Sur l'instant je saisis l'occasion et murmura les mots que ma maîtresse m’avait enseigné:

-Stenr reisa!
La pierre se souleva d'un coup de trois pieds et redescendit de deux. J’amenai ensuite plutôt facilement la pierre jusqu'à ma main. J'étais content de moi. Puis elle me demanda quels mots connaissais-je en ancien langage. Je dis très brièvement:

-Brinsingr, Wyrda, Shur'tugal et Aiedail plus les mots que je viens d'apprendre et les protocoles.
-Et bien! Il y a du pain sur la planche!

Les exercices durèrent pendant toute l'après-midi. Ils devinrent de plus en plus durs et épuisaient mon énergie. Au bout d'un moment la Dragonnière dit:

-Dit le moi si tu veux t'arrêter.
J'étais à demi-mort par une tâche trop difficile à accomplir, elle demandait beaucoup d'énergie et m'avait complètement épuisé. Je me relevai et dit:

-Non ... ça va aller.
Pourtant ça n'allais pas, Le moindre petit effort me surpasserai et je perdrais connaissance. Juste avant de faire un dernier effort je tombai essoufflé, je ne tenais même plus sur mes gambes Myllow dit alors que ça irait pour aujourd’hui, c’est du moins tout ce que j’ai entendu. Je restais là à regarder le ciel. Ma maîtresse s’allongea à son tour et observa elle aussi le ciel. J’étais épuisé extenué, tout sauf ce qui attrait au bien-être. Il m’était même impossible de bouger un membre sans me fatiguer énormément. Je finis par m’endormir. Je me réveillai une quinzaines de minutes plus tard toujours allongé près de Myllow à observer le ciel.
Je ne pensais à rien. J’étais là étendu, regardant le ciel. Je m’assis. Mon mal était passé. Je ne savais pas quoi penser. Je me levai, marchai, toujours sans rien penser. Le soleil allait se coucher. Myllow me dit qu’il fallait repartir. Je restais encore quelques secondes à admirer le ciel, puis reparti vers Aiedail et Ze’fnyr qui venaient d’arriver. Le voyage fût silencieux. Je me questionnais sur l’avenir et finis par me dire que ce qui doit arriver arrivera. Nous arrivâmes à Feinster. Je descendis d’Aiedail, fîmes notre ronde quotidienne en saluant les gens puis il fallu retourner à la citadelle. Arriver en haut nous nous installâmes et je m’endormis.

Hrpg: désolé pour le retard mais j'ai eu quelques complications.

[HRPG: On a tous une vie en dehors de ce site ^^]

Spoiler:

Douce aurore à l'or éclaté, accueille en son saint royaume drapé de brume et douce lumière, un nouvel espoir pour cette vie nouvelle. En effet, la jeune dame s'éveilla, avec lenteur comme à chaque fois que sa nuit s'effectue en un lieu sur, mais dés que ses paupières furent pleinement ouvertes, Myllow bondit de son lit avec une folle énergie. Puis, lorsqu'elle eu finit de se vêtir convenablement avec son armure de cuir souple, enveloppée de sa cape de pourpre éclat, elle sortit de sa chambre en trombe dans le but de chercher le lieu où son apprenti couchait. Un garde, une question, une réponse et la voilà déjà repartit dans sa démarche effréné vers le sommet de la citadelle, réveiller la belle endormit. Une fois là haut, elle tenta d'ouvrir la porte mais celle ci était scellée. Un petit mot pour l'ouvrir en trombe, et criant d'une voix ferme empreint d'une certaine joie:

-ALLEZ! DEBOUT MONSIEUR! CECI N'EST PAS NÉGOCIABLE!

Une fois qu'elle parvint à éveiller son apprenti et, vu son regard embrumé, la fatigue de la veille devait encore peser lourd sur ses paupières. Peut être était ce un signe d’éreintement? Peu importe! Il fallait reprendre l'entraînement, le plus tôt étant toujours la solution la plus préférable en cette théorie qu'avait émit la jeune femme, que l'apprentissage s'effectuait mieux de bonne heure que vers l'après midi. Aussi, la magie serait pour le matin tandis que l'après midi, vu son énergie ainsi que son enthousiasme particulier, allait retentir une multitude de cliquetis. Pfff! Qu'il lui semblait lent! Mon dieu qu'il était lent! Bien trop à son goût! Le pressant vivement afin qu'il puisse la suivre dans son sillage, elle lui hurla tout haut que les dragonniers se doivent de supporter l'extrême fatigue et ce, que ce soit du matin, du midi ou de la soirée. En somme, qu'il fallait être frais et disponible dans la crainte de l'imprévu gênant comme, une troupe d'Empiriens par exemple!

Ainsi, durant toute la matinée l'apprenti s'est vu relégué à moult tâches, toute plus ingrates les unes que les autres. Une fois devait il faire bouger un immense rocher par sa seule force mentale, une autre fois il devait créer par lui même, une sphère de lumière, plus tard un éclair, etc....tout cela, dans le but de lui apprendre le maximum de mot possible, tout en lui permettant de se familiariser avec son pouvoir intérieur, ce pouvoir puissant qui n'était que balbutiant comparé à l'infinité des possibilités qu'il était en mesure d'accomplir et de réaliser. Pendant ce temps là, alors que les humains se tuait à la tâche, Ze'Fnyr entraînait toujours l'autre dans sa perspective de jeu. Encore et toujours le même, un jeu qui résumait en fin de compte, toute la perversion que ce dragon avait en lui: le jeu du chat et de la souris. Seulement, comme la veille, le dragon avait beau tenter de l'attraper avec des griffes acérées que l'être blanc lui glissait toujours entre les pattes, avec un rire des plus moqueur au bout de sa pensée.
Midi arriva bien vite au son du cortège d'être affamés. Les ventres grognaient, étaient bel et bien mécontent de ce retard d'alimentation! Mais tout requête émise par le corps se voit bientôt satisfaite. Une pause fut déclarée sous le décret du maître, et l'entraînement ne reprendrait que lorsque l'apprenti se sentirait en mesure de porter les armes. Sachant qu'il devait évidement bien choisir le temps de repos car, au fur et mesure que les entraînement se succéderons, la pause se verrait grandement réduite afin que le futur dragonnier soi en mesure de se battre le plus rapidement possible. Puis, ils reprirent le chemin des armes, l'une par la rapière, l'autre avec l'épée de son choix, mais quel que soit le choix des armes, à chaque fois le sentiment était à l'identique. Cette dimension en dehors de tout temps, de tout lieu s'ouvrit une fois encore sous les éclats argentés et les cris de guerre. Une fois encore l'un comme l'autre fut éprit de ce désir flamboyant, de cette saine hargne où se mêlait à la fois, plaisir et respect. Myllow livra un entraînement à des lieux du précédent car la santé fut bien meilleure, car ses blessures et son repos lourd furent tout deux des plus revigorants. Enfin elle se battait comme elle le souhaitait, livrant à son apprenti une bonne partie de sa science sur les techniques histoire de ne plus se contenter de parer et d'attaquer. L'une consistait par exemple, dans les terrains terreux, à planter sa lame pour y prendre un bon appuie, puis, de donner un coup de pied déstabilisant. Ceci, n'est qu'un exemple parmi d'autres...
Résultat final? Maître 3 - Apprenti 0.

-Tu te bat bien Eran! Mais il te reste encore un long chemin à parcourir...

Au crépuscule, il fut décider par un tacite accord, de s'arrêter jusqu'au lendemain car la journée fut des plus éprouvantes et pour l'un, et pour l'autre. S'allongeant sur l'herbe sèche -une pratique qui la poursuit depuis l'enfance- Myllow scruta le ciel à la recherche de quelques chimères imaginaire parmi les nuées, quand apparu cette silhouette blanche bien connu qui, virevoltant au vent par jeu, vint la rejoindre afin de se reposer à ses côtés, les crocs découvert à la vue du jeune homme. Sur quoi, elle leva les yeux, soupira avant recommencer encore et encore, son observation dans le silence le plus total. Soudain, alors qu'aucune raison apparente surgisse, elle fut prise d'un ricanement joyeux, un ricanement léger sans grande importance pour le commun des mortels mais qui, pour elle, avait une grande signification. La raison de ce rire? Rien de moins que de voir Eran le souffle court, haletant encore telle une bête épuisée à l'article de la mort. Elle trouvait cela comique par la nostalgie qu'il s'en dégageait:

-Oh! Suis je impolie. C'est seulement que...cela me rappelle mes débuts au sein de la Confrérie. Il faut dire que l'elfe qui me servait de maître, n'était pas du genre compatissant. Il était même ignoble! Chaque soir je finissais aussi épuisée que toi, quoiqu'à la différence, il venait aussi me surprendre au beau milieu de la nuit par le bout de sa lame... Ma vie passée ne dois guère vous intéresser, il vaudrait mieux que je m'en arrête là. Rentrez à la citadelle si vous désirez vous reposer. Je reste encore ici. Parlez si vous le souhaiter, outre le combat, il existe d'autre voies pour s'exprimer *Non celles où je suis le plus à l'aise, je le crains.*

La peinture éternelle changeait encore et encore, malgré le temps qui avait bien beau s'écouler, la nature gardait toujours cette beauté sauvage, intouchée, pure. La détente, la sérénité de cette colline dépouillée lui permit quelques mûres réflexions: comment se porte Elora? S'en tire t-elle? Comment se portent ils à la maison? Sont ils en sécurité? Sont ils saufs? Si oui, pour combien de temps? Tant de questions sans réponses satisfaisante à cet esprit qui aimer se vanter l'incompréhension, le bannissement formel du mot, du concept d'ignorance. Oui, elle haïssait ce concept de penser, ne pas savoir est pour elle une faute à admettre, un tort à régler au plus vite! Mais comment faire pour connaître des réponses cachées dans le futur? Non, elle devait cesser d'y penser et vivre le moment présent, vivre intensément cette peinture céleste qui déclinait en une myriade de rouge, d'orange pour finir par le bleu. Elle devait penser à son entraînement, à Eran et à Elora mais pour le moment surtout au garçon présent.

[HRP: Je sais que c'est bidon mais là, je n'ai pas d'idée.]