A l'orée de la forêt...[Bataille, LIBRE]

Murtagh se tenait debout, devant un semblant de carte de la Crête. Une petite partie de ses hommes, plus ou moins égale aux nombres de Rebelles connus, et estimations, se tenaient tout prêt. Accompagné de quelques dragonniers, les forces semblaient plus ou moins égale. Il savait pertinemment que les Rebelles se cachaient dans la Crête. Une zone gigantesque et difficile à traverser. Mais leur cachette devait être facile d'accès tout en étant cachée. Et facile à approvisionner. Carvahall ou Teirm. Il avait misé sur Carvahall.

Le Chef Varden sortit de sa tente, prit les rennes de son cheval noir, qu'un palefrenier lui tendait et s'installa sur l'animal. Ses 3sabres à la ceinture, une épée dans le dos, il était paré. L'avenir lui dirait ce que cette bataille donnerait. Il passa au galop devant les premiers rangs des différents bataillons d'hommes, puis refit le chemin en sens inverse. Tout semblait en ordre. Il y avait des chances que les Rebelles se tiennent en embuscade mais hormis faire plus attention, il n'y avait rien d'autre à faire.

Un son de cor sonna plus loin dans la plaine. Il fit avancer son cheval et aperçut des elfes. Elenoy avait donc entendu son appel. Quelques nains, représentant leur Roi, firent la grimace quand ils aperçurent les elfes. Les tensions entre les races étaient encore présente...

Sur la Crête, c'est un soleil aux lueurs écarlates qui naquit de l'horizon. Une lumière bordée de sang, de mort. Chaque parcelle du paysage était baignée par cette clarté sinistre qui annonçait une rude bataille. Un combat qui engendrerait la disparition de nombreuses personnes dans un bain rouge. Du haut d'une colline, c'est cette vision qui inspirait à Elenoy ces quelques pensées. Assise sur la selle d'un cheval blanc comme neige, elle observait ce qui s'étalait devant ses yeux de saphir. Pour le moment, seul l'astre face à elle ne lui inspirait pas confiance. Ce présage était de mauvais augure chez les elfes ; et c'est pourquoi elle affichait une mine grave.
La main droite sur la hanche, elle laissait ses doigts à proximité de son épée. La jeune femme portait une cuirasse étincelante faite de lamelles argentées, une cotte de mailles et des grèves. Sous son bras libre, elle tenait un casque de belle manufacture, orné de deux opales blanches et d'une émeraude. Dans son dos, tombait une cape beige au liserai vert. Les cheveux volant au gré de la brise matinale, la dragonnière attendait patiemment. Derrière elle, un bataillon entier d'elfes avançait rapidement afin de la rattraper. Tandis qu'elle fixait les alentours sans un mot, un elfe vint à sa rencontre, chevauchant un destrier bai.

- Nous devrions atteindre le campement des Vardens d'ici cinq minutes, déclara-t-il en inclinant légèrement la tête. Quels sont vos ordres ma reine ?
- Vérifiez que toutes les troupes soient prêtes au combat, ordonna la bretteuse sans reporter son attention sur son interlocuteur. Connaissant Murtagh, il risque d'avoir déjà rassemblé les siennes pour la bataille.
- Bien, je m'exécute immédiatement.

Le cheval brun fit demi-tour et inspecta rapidement les soldats à pieds. Puis, le cor fut sonné afin qu'on apprenne l'arrivée du bataillon elfique. Talonnant son cheval, Elenoy entraîna ses troupes vers le camp allié. Cette fois, ce n'était pas l'Empire qu'ils allaient combattre ; mais les rebelles obscurs. Tapis dans la Crête, ils allaient devoir les débusquer afin d'engager les hostilités.
Au bout de quelques minutes, les elfes arrivèrent enfin à destination. Comme l'avait dit la dragonnière, les Vardens étaient déjà parés pour le combat. Murtagh arriva en chef de file, suivis de ses hommes et d'un groupe nain. Ces derniers n'apprécièrent pas la venue du Beau Peuple mais se contentèrent d'exprimer leur mécontentement par des regards maussades. Les soldats elfiques s'arrêtèrent, prêts à exécuter le moindre ordre de leur reine. Celle-ci rejoignit le commandant des Vardens et son ami.

- Comme tu peux le remarquer, les elfes ont répondu à ton appel Murtagh-Elda. Néanmoins, le peu d'informations dont tu m'as fait part explique mon retard, souligna calmement la bretteuse. Serait-il possible que tu me donnes plus de détails sur cet assaut ?

L'exécuteur souriait, à la tête de deux petits bataillons d'élite sur un plateau surplombant la vallée il devait avoir l'air ridicule pour ces dragonniers chevauchant des créatures de morts. Sur son cheval elfique argenté à peine plus haut qu'un poney humain il se sentais étonnamment heureux. Se sentir ainsi totalement certains du déroulement des prochaines heures le fait jubiler. En opposition avec ses hommes portants tous l'uniforme rebelles noires et violet L'exécuteur porte un simple manteau de cuir noire tombant à ses genoux, laissant voir un vieux pantalon tout aussi noire en parfaite adéquation avec son corset de cuir noire fabriqué pour l'occasion. Quelques mèche de cheveux argenté dépasse de son capuchon tiré sur sa tête baissé.
A ses pieds une partie de l'armé Vardens allié a quelques elfes et nains avancent droit sur le terrain choisis par le meneur des rebelles obscures. Des heures de préparations allait aboutir...
Il jeta un œil dans la direction prise par ses ennemies, tout est prêt. Son plan est plutôt audacieux, se basant uniquement sur l'effet de surprise et le terrain particulier: une vallée dans laquelle Murtagh et ses troupes s'engouffreront ni voyant aucun risque, des crevasses de pierre protectrice et la présence d'ancien sort lancer dans la terre rendant l'espace choisis difficilement soudable par magie, même pour des elfes.

L'exécuteur pris une grande bouffé d'air avant de murmurer une phrase en ancien langage, et de lancer dans la vallée sa voix qui semblât émané de la terre même.

-Vardens... Votre intrusions sur les terres d'érance de nos troupes est une offense alors que nous combattons un ennemi numériquement supérieur à nos deux armées réunis. Nous n'avons aucun bénéfice à vous attaquez tant que l'Empire de Galbatorix tiens encore sur une armée puissante. Je vous laisse donc quelques minutes pour vous arrêter et entreprendre de reculez vers vos lointaines contrées des Beors avant que nous n'engagions une bataille dont l'issue risque d'être plus désastreuses pour vos troupes actuellement engagé dans notre vallée que pour nous caché dans la forêt.

L'exécuteur sait pertinemment que ses paroles ne serviront à rien, mais elles auront sans aucun doute un impacte dans l'esprit des vardens l'entendant. Sa confiance le poussa à glisser quelques indices dans son discours, et quelques fausses pistes aussi.... Certains que ses ennemis ne pourrons les comprendre qu'après coup.

Les premiers rayons du soleil éclairaient cheveux de Lonaela, leur donnant des teintes variées. Elle se tenait droite et raide sur la selle légèrement inconfortable d’Esporian, son dragon. Tous les deux étaient placés à l’arrière des rangs Vardens. Ils partageaient le même stress, la même anxiété qui nouait douloureusement le ventre de l’elfe. Celle-ci serrait les dents. Elle n’avait encore jamais participé à une bataille, bien qu’elle eut déjà combattu. Elle repensa encore et encore à toutes ces vies qui allaient être enlevées, ne laissant que corps inerte et désolation. Elle repensa à l’herbe rugueuse de la plaine qui sera teintée de vermeil, à ses familles pleurant leur morts. Lonaela ferma les yeux et respira un bon coup. Il fallait qu’elle soit à la hauteur. Aujourd’hui, elle surmontera sa peur et se battra, sans retenir son arme, sans montrer aucun signe de faiblesse. Esporian grattait nerveusement la terre de ses griffes acérées. On l’avait revêtu d’une armure pour dragon assez basique, mais efficace.
Une voix puissante retentit alors dans la vallée, faisant trembler le sol :

-Vardens... Votre intrusions sur les terres d'errance de nos troupes son une offense alors que nous combattons un ennemie numériquement supérieur à nos deux armées réunis. Nous n'avons aucun bénéfice à vous attaquez tant que l'Empire de Galbatorix tiens encore sur une armée puissante. Je vous laisse donc quelques minutes pour vous arrêter et entreprendre de reculez vers vos lointaines contrées des Beors avant que nous n'engagions une bataille dont l'issue risque d'être plus désastreuses pour vos troupes actuellement engagées dans notre vallée que pour nous caché dans la forêt.

Un silence s’était soudain abattu. Cette voix, qui de toute évidence appartenait au chef des rebelles Obscurs, impressionna et imposa le respect à Lonaela. Le doute s’empara alors d’elle sans prévenir. Avait-elle raison de combattre sur leurs terres leur allié temporaire ? Après tout, c’était seulement après l’empire qu’elle en avait. N’était-il pas plus sage de revenir sur leur pas et de reprendre leurs occupations ? Peut-être que les Vardens étaient en train de commettre une énorme erreur! Son dragon tourna alors sa tête étincelante et elle lut dans ses profondes prunelles un regard apaisant.

*Il faut que tu fasses confiance à ton chef. Pense-tu vraiment qu’il attaquerait sans raisons ces rebelles ? *

Encore une fois, Lonaela dut reconnaître que son dragon n’avait pas tort. Cette bataille avait un sens, un but. Bien que celui-ci échappe à Lonaela, elle était à présent sûre que ce n’était pas le cas de Murtagh. Peut-être avait-il deviné une trahison prochaine parmi ceux qui semblaient jouer pour le moment le rôle de l’innocence. Elle accorderait désormais une confiance et une loyauté aveugle envers le chef des Vardens.
L’elfe se détendis un peu et parcouru de son regard bleuté ce champ de casques et armures brillantes et bien astiquées qui s’étendait devant elle. Elle attendait, le souffle quasiment coupé, la décision. Les corbeaux auront-ils le ventre plein ce soir ? …

C'était avec un visage grave qu'Oloe s'était rangée à la place lui étant assignée. Elle faisait parti du lot qui risquait de mourir sur le champ d'honneur sans que l'on se souvienne de leur nom. Avouons-le qui se souvient de tous les morts d'une bataille? Personne. Oh bien sûr elle avait confiance en la vie, mais elle faisait aussi confiance à la mort pour venir la cueillir telle une fleur. Elle haussa les épaules:

"Peu importe quand est-ce que l'on meurt. Le plus important est de savoir de quelle façon l'on veut mourir. Mourir en bataille est une mort honorifique mais aussi bien risible puisqu'elle signifie que l'on n'a pas été assez forts, assez entraînés pour survivre comme les autres. Bah, on verra bien où cette mascarade nous mène..."

Elle profita de l'instant présent pour revenir en arrière. Un mois en arrière, elle était au Surda. Elle se souvenait encore de cet endroit paisible où elle avait rencontré une elfe étrange. Mais ces instants de détente n'avaient pas durer. En effet sur le chemin du retour elle avait aperçu de loin une armée entière se dirigeant vers l'ouest. Stupéfiée, elle s'était cachée par réflexe en apercevant l'insigne des Vardens. Elle avait regardée ensuite du côté du Soleil couchant. Là, elle s'était raidit en comprenant rapidement leur trajectoire ou plutôt leur cible. Les Rebelles Obscurs. Sur le reste du retour elle avait couru jusqu'à épuisement tout en se posant plusieurs questions chamboulant son esprit. Pourquoi maintenant? Pourquoi spécifiquement eux? Pourquoi pas l'Empire? Les croyaient-ils si faibles à battre qu'ils imposaient une bataille pour essayer de prendre leur territoire? Le problème des Elfes Noirs était-il résolu? C'est avec ce genre de questions sans réponses que la jeune Rebelle s'était hâtée vers le Repaire emplie de rage et de haine.
Arrivée elle avait prévenu son Meneur en premier lieu. Oloe savait qu'il s'occuperait de tout pour contrer les Vardens, aussi avait elle passée ses journées en salle d'entraînements et dehors pour parfaire ses talents aux poignards et acquérir un certain niveau de précision et d'agilité avec son lance-pierre d'enfant. Elle l'avait récupéré et l'avait solidifié en lui donnant plus de praticité et une meilleure prise en main. Ce que l'on aurait pu considérer comme un jouet s'était radicalement transformé en une véritable arme. Oh elle savait qu'elle ne pourrait pas en tuer beaucoup avec sauf s'il elle se mettait au maximum de sa précision. Elle avait troqué son haut et son pantalon de grosse toile contre l'uniforme noir et violet des Rebelles Obscurs juste avant d'aller prendre place dans son bataillon
Revenant à l'instant présent et à l'imminence de la bataille, Oloe observa l'Exécuteur dos à ses troupes pendant qu'il parlait.
La jeune fille n'était ni stressée ni apeurée. Il faut dire qu'elle avait eu le temps de se faire à l'idée de mourir. Elle savait tout aussi bien que les autres qu'il y aurait des morts et qu'elle pouvait en faire partie. Après tout elle était humaine, un être faible mais empli de volonté et de perspicacité à se dire que ce ne sera pas cette fois que son cœur s'arrêtera de battre. Ils vaincraient ces maudits Vardens, ces derniers s'étaient aventurés dans un terrain inconnu et sans doute sans connaître les véritables forces des Rebelles Obscurs. C'est ce que voulait croire Oloe en attendant le signal du Meneur. Cette bataille aurait lieu mais allez savoir si ce serait dans une seconde, une minute ou une heure...

Edit Let : j'ai pas pu m'empêcher, ça faisait trop mal a mes yeux... Mourir n'a qu'un seul R. Pour t'en souvenir, dis toi que l'on ne meurt qu'une fois (perso je faisais ca ^^)

Balmung arriva dans la grande clairière à la suite de l'armée elfique. Son cheval lui avait été prêté par un soldat de l'arrière garde qui l'avait reconnu. Kite était resté en retrait. Il arriverait quand les choses sérieuses commençaient.

Il remonta la colonne de soldat qui stationnait en attendant les ordres. En tant que dragonnier, il devait rejoindre le centre de commandement au plus vite. Sur la route, il reconnut plusieurs de ses frères de races qu'il avait déjà rencontrer à Ellesméra. Il salua aussi quelques nains. En effet, quelques soirées passées à Tronjheim lui avait permis de faire leur connaissance. Ils avaient noué des miens et surpassés la haine ancestral qui séparaient leurs races. Néanmoins, ils restaient tout de même méfiant envers les autres elfes. Cette rélation privilégiée c'était déjà avérée fort utile pour sa fonction d'ambassadeur.

Il vit enfin Murtagh et Elenoy qui discutaient stratégie à l'écart. Il s'approcha. La dragonnier suspectait le chef varden d'avoir provoqué cette rencontre parce qu'il s'ennuyait. Bien que les raisons en était tout autre, c'est état de fait faisait surement partie de la décision mais restait à savoir quelle avait été l'importance de ce facteur dans ce choix.

Il s'approcha de ses deux chefs et demanda quel serait son rôle dans la bataille.

- Majesté, Chef, quelles sont les ordres?

[Assez de temps fut laisser, je pense]

- Non Elenoy. Sache seulement que j'ai mes raisons. Bien plus que simplement m'occuper comme certain pourrait le penser. Je te laisse t'occuper de tes elfes.

Murtagh aperçut Balmung approcher. Le gamin avait un bon gout pour l'alcool. C'était déjà un bon point pour lui. Bien qu'en fait il n'y avait pas beaucoup d'années de différences entre eux. Le Dragonnier fit un salut de la tête et répondit à la question de Balmung:

- J'ai peut-être un rôle pour toi. Reste en retrait. Elenoy, que tes elfes fassent de même. Non mieux, Balmung, survole le champ de bataille. La forêt de gênera mais si tu repères quoi que ce soit, tu me préviens. Nous aurons sa tête.

Au moment même où il finissait sa phrase, le Chef Rebelle lançait un discours sur la futilité de la bataille. Un sourire passa sur le visage de Murtagh. D'une voix amplifiée par magie, il lança:

- Notre alliance ne tient plus depuis longtemps! Nous avons fait front commun c'est vrai. Mais, vous êtes tout autant nos ennemis. Toi qui te caches dans ta tanière, toi qui te fait appeler l'Exécuteur, sache que j'aurais ta tête. Un contre un. Au milieu de la bataille. Dans le chaos et la mort de la guerre.

D'un geste, Murtagh donna l'ordre de charger. Les bataillons chargèrent alors sur la forêt.

- Levez les boucliers!

Les boucliers se levèrent en un seul mouvement. Au même moment, une bulle magique se formait autour de chaque bataillon. Le bouclier magique devrait tenir suffisamment longtemps pour arriver assez près et pour que les flèches ne soient plus un danger. Certains faibliraient sans doute et il y aurait des pertes. C'était toujours le cas.

Elyara contempla l'horizon flamboyant d'un regard vague, mais serein. Les lames brillaient au soleil naissant, comme pour que même les oiseaux aient connaissancce de la bataille qui se préparait silencieusement. C'était une guerre contre les Rebelles, et la jeune femme avait hâte de commencer, malgré la peur qui lui tordait le ventre. Elle n'était pas sur un cheval, comme le reste des soldats et combattants présents car elle n'avait monté que trois fois et elle aurait gêné plus qu'autre chose en montant autre chose que sa dragonne. Actuellement, elle était tout simplement sur ses pieds, vêtue d'une tenue semblable aux magiciens et ses cheveux étaient tressés, tombant au bas de son dos.

-Vardens... Votre intrusions sur les terres d'érance de nos troupes son une offense alors que nous combattons un ennemie numériquement supérieur à nos deux armées réunis. Nous n'avons aucun bénéfice à vous attaquez tant que l'Empire de Galbatorix tiens encore sur une armée puissantes. Je vous laisse donc quelques minutes pour vous arrêter et entreprendre de reculez vers vos lointaines contrées des Beors avant que nous n'engagions une bataille dont l'issue risque d'être plus désastreuses pour vos troupes actuellement engagé dans notre vallée que pour nous caché dans la forêt.

Elyara ne mit pas plus de cinq secondes pour reconnaître cette voix. Cette voix qu'elle haïssait plus que tout, la voix de l'Executeur, l'homme qui n'avait jamais hésité à tuer sa soeur... Elle ravala sa salive et chercha les deux chefs. Murtagh et Elenoy était devant eux, elle les reconnut à leur esprit, bien que ceux-ci soit barricadés. Elle sentit également la présence de Balmung à leurs cotés. Tout semblait aller pour le mieux. La voix du chef Varden retentit alors en réponse au rebelle:

Notre alliance ne tient plus depuis longtemps! Nous avons fait front commun c'est vrai. Mais, vous êtes tout autant nos ennemis. Toi qui te caches dans ta tanière, toi qui te fait appeler l'Exécuteur, sache que j'aurais ta tête. Un contre un. Au milieu de la bataille. Dans le chaos et la mort de la guerre.

Quelle chance aurait-elle si l'Exécuteur périssait, pensa Ely. La miss ne laissa entendre à personne ce qu'elle pensait et repensa à ce qu'elle devait faire... Aider les magiciens jusqu'à ce qu'on est besoin d'elle en tant que dragonnière. Elle contacta Artémis qui acquiesça. Puis, on entendit l'ordre de charge. Les Vardens obéirent et la jeune elfe les vit descendre vers leurs ennemis.

- Levez les boucliers !

[V'là, t'es content mtn Mumu ???? j'ai rien foutu mais tant pis. me suis pas relue, l'ordi arrête pas de planter, dsl]

Devant la réponse de Murtagh, Elenoy fut sceptique. Qu'il ne daigne pas lui éclaircir la situation n'était pas pour l'enchanter, au contraire. Fronçant légèrement les sourcils, elle resta néanmoins silencieuse tandis que Balmung, son ancien apprenti, venait à leur encontre. Le saluant d'un signe de tête, la jeune femme reporta rapidement son attention sur le chef Varden qui lui conseillait d'occuper les rangs arrière avec ses troupes. Être en retrait alors qu'ils venaient de loin pour leur porter secours ne lui plût pas. Son peuple avait traversé tout le Du Weldenvarden, et ce n'était sûrement pas pour qu'il occupe une place mineure. N'étant pas tous des magiciens talentueux, certains de ces soldats pouvaient très bien se mêler aux troupes humaines sans que cela ne pose problème. Et même si cela n'allait pas ravir les nains, la dragonnière n'en avait que faire.
C'est pourquoi, resserrant son bras autour de son heaume d'argent, elle déclara à l'adresse de Murtagh :

- Si tu me laisses l'entière responsabilité de m'occuper de mes troupes, je les disposerai comme bon me semble. S'ils demeurent tous à l'arrière, cela pourrait causer un certain désavantage. Toutefois, magiciens et archers seront en retrait, cela va de soit.

Puis, tandis que le Varden s'adressait à ses troupes, la reine juvénile en profita pour se tourner à nouveau vers Balmung. Lui adressant un sourire éphémère, elle s'approcha de lui et posa une main amicale sur son épaule. Apparemment, il semblait bien se porter ainsi que Kite. Une bonne chose, bien sûr. La bretteuse espérait de tout coeur qu'il survivrait à cette bataille contre les rebelles. Car malgré leur nombre, il ne fallait pas omettre qu'ils se trouvaient en territoire ennemi. Les rebelles avaient sûrement posé des pièges un peu partout. C'est pourquoi, ils devraient être prudents aujourd'hui.

- Je suis ravie de te revoir Balmung, déclara Elenoy d'une voix posée malgré la situation. Toutefois, cela m'attriste de savoir que ce sont les combats qui font à nouveau croiser nos chemins. Puisses-tu triompher ce soir en mettant en application mon enseignement. Je comptes sur toi, Balmung-Shur'tugal.

Puis, enlevant délicatement sa main, elle s'écarta de l'elfe et remonta sur le cheval se trouvant à ses côtés. En peu de temps, elle rejoignit ses propres troupes et leur somma de se disperser là où elle le leur indiquait. Plusieurs épéistes allèrent avec les Vardens et les autres se disposèrent aux endroits stratégiques. Aux cris de guerre des hommes se mêla le son du cor elfique, symbolisant le début de la bataille. Dans un dernier ordre, la jeune femme cria un "En avant" qui invita son bataillon à entrer en scène. En à peine quelques minutes, les Vardens arrivèrent au bord de la vallée, juste devant les rebelles obscurs. A cet instant, le combat pouvait commencer.

Le meneur resté sur le promontoire rocheux surplombant la vallée, derrière lui les hommes et femmes les mieux entrainé des rebelles restent stoïque, rien ne pourrait venir bousculait l'unité de leur rang. Ainsi posté à une miles au-dessus de l'armée Vardens il put dénombrer leur effectif et corroborer les faits relater par l'une des espionnes en qui il avait le plus confiance. Bien évidemment il se douter que la reine des elfes ferait une apparition, mais il l'avait compter pour un peu plus tard, peut-être seul avec quelques dragonniers de plus... mais la présence d'elfe sur le terrain ne sera qu'un petit contre temps de plus, quelques heures de plus pour les repousser. Les elfes étant sûr d'eux et de leur causes ils maintiendrons le morales des humains plus longtemps.... rien de bien grave en fin de compte.

L'homme ameutant les plus fortes consciences magiques monopolisa une partie de la magie présente pour lancer d'une voix inhumaine ce discours:
- Notre alliance ne tient plus depuis longtemps! Nous avons fait front commun c'est vrai. Mais, vous êtes tout autant nos ennemis. Toi qui te caches dans ta tanière, toi qui te fait appeler l'Exécuteur, sache que j'aurais ta tête. Un contre un. Au milieu de la bataille. Dans le chaos et la mort de la guerre.

*Il lui manque le sens de la répartis à ce petit et un soupçon de classe, en plus d'un bon nombre de choses...*

L'exécuteur observa les bataillons Vardens prendre la direction de la forêt, dans un piège... Élevant des boucliers magique au dessus d'eux, soupçonnant surement une attaque des archers placer en hauteur...

**Pas encore mon petit Murtagh, pas encore**

Il se tourna vers les bataillons d'élites derrière lui et leur fit un signe de tête leur montrant la direction de la falaise magiquement protéger pour dévier toutes tentative pour faire tomber les hommes et femmes entreprenant la descente en rappel jusqu'à la vallée où les combats se dérouleront, une bon quart d'heure de descente éprouvante pour ses hommes et femmes. A mi chemin, sur une corniche ils trouveront et apporteront les derniers ordres à la trentaine d'archer positionna là la veille pour couvrir les bataillons.
Une fois au sol les deux bataillons se trouverons sur le flanc gauche des bataillons vardens rester en arrière et devrons tenir leur position pendant un long moment.

Les premières troupes vardens pénétrés le bois, défaisant les rangs pour ne pas se prendre les arbres, ils ne ressemblaient plus à rien vue de la positon de L'exécuteur. Une fois les cinq premiers rangs dans le bois une brume épaisse s'éleva du sol. Sa y est le plan commençait, ils ne verront rien dans le bois, leur flancs gauche sera laminé par ses bataillons et ses archers, ne leur laissant que le flanc droit et leur arrière pour fuir.

L'exécuteur utilisa une dernière fois le sort lui servant faire élevait sa voix du sol pour dire:

-Comme tu voudras, jeune homme.

Murtagh esquissa un léger sourire. Il était évident qu'un piège serait tendu. Impossible de prévoir lequel c'était un fait. Mais le détruire, du moins en grosse partie, c'était possible. Et cela ferait un combat bien plus égal.

- Déversez l'huile!

A cet ordre, les soldats engagés dans la forêt percèrent les gourdes remplies d'huile inflammable qui pendaient à leur flans. Le brouillard se leva au même moment. Ca rendrait la retraite plus difficile. Mais il n'avait pas le choix.

- Retraite! Archers en position...

Les premiers soldats, les moins engagés dans la forêt, sortirent de l'amas de plantes et de brouillard. L'on entendait quelques jurons d'hommes se cognant aux arbres, mais la plupart étaient en voie de sortir de la forêt. Murtagh n'avait choisi que des hommes triés sur le volet. Des hommes et des femmes prêts à mourir dans un affrontement quasi suicidaire aux raisons assez obscures. Tous connaissaient son plan, dans les grandes lignes.

- Feu.

Le mot tomba. Les archers enflammèrent leurs flèches dans les brasero disposés en ligne et tirèrent vers la forêt. L'ordre recommença à plusieurs reprises alors que quelques vardens sortaient encore, mais très peu. Les Rebelles auraient le temps de fuir également. Sauf quelques uns mais les pertes seraient presque égales. Un désavantage varden c'était un fait, mais les quelques dragonniers compensaient mathématiquement.

Le feu prit et lentement mais surement, les végétaux se mirent à bruler. Quelques cris éparpillé sortirent des entrailles du brasier.

- Je t'attends l'assassin. Ce piège n'est plus. Maintenant, la bataille sera équitable. Ce ne serait pas drôle sinon...

Murtagh chuchota à Balmung, qui n'était pas loin:

- C'est ce qu'on appelle la démonstration de force. Chacun, nous montrons ce que nous pouvons faire. Bien qu'en fait, ni l'un ni l'autre n'est au sommet de son art. Je vais te faire une confession, Dragonnier. Cette bataille n'aura pas de vainqueur. Nos deux camps seront touchés, mais la victoire n'est pas mon but. Nous ne perdrons pas. Mais nous ne gagnerons pas. J'en suis persuadé.

Soudainement, une onde de choc se fit et les flammes s'arrêtèrent sèchement pour former un cercle. Au centre du cercle, se tenait Samuel, avec un bâton de chêne qui au bout supérieur avait une lame incrustée. Samuel était prêt autant que Ryos. Ryos se retenait de ne pas dire les paroles en même temps que Samuel, c'était trop risqué avec l'Exécuteur qui savait rien.

-C'est tout ce que tu es capable de faire Murtagh? C'est supposé effrayer les Rebelles Obscurs ce petit spectacle ridicule? Les Vardens ne feront pas le poids aux Rebelles. Avoue toi vaincu, cela t'évitera et a nous également des pertes terribles. Et le quart de ces fameux dégats, ses MOI qui les causerais. Riez tant que vous voulez d'un aveugle, vous le regrétterez. Approchez si vous l'osez Vardens, je vous attends.

Ryos prit la place de Samuel, tenant le bâton qu'il avait secrètement chanté et ajouté un truc ou deux en cas de difficulté. Les muscles paraissaient sur le corps et il prit une position de défense. Maintenant, le plaisir du petit Ombre allait commencer et il s'en réjouirait, sa fesait une semaine qu'il ne c'était pas défouller. Il connaissait le terrain et savait ses secrets. Parfait, cette avantage ne lui serait pas de trop. Il sonda secrètement une dernière fois le terrain avant les combats.

[i]Au loin, un cheval blanc arriva chevauché d'un jeune elfe non armé. Il se précipita, il était en retard. On ne l'avait prévenu a temps et il n'était même pas vêtu de son armure.Une fois arrivé parmi les siens, certains hésitaient. C'était qui celui là, se demandaient-ils. Une fois l'elfe descendu de son noble destrier, il appuya sur sa boucle d'oreille droite et son armure dorée apparue. C'était Let, le général elfique et nouveau disciple de Murtagh.

Le général se précipita aux cotés de Murtagh et de sa reine Elenoy. Après avoir exécuté le salut, il s'excusa:

- Mon messager a été tué par un Ombre, je n'ai appris la nouvelle qu'il y a une demi-heure. Veuillez m'en excuser. Je suis prêt à présent.

[ J'ai pas trouvé de meilleur excuse désolé ^^' ]