Nature, et arc.

Enfin seul, depuis quelques mois maintenant Mach n'arrive plus a se retrouver tout seul, enfin loin de l'oppression de la foule il peut se reposer dans la nature vierge des plaines. Au nord, à l'est et au sud s'étend à perte de vue une terre dévasté par l'érosion, une vaste étendue d'herbe sauvage balayé par le vent et la poussière. A l'ouest la chaine de montage de la Crête s'élève a une lieu, mélange de tâche verte et brune, synthèse parfaite entre conifère et plaque rocheuse, et au-dessus, se mélangeant avec les mouton blanc des cieux les neiges éternelles.
Bolan mit pieds à terre, soulevant un nuage de poussière d'un geste il dégagea son vieille étalon de la bride caressant son ami par habitude. Sa fait tellement d'années qu'il voyage avec cet étalon, tellement d'années qu'il partage instinctivement sa conscience, que le cheval sait d'instinct se que Bolan voulait faire. Il se laissa tomber délicatement sur le sol. La poussière soulevait par l'étalon fit tousser Bolan, cependant il s'allongea dans le nuage de poussière, la tête posé sur la selle de son ami, son arc posé à son côté près du carquois de selle.
Bolan ouvrit son esprit à tout le reste, tout ce qui l'entourait, à la nature environnante, bien que peu étendue. Au bout de quelques heures une conscience plus grande entra dans l'espace couvert par l'esprit de Mach. Par habitude et par politesse Bolan ne poussa pas son investigation mentale, mais ouvrit les yeux.