Les 17 ans d'Oloe

17 ans. Un an s'était enfin écoulé. Et cette femme naissante qui s'éloignait d'un tas de cendre souriait. Elle était libre. Non, libérée. Libérée de cette accroche l'empêchant d'avancer sur cette route de la vie jusqu'à son issue fatale. La mort. Oloe songea qu'elle n'avait jamais été en réel contact avec elle, jamais assez proche pour pouvoir bien avancer, pour pouvoir bien se rendre à quel point elle était faible... Elle reprit sa marche apaisée jusqu'à son village d'enfance...
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Plus tôt dans la journée elle s'était réveillée dans la nature de la Crête et avait réalisé qu'enfin elle avait 17 ans. Elle avait soupiré puis sourit. Deux émotions contradictoires en l'espace de quelques secondes. Elle s'était levée et était partie sans manger en direction de Daret. Cette route elle l'a connaissait bien pour l'avoir emprunté trop souvent. Cette fois ce serait la dernière. Elle ne fit pas attention au paysage comme elle avait l'habitude de le faire. Ce paysage elle le connaissait par coeur, pas la peine de s'extasier dessus à chaque fois qu'elle empruntait cette direction.
Arrivée à la fin de la végétation touffue et envoûtante de la Crête, surplombant son village et pouvant ainsi admirer sa superficie pathétique, ses habitants tous plus mesquins les uns que les autres et ses barrières de bois complètement inutiles que même la plus petite des brises pouvait écraser. Qu'il était bon de venir ici pour en finir! Elle sourit doucement ses yeux se plissant prenant un air doucereux qui ne laissait rien présager de bon.
Elle commença sa descente jusqu'à cet endroit rendu d'autant plus infâme par la présence des Vardens en ce lieu. Mais elle n'était pas là pour les provoquer même si ça la démangeait. Peut-être après mais d'abord elle devait en finir...

Arrivée. Oloe se tenait devant une vieille bicoque de bois pourri qui tenait encore debout sans doute par «miracle». Elle entra à l'intérieur se dirigea vers la seule chambre digne de ce nom. Là y trônait un haut lit recouvert encore de ses draps blancs devenus gris et jaunes par l'usure du temps ainsi qu'un oreiller tout mangé par les vers. Elle alla jusqu'à l'oreiller et glissa sa main dedans. En ressortit avec une clé. Elle refit un dernier tour oculaire de la pièce. Au sol au pied du lit, un tapis autrefois rouge devenu miteux. Sur le mur en face du lit se trouvait un rectangle de bois sur lequel était accroché par des clous diverses papiers relatant la vie de son ancien occupant. Lui tenait tête une toile autrefois, mais apparement volée. Aucune importance. Au Nord de la chambre, une fenêtre aux vitres sales et ternes. Les rideaux avaient étés arrachés. La jeune femme haussa les épaules et se dirigea vers le pan de bois. Elle le souleva à grand peine et, quand elle l'eut enfin en main, elle le lâcha au sol, brisant ainsi le silence régnant depuis trop longtemps. Là, devant elle se trouvait une petite porte de bois comme prévu. Elle l'ouvrit avec la clé trouvée et y découvrit un médaillon, des documents, une bourse, ainsi qu'un avis de recherche. Elle prit le tout, accrochant le médaillon à son cou.
Elle sortit de la bicoque déposa ses trésors du passé à terre derrière un buisson et retourna à l'intérieur. Là, elle monta sans se presser l'étroit escalier et se retrouva dans une mansarde qui avait fait office de chambre à la Rebelle quand elle était encore petite. Un lit de paille et un coffre pour tout meuble. Elle ouvrit ce dernier en faisant sauter le verrou et y redécouvrit tous ses trésors amassés. Ne prit que les papiers et sortit de la masure pour ne plus jamais y rerentrer. La jeune femme déposa ses trésors d'enfance avec le reste et fit quelque pas vers une croix plantée en terre, désignant ainsi une tombe. Elle sourit. De ce même sourire doucereux, fit tomber la croix et la cassa en deux. Ramassa les 2 parties et les jeta dans la masure. Elle mit le feu à cette maison qui n'avait plus lieu d'être. Ramassa tout ce qu'elle avait trouvé et le mit dans son sac de voyage. Se retournant vers la bicoque qui prenait feu de plus en plus elle sourit puis se mit à rire. D'un rire effrayant mais qui sonnait joyeux à ses oreilles. Quand enfin la dernière flamme se fût éteinte et que le dernier bout de bois fût tombé, le soir arrivait et Oloe s'éloignait...
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Désormais dans la taverne favorite des habitants les moins fréquentables, elle observait. La salle était bondée comme à son habitude à cette heure-ci, mais elle n'avait eut aucun mal à se trouver une place assise. Bien que misérable en décoration la taverne était plus tournée vers l'efficacité des services ainsi que la superficie qui s'était aggrandie depuis la dernière fois. Elle regarda le contenu de son verre d'alcool. Le premier et sans doute le dernier aussi. Elle n'aimait pas cette amertume qui se faisait sentir. Elle se leva et se dirigea vers un homme assis au comptoir. Il lui semblait qu'elle le connaissait. N'eut pas le temps d'achever sa traversée qu'un ivrogne s'approcha. Trop près au goût d'Oloe. Il finit décapité par un de ses poignards et elle finit expulsée de la taverne. Elle s'assit en grognant et attendit. Attendit que le temps passe. Soudain elle entendit des pas près d'elle. Homme ou femme? Allez savoir...

Caim revenait juste de son repos, et déjà les missions recommensaient à se bousculer. Pour le moment il était sur une mission comportant un total de cinq contrats. Son objectif était d'assassiner des hauts-dirigeants et de préparer le terrain en vue de facilité l'avancée des troupes efiques qui s'étaient alors lancer dans cette guerre... Ceunon avait été son premier contrat, et tomba quelques jour aprés son passage.
Son deuxieme était Carvahall où il n'y ut aucune résistance, si bien que sa mission ne dura que quelques heures. Son troiséme contrat était situé dans la ville de Yazuack. Celle ville d'une taille plus importante lui pris plus de temps, en effet ils avaient été avertit par on se sais qui. La résistance en fut que plus dure, et il mit un jour entier à assassiner tout les dirigeant et les gradés empiriques de la cité.
Il ne lui restait plus que deux contrats à remplir pour achever sa mission : Daret et Gil'ead.

Voici plusieur jours déjà que Caim marchait sur Daret, ne voulant pas attirer l'attention il avait voyager autant que possible de nuit et dans les fôrets les moins fréquentées. Pour le moment tout allait bien, il avait su echapper à tous les contrôles Empiriques et n'avait pas croiser de soldats. Le puissant astre de lumiére étala ses premiers rayons sur l'Alagaësia et Daret était en vue, le jeune elfe renonca à se reposer aujourd'hui et continua sa marche en plein jour.
Soudain un hénissement brisa le doux silence matinal de la fôret, un soufle chaud lui carressa la nuque. Caim se retourna doucement et vit une troupe d'une dixaine d'hommes, probablement des bandit. Ces derniers temps il n'était pas sur de se balader sur ces terres.
L'Assassin avisa du regard les hommes, qui arboraient tous un sourire sadique. Il ne fallais pas être un architect pour deviner qu'ils n'étaient pas là pour enfiler des perles !
Ce qui semblait être le chef de la bande, assura son assise sur le destrier puis prit la parole.

- Tiens donc un voleur ! Hey bien, te serais tu perdu étranger ?! Il ricana imité par ses compagnons puis repris. Bon allez tuez moi ca et apportez moi tout ce qu'il a sur lui !

Caim, toujours de marbre, n'aurais pu échapper au combat mais bon ce dernier ne le ralentirai surement pas. Il sortit ses deux lames de combats et attendit. Les dix hommes sélancérent vers lui , armes levés prêtent à frapper.
Il bloca une premiére attaque avec aisance et se dégagea de l'adversaire d'un puissant coups de pied dans les côtes qui l'envoya valser contre un arbre, mort.
La suite ne fut qu'une suite d'inombrables parades, échappant au morsures meurtriére des épées. Caim fit une roulade, coupant les tendons de deux hommes qui s'éffondrérent à terre. L'elfe se remit debout et leur tranchat la gorge.
Soudain, voyant le chef des brigands se dérober, L'Assassin saisit avec un extréme vitesse l'une de ses lames de lancé puis la lanca en direction du fuillard qui s'étala sur le sol, l'acier planté dans le crâne.
Caim en avait mmaintenant marre de jouer, abbattres ces hommes était navrant et ennuyeux aussi il ne mit que quelque secondes pour tuer le reste de la troupe.
Aprés avoir ranger ses armes et recupérer sa lame le jeune homme s'attela a cacher les cadavres, camouflant toute trace de combat.
Satisfait de son travail il reprit sa route.
La nuit était déja tombée, une odeur de feu de bois amplissait l'air, transportée par le vent frais de la soirée.

Il venait d'entrer dans Daret,il ne pourrait agir ce soir et de toute façon il avait des informations à récupérer sur ces cibles. Son indic devait, d'apres ses sources, être dans la taverne du village. Aprés s'y être introduit discretement il alla s'assoir dans un coin sombre, sa capuche rabatu sur son visage.
Il guettait le moindre signe qui lui permettrait d'identifier son contact.Aucun... Puis une femme interpella son attention, d'un geste parfaitement maitrisé voir naturel elle décapita un ivrogne ivre mort qui s'était approché d'un peu trop prés.
Elle ? On lui avait pourtant affirmer qu'il aurait affaire à un homme... m'enfin peu lui importait il devait savoir. Aussi dés que la fille fut ejecté de la taverne, Caim se leva et se dirigea jusqu'a la sortie de maniére calme et silencieuse.
D'un pas discret il s'approcha, s'accouda à un piquet,puis testa la phrase code.

- Les choux-fleurs sont cuits et les bisounours bien nourrits ?

N'ayant aucune réponse il abandonna, et se maudit. Quelle phrase code débile -_-' A son retour il trouverai celui qui l'a écrite nan mais : il passait pour un misérable bouffon maintenant.Les yeux rivés sur le ciel étoilé il s'éclaircit la voix et repris.

- Votre beauté aurait elle fait perdre la tête à ces misérable damoiselle ? Quoiqu'il en soit bien peu de femme aurait été capable d'une telle mise à mort et surtout avec autant de sang froid... Cela en impose le respect... Une aussi surprenante femme aurait elle un nom ?

- Les choux-fleurs sont cuits et les bisounours bien nourris ?

Des pas à environ un mètre. Et une voix d’homme. Oloe sourit à la phrase incohérente et débile (il faut le dire). Elle leva la tête et regarda l’inconnu accoudé au piquet. Il avait trop bu sans doute. Et pourtant c’est d’une voix claire qu’il continua tout en regardant le ciel:

- Votre beauté aurait-elle fait perdre la tête à ces misérables damoiselles ? Quoiqu'il en soit bien peu de femmes auraient été capables d'une telle mise à mort et surtout avec autant de sang-froid... Cela en impose le respect... Une aussi surprenante femme aurait-elle un nom ?

Oloe l’observa. Il ressemblait au Meneur des Rebelles avec sa capuche. Cela lui faisait penser qu’elle allait devoir y retourner, au repaire. Mais elle préférait profiter encore de sa liberté sans entrave. Elle se leva et s’appuya au mur de la taverne. Elle observa le ciel à son tour. Les étoiles y étincelaient un peu plus en cette période de l’année. Ou alors c’était comme ça depuis des lustres et elle ne l’avait pas remarqué.

-Je pourrais, Messire, vous répondre tant de choses comme:
La beauté est un don quand on l’utilise comme il convient, ce que je ne fais pas si je m’en trouve dotée. Ou bien… (Elle sourit et regarda cet homme intriguant) Les bisounours ont pris les choux et ont mangé les fleurs. Je pourrai aussi vous répondre que je ne parle pas aux inconnus ivres mais ce serait dénigrer une clairvoyance soudaine après une phrase incohérente. On m’appelle Oloe, petite-fille du vieux défunt grisou de Daret. C’est long à dire, non ? Je devrai revoir ça haha (^^’).

La jeune femme repris un air sérieux et observa son interlocuteur.

-Votre capuche inspire méfiance et curiosité. Alors comment s’appelle Messire qui fait preuve de tant de contradictions à lui seul? Et est-ce parce que vos yeux contredisent votre bouche que vous les cachez? Car vous n’avez aucune raison de la garder il fait nuit.

Un sourire passa sur le lévres de l'Assassin, cette femme était pour le moins surprenante et ne manquait pas de répartie. Il quitta les étoiles des yeux pour venir poser son regard sur le visage de la jeune rebelle.

- Hey bien, bien le bon soir Oloe ,petite-fille du vieux défunt grisou de Daret =)
Je me prénome Caim, dernier descandant de la ligné de Dikart.

Caim tira une petite révérance.Il Esquissa un nouveau sourire, décidement il était toujours mieux avec les autres "races" qu'avec son peuple.Il ne put s'empecher d'éclater de rire en repassant cette stupide phrase dans sa tête. Nan mais serieusement ils été tout jute bon a se faire enfermer si on les avaient entendu.

-Sachez, Mademoiselle Oloe, deux choses : Le premiére étant que "Si les fleurs sont mangées et les choux béssés cela ne peux donner que du choux-croute..." ( -_-')
En deuxieme lieux, je suis sur que vous en conviendrait, il y a des choses qui ne doivent être decouvert pour le bien de tous. Peut etre ferais-je partit de ces choses cachées, ne croyez vous pas ?

Caim jetta un rapide coup d'oeil à l'intérieur de la taverne, s'incrusta dans l'esprit et lui commanda un rhum et demanda egalement à l'homme de prendre la commande de la jeune femme. Bientot l'homme arriva avec les commandes et repartit avec une piece d'or.
Le jeune elfe inspia l'air frais du soir et descendit les quelque marches de la taverne.
Puis il se retourna vers la rebelle et fixa son regard dans le sien. Il tendit sa main gantée vers le haut des marches.

- Je suis à Daret pour un petit moment. Une balade au clair de cette sublime pleine lune avec vous serait des plus plaisantes. (Il lui sourit malgrés que sa capuche masqua son visage) Me feriez vous l'honneur ?

[hrp: désolée du retard monstrueux. Dis-moi si je dois revoir la fin parce que je savais pas trop comment relancer un peu]

- Hey bien, bien le bon soir Oloe ,petite-fille du vieux défunt grisou de Daret =)
Je me prénome Caim, dernier descendant de la ligné de Dikart.

Caim fit la réverence, lui sourit et éclata de rire. Oloe suivit l'exemple de Caim et s'inclina comme lui. Quand elle se releva un sourire hilare illuminait son visage. Elle n'avait pas l'habitude de la courtoisie mais cela était très agréable.

-Sachez, Mademoiselle Oloe, deux choses : Le premiére étant que "Si les fleurs sont mangées et les choux béssés cela ne peux donner que du choux-croute..." ( -_-')
En deuxieme lieux, je suis sur que vous en conviendrait, il y a des choses qui ne doivent être decouvert pour le bien de tous. Peut etre ferais-je partit de ces choses cachées, ne croyez vous pas ?

Souriant à nouveau, la jeune femme ne trouva rien à répliquer aux choux. Mais elle ne comptait pas abandonner là. En attendant elle lui dit:

-Je ne doute pas que vous fassiez partie de ces choses cachées mais sachez Messire Caim que ces choses sont les plus convoitées et désirées au monde. Ce sont celles aussi qui attirent le plus la curiosité. Mais bien peu de gens savent que le meilleur des camouflages et celui de la lumière, si les activités sont bien faites à côté évidemment. C'est un des seuls moyens de survie que je connaisse d'ailleurs... (Elle dit cette phrase sur un ton rêveur et s'arrêta là, ne voulant pas trop dévoiler son métier à elle.)

A peine avait-elle fini sa réplique qu'un serveur sortit de l'auberge et leur offrit des boissons. Elle remercia le serveur et observa Caim d'un regard interrogateur. Il maîtrisait donc la magie. Décidément il était étonnant mais cela expliquait en partie pourquoi il ne voulait pas se montrer. Caim donna une pièce au serveur qui retourna dans l'auberge. Lui descendit les marches de l'auberge et se retourna vers elle. Il lui tendit sa main gantée et lui dit:

- Je suis à Daret pour un petit moment. Une balade au clair de cette sublime pleine lune avec vous serait des plus plaisantes. (Il lui sourit malgrés que sa capuche masqua son visage) Me feriez vous l'honneur ?

Elle sentait son regard plongé dans le sien. Cela la perturba. Elle sourit et posa sa main dans celle de Caim. Elle descendit les marches à son tour et ils commencèrent à marcher. L'air frais du soir était agréable. Pour la première fois depuis plusieurs semaines, Oloe se détendit. Elle était sereine.

-Vous avez eu le dernier mot avec vos choux-croutes. Je ne trouve rien à y redire. J'ai bien un petit jeu de mots mais il est médiocre.
Et sinon pourquoi voulez-vous rester à Daret pendant encore quelques jours? Il ne s'y passe presque rien, dit-elle tout en repensant à son enfance.

hrpg : dsl j'ai changer un peu la rep :p

Caim et Oloe traversérent le village d'un pas calme et tranquille. L'air était frais, une petite brise soufflait, l'humidité était encore présente de la nuit passée.

- Daret n'est pas un grande ville, j'apprécie beaucoup les charmants petits villages tel que celui ci. Alors je suis venu y faire un tour. Je ne reste que quelques jours... Et vous , si ce n'est pas être indiscret ?

Bientôt ils furent en dehors de la ville, marchant sur un petit chemin de terre. Au loin un fumée mourante s'échappait de ce qui semblait être une ancienne battisse détruite attira l'attention de l'Assassin.
Il fit cependant mine de ne pas l'avoir vu. Il regarda vers le ciel, un nuage venait de se retirer dévoilant doucement une pleine lune comme l'on en voyait peu souvent.
Caim se rappela alors des histoires qu'on lui racontait quand il n'était encore qu'un enfant ignorant.
Il ne put s'empêcher de sortit le nom de la créature qui avait tant désirer tuer à l'époque.

- Loup-garou... lâcha le jeune homme sur le ton de la rigolade.
On va essayer de pas se faire croquer !
Au fait, il n'est pas très prudent de votre part d'accepter l'invitation d'un homme masqué, armé qui plus est, à une heure semblable... Imaginez un peu que mon corps se hérisse de poils et de crocs hein ? que diriez vous ?

[hrpg: Désolée encore du retard, faut vraiment que j'arrive à m'organiser pendant les périodes scolaires. Sinon j'ai un peu fait panne sèche, j'espère que ça suffira sinon je modifierai. ^^]

Ils traversèrent le village plongé dans un calme qu'elle ne connaissait pas. Elle n'avait peut-être vu que le mauvais côté de ce village. Elle secoua imperceptiblement la tête. Non, ce village ne lui avait rien apporté si ce n'est une entrave à sa liberté, et quelques mauvais souvenirs qui, elle l'espérait, s'effaceraient vite.

- Daret n'est pas une grande ville, j'apprécie beaucoup les charmants petits villages tel que celui-ci. Alors je suis venu y faire un tour. Je ne reste que quelques jours... Et vous , si ce n'est pas être indiscret ?

Elle prit quelques minutes, ne sachant pas vraiment comment tourner ça, sans en dire trop. D'un geste elle rangea le médaillon sous le tissu de son haut:

-Eh bien, il fallait que je vienne... régler une affaire familiale et personnelle. Je devais aussi récupérer certains papiers afin d'être mieux renseignée. C'était assez personnel comme affaire en fait.

Il était près de minuit et la lune décidait de se remontrer et d'imposer sa pâle clarté.
Elle fit un sourire en repensant à son grand-père, une énième et dernière fois. Il n'avait eu que ce qu'il méritait, non?

- Loup-garou... lâcha le jeune homme sur le ton de la rigolade.
On va essayer de pas se faire croquer !
Au fait, il n'est pas très prudent de votre part d'accepter l'invitation d'un homme masqué, armé qui plus est, à une heure semblable... Imaginez un peu que mon corps se hérisse de poils et de crocs hein ? que diriez vous ?

Elle se tourna vers lui, intriguée et lui rétorqua:

-Je n'était jamais été très prudente dans ma vie de tous les jours de toute façon. Et pour ce qui est des armes nous sommes à égalité, Messire. Et je sais me défendre.
Si effectivement vous vous transformiez, je dirais que ce serait sans doute plus...viril que de rester encapuchonné. Mais ça resterait grotesque et très amusant. Ou bien, dans la panique je dirais plutôt être avariée et pas bonne à manger. Elle partit d'un doux rire.
Et si cela était mon cas, que diriez-vous?

hrpg : tk pas ^^ y pas desouchi

La capuche dérangeait apparement la jeune femme, aussi l'Assassin la ota, sachant pertinament que son visage resterait camouflé derriere son facial en métal elfiqe. Bien que son facial lui protége également les oreilles il ne fallait pas non plus être un fin observateur pour voir que Caim était en elfe.
Roo tanpis, de toute facon a l'heure actuelle l'Alagaesia toute entiere savait que sous ce masques, ces equipements, cet cap, se trouvait tapis le plus grand des Assassin.

Oloe ne désirait pas en dire plus sur la raison de sa présence ici, aussi il n'insista pas. La soirée était des plus agréables.
Dans les bois non loin de là une chouette hulotte paradait, tentant de courtiser une femelle pendant que les sangliers s'éclataient à retourner la moitié du tapis forestier de leur puissant groin. Tout ce bruit pouvait etre quelques peu effrayant lorsque l'on ne connaissait pas mais bon.
Il ne savait pas ce qu'il avait, mais ce soir...Oui ce soir l'Assassin avait un debit de conneries assez impressionnant. Un loup garou ! et puis quoi encore ?! Une grand mere dans un tiroir entrain de macher du jambon avec sa jambe de bois et son oeil en verre ? haha n'imp !

- Si vous étiez un loup garou ? Si vos me le permettez je me laisserai manger sans le moindre soucis ( lol blaireau :p ).

Non il fallait vraiment qu'il arrete de dire des conneries ca devenait gênant et pitoyable. Allez ca y était il arretait na :p !

Caim ôta sa capuche, et pendant un instant Oloe retint son souffle. Cependant sa curiosité se retrouva vite déçue:

-Pfff...C'est ce qui s'appelle être prudent...à tendance paranoïaque? J'oubliais qu'on ne change pas un homme. Elle poursuivit distraitement: Remarque tant mieux dans un sens. On ne saurait pas où on en serait après.

La jeune femme observa ce masque de fer. C'était étrange, tout de même, comme camouflage. Rien ne laisser deviner quoi que ce soit. Ceci dit la carrure de Caim ne trompait pas. Elle aurait parié qu'il était d'origine elfique ou quelque chose d'approchant. Elle ne savait pas pourquoi il employait de telles précautions mais elle s'en fichait un peu à vrai dire. Il avait dû avoir affaire à un des deux autres clans ou quelque chose dans le genre.
Tout près, on pouvait entendre la vie nocturne du bois jouxtant le village. Craquements de branches, frottements des feuilles sur le sol, pas hésitants ou imposants.

- Si vous étiez un loup-garou ? Si vous me le permettez je me laisserai manger sans le moindre souci.

Elle tourna la tête vers lui. Un sourire légèrement narquois:

-Que de courage!, dit-elle de façon exagérée. Je ne demande qu'à vérifier. Mais je ne suis pas un loup-garou, dommage. Votre sens de la survie n'est pas super si je m'en tiens à cette phrase. Vous êtes pareil en combat?

Ah décidément, elle ne changerai jamais. Pratiquement à chaque fois il fallait qu'elle se mette à parler combat et armes et tout ce qui s'en suive. Ahlala on ne se refait pas. On ne change pas une femme, pas plus qu'on change un homme. Son regard fut attiré une seconde par la fumée noire s'échappant en voluptes de la masure. Bah elle finirait bien par s'évaporer. Elle se retourna vers son interlocuteur.

Caim ne sut quoi repondre, a vrai dire pouvait on qualifier un Assassin de courrageux ? Tous ses mouvements étaient calculés au poils et il arrivait a se sortir des pires situation sans avoir à trop forcer. En réalité il ne risquait quasiment rien, les seules fois où l'on avait pu dire qu'il était courrageux c'etait lorsqu'il devaitévincer des mages,des dragonniers ou toute personne maitrisant la magie. Non il n'était pas courrageux juste compétent.
Aussi aprés avoir déblaterer quelques minutes sur le sujet il repondit simplement.

-l'on ne peut qualifier un calculateur de courrageux, qu'importe le danger qu'il encoure il sera toujours quoi faire et s'en sortira toujours indem ou quasiment indem. Non... l'on ne peut me qualifier de courrageux en tant qu'Assassin...

Son regard se perdit au lointain, il venait d'avoir un nouveau regard sur lui même, lui qui s'était toujours vu comme le plus courrageux combattant de l'Alagäesia il n'était en fait qu'une machine programée pour un travail donné.
Il soupira, la fumée de la petite faiblissait grandement. Que c'etait il donc passé ? il irait voir tout cela demain...

- Toi qui est d'ici tu sais ce qui c'est passé en cette batisse qui laisse échapper ses derniere fumées ?

-L'on ne peut qualifier un calculateur de courageux, qu'importe le danger qu'il encoure il saura toujours quoi faire et s'en sortira toujours indemne ou quasiment indemne. Non... l'on ne peut me qualifier de courageux en tant qu'Assassin...

-Bah c'est comme vous voulez. Moi je dis ça, je dis rien. Mais bon, vu l'époque dans laquelle on vit, ce n'est pas étonnant de devoir tuer lâchement. Moi j'ai juste du cran pour m'en sortir. C'est tout.

Ils continuèrent de marcher. La nuit était bien entamé et la lune baissait progressivement. Elle restait toujours fière, haut dans le ciel mais commençait à déliner. Oloe observa le chemin. C'était un endroit où elle venait pour se vider la tête, lorsqu'elle était enfant. Elle n'avait pas tellement changée en fait. Pendant longtemps, elle n'avait fait confiance à personne. Puis elle était entrée chez les Rebelles. Là elle avait appris à se faire une place, à se battre correctement, et à faire confiance. Du moins au Meneur, qui savait ce qu'il faisait. Les autres, elle les considérait et s'était attachée à eux. Elle avait cependant gardé une haine féroce envers son grand-père et ce qui avait été son enfance. Mais cette époque s'était envolée, comme un volute de fumée.

- Toi qui est d'ici tu sais ce qui c'est passé en cette batisse qui laisse échapper ses dernières fumées ?

-Heu...Eh bien, puisqu'il n'y a pas de fumée sans feux, j'imagine qu'elle a brûlée ^^. Hahaha ^^''. (Elle retrouva son sérieux sinistre du matin) On m'a dit qu'un membre ennemi des Vardens aurait brûlée cette bicoque afin de les provoquer. Apparement ils n'ont pas retrouvé l'incendiaire, ou alors ils sont longs à la détente.
Vous m'excuserai mais je dois y aller. Au revoir Messire.

Oloe s'éloigna sans se retourner. Elle se dirigeait vers sa maison qui avait brûlée. Indistincte dans la nuit grâce à ses habits sombres elle reprit ses instincts d'espionne forgés par le temps passé à s'entraîner. Arrivée devant les ruines de son crime et de son enfance, elle sourit. Elle s'adossa à la clôture de pierre délimitant le terrain, face à ce tas de cendre. Elle mit sa tête entre ses genoux et s'endormit. Le matin à l'aube, un froissement d'étoffe la réveilla. Elle avait dormi d'un sommeil léger, même somnolé. Les animaux de la montagne, toute proche l'avaient de nombreuses fois dérangée, ce qui n'arrangeait en rien son humeur massacrante.
Caim était là. Elle se leva et narquoise elle lui dit:

-La curiosité est un vilain défaut. Si tu es assassin comme tu l'a laissé l'entendre, tu es sans doute là pour une bonne raison. Et à ta place je me serai renseigné sur tous les habitants de ce village misérable. Passons, pourquoi t'intéresse-tu tant à cette... (elle jeta un coup d'oeil à ce qui restait de la maisonette) ruine?

Elle croisa les bras, ses dagues en main.

réponse complète si tu veux toujours rp. Maintenant que c'est les vacances je pense que je pourrai répondre en 48h donc voili. Mais bon c'est comme tu veux.

Par contre je supprimerai ce message, donc préviens moi par mp avant de poster une éventuelle réponse