Rencontre chez les oisillons [PV Elenoy]

*- Tu es épuisée... Tu ferrais mieux de faire une pause Elenoy, déclara la voix tonitruante de Miremel avec lassitude.*

Personne ne lui répondit, seul le bruissement léger des pas de la dragonnière brisait le silence environnant. Celle-ci effectua un salto suivit d'une vrille pour revenir sur le sol, un genou à terre. Ses cheveux bruns cachaient une partie de son visage et l'on ne distinguait plus que ses yeux d'un bleu resplendissant. Dans sa main droite, elle tenait une lance avec un manche de cuir et d'or. Les différents symboles, traces de la culture elfique, étaient inscrits par l'instrument le plus précis qui soit. Quant à la lame, c'était un alliage d'argent et de fer qui, avec une pointe de magie, la rendait incassable. Une arme qui semblait inutile dans les mains de la jeune femme.
En effet, la dragonnière n'avait rien d'intimidant lorsqu'on l'observait selon les critères de beauté. Jeune, belle, grande et mince : une elfe quoi. Elle portait une tenue de voyage composée d'un corset de cuir avec des ficelles qui s'enlaçaient dans son dos. Sur ses jambes, une jupe courte verte ne cessait de sautiller au moindre de ses mouvements. Quant à ses cheveux, ils étaient tirés en arrière par une queue de cheval de laquelle quelques mèches s'étaient échappées.

*- Nous venons à peine d'arriver à Osilon que tu es déjà en train de faire ton entraînement quotidien, fit remarquer la dragonne brune qui était allongée plus loin. Il y a une air de combat ici tu sais...*
*- Je tiens à garder la forme, répondit l'intéressée en ralentissant la cadence. Et si je m'aventure là-bas, nous risquons de gêner les autres elfes.*

Sans en ajouter plus, Elenoy fit un mouvement sec du poignet ce qui rétracta la lance en un simple poignard de 15 centimètres, pommeau compris. Elle le rangea dans sa botte droite et s'étira longuement. Elle se rapprocha ensuite de Miremel qui patientait avec paresse à quelques mètres de là. A l'abri des arbres, la dragonne avait prit ses aises en se mettant à plat ventre, étendue de tout son long.
Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsqu'un elfe vêtu d'une armure vint à leur rencontre. S'inclinant devant la reine juvénile, il entama les formules de politesses habituelles, suivie par son interlocutrice.

- Majesté, les troupes d'Osilon vous attendent sur le terrain d'entraînement.
- Entendu, veuillez me montrer le chemin capitaine, déclara la dragonnière avec calme. Je te rejoins tout à l'heure Miremel.
*- Ne soit pas trop longue ou je risque de m'ennuyer ici... En attendant, je vais aller manger quelque chose.*

Sur ce, le capitaine conduisit sa souveraine sans un mot jusqu'au point de rendez-vous. Fort heureusement, ils ne se trouvaient pas loin de l'air de combat et c'est pourquoi ils y arrivèrent en un rien de temps. Sur les lieux, Elenoy scruta chaque visage présent. Lorsque son regard de saphir se posa sur une silhouette qu'elle connaissait bien, un sourire illumina ses lèvres. Bien que suivie de près par l'autre elfe, elle le rejoignit de sa démarche féline tandis que les soldats s'inclinaient à sa vue.

- Je vous salue, Kyoshiro-Shurtugal. Je me porte à merveille, merci de vous en inquiéter, souligna-t-elle avec la même ironie. Que nous vaut l'honneur de votre visite en cette magnifique journée ?

Kyoshiro sourit,pourquoi était-il là?il eu un petit rire puis se leva dit avec un immense sourire:

-ben je voulais te voir mon amie et puis un peu croiser le fer avec tes nobles guerriers elfes mais quand j'ai remarqué leurs armes d'une finesse incomparable et d'une précision remarquable j'ai préfé ne pas me servir de mon arme de destruction massive X)

Il ferma les yeux un instant puis son "bracelet" qui prenait tout de même son avant bras scintilla..Soudain devant lui sur girent quatre colonnes,elle était posé afin de former un carré qsi l'on regardait du dessus.L'une d'elle était d'en glace,l'autre transparente,en air,la troisième était de la couleur de la terre et la quatrieme était une colonne de flamme d'un rouge orangé magnifique...Puis les quatre colonne s'assemblèrent afin de n'en former pus qu'une,blanche.puis cette colonne éteincelante pris une forme..un long manche d'environ quarante bon centimètres,puis une lame effrayante pour les non habitués...soixante centimètres de largeur pour quatre d'épaisseur et la lame devait bien mesurer dans les un mètre soixante.Kyoshiro sourit et empoigna son arme tout en laissant la lame sur le sol.

-Voici requiem le maitre des éléments...enfin maître ,disons que grace a lui je peux facilement manipuler les quatre éléments que son le feu ,l'eau ,l'air et la terre.je t'avais expliquer il y a de cela quelques qu'on nous étions sur nia et que je faisais d'étranges invocations...bref voici mon arme.elle sème la terreur chez mes ennemis mais le bonheur chez mes alliès car ils savent que je ne leurs feraient rien....

Puis il fit disparaître son arme destructrice,même si il se doutait que la jeune reine des elfes aurait voulu l'examiner...puis il proposa a la jeune femme qu'était son amie:

-que dirais-tu de marcher un peu?Car il y a certaines choses dont j'aimerais te parler...a moins que tu n'ais guère de temps a m'accorder ...

Les elfes étaient offusqués d'un tel manque d'impolistesse envers leurs reine..on ne tutoie pas sa majesté...une enfant des elfes,beau ,magnifique même,s'approcha de kyoshiro,sa longue chevelure argentée flottant dans les airs puis il le regarda de ses yeux de chats et lui dit:

-Ô shur-tugal je te pris de t'excuser au près de notre reine pour ton manque de bonne manire et d'impolitesse,sans quoi tu subiras le courroux de notre peuple a jamais!

Kyoshiro sourit,cette enfant devait avoir dans les 14 ans,et en age elfique pas humain,le dragonnier de l'ombre lui dit d'une voix joyeuse:

-tu étais encore en couche-culottes mon petit,que déja je combattais contre l'empire ...et je ne voit pas pourquoi je devrait parler aussi poliement a une de mes plus ancienne amie...alors je te conseille de me parler autrement s'il te plaît..bien que je ne te ferais aucun mal,car j'ai du respect pour ton peuple et je sais combien les enfants sont un bien précieux chez vous...

Le jeune elfe se tût et s'en alla laissant un silence total sur la scène...kyoshiro sourit voila,il fallait qu'il sème la pagaille dés qu'il arrive alalala irrécupérable

Intriguée, Elenoy haussa un sourcil en voyant l'arme que détenait son ami. Question discrétion, son apparition avait fait mouche. Les colonnes magiques devaient s'élever bien au dessus du camp, si ce n'est même de la cime des arbres du Du Weldenvarden. Devant tant de tels artifices, la jeune femme resta néanmoins de marbre. Les bras croisés, elle se contenta d'attendre que tout ceci se termine. A l'inverse, de nombreux elfes étaient stupéfaits par un tel spectacle. Il fallait dire, beaucoup d'entre eux n'avaient pas encore quitté les frontières de la forêt, gardienne du Beau Peuple. Au bout de quelques instants, l'épée fut enfin dévoilée. Il fallait avouer que c'était une arme qui devait provoquer d'énormes dégâts. Elle devait demander une grande force rien que pour la soulever. Alors pour la manier, mieux valait ne même pas imaginer. En effet, la dragonnière aurait aimé analyser encore cette épée si imposante. Néanmoins, elle ne fit aucune remarque et se contenta d'hausser les épaules lorsque Kyo lui proposa d'aller marcher. Elle s'apprêtait à lui répondre quand un jeune elfe vint à la rencontre du dragonnier. Elle soupira légèrement, se tournant vers l'enfant qui était intervenu. Au moins, il ne manquait pas de cran pour s'adresser au rebelle obscur.

- Pardonne-moi Kyo mais je suis avant tout venue pour rencontrer les recrues d'Osilon, expliqua-t-elle calmement. Avec tous les événements derniers, je préfère m'assurer que chacun de mes soldats est prêt à affronter le pire. Mais dès que j'aurai terminé, j'accepte de t'accorder un peu de temps. Après tout, tu me prends à l'improviste !
- Majesté, avec tout le respect que je vous dois, si nous pouvions commencer maintenant...?

La reine juvénile acquiesça en se tournant vers le capitaine. Ce dernier se recula alors et fit face aux troupes présentes. Aujourd'hui, il n'y avait que dix elfes, ce qui la surprit. Aussitôt, elle en fit la remarque à l'elfe à ses côtés qui lui précisa que les autres étaient occupés à leurs postes habituels. Devant eux se dressait l'escadron d'espionnage seulement. Bien que la bretteuse restait silencieuse, elle ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure. Son séjour à Osilon allait s'avérer plus long qu'elle ne l'avait prévu... Reprenant une attitude impassible, elle s'approcha du premier guerrier à sa gauche. Un peu intimidé, celui-ci s'inclina. Sans attendre plus longtemps, son interlocutrice lui demanda son nom.

- Aerandil Calímon, votre Altesse. Espion pour les elfes depuis dix ans et ancien bretteur.

Et cette question se répéta pour les neuf autres soldats qui répondirent de la même façon. Il y avait là donc dix espions ; des jeunes comme des anciens avec une expérience plus ou moins grande. Cette mission d'ambassade ennuyait Elenoy qui voulut y mettre un terme au plus vite. Elle conseilla au capitaine de faire suivre les plus jeunes recrues par les anciennes afin qu'ils soient tous au point. Puis, bien entendu, de leur donner un rôle moins dangereux. L'elfe lui promit de mettre ses ordres à exécution. Sans attendre plus longtemps, il somma aux espions de rompre les rangs afin de continuer l'entraînement. Et alors qu'il s'apprêtait à quémander les archers, la jeune femme l'en dissuada.

- Nous verrons cela plus tard capitaine. Pour le moment, je dois m'entretenir avec notre invité ici présent, souligna-t-elle en se tournant vers Kyo. Je te suis, mon ami.

- Pardonne-moi Kyo mais je suis avant tout venue pour rencontrer les recrues d'Osilon, expliqua-t-elle calmement. Avec tous les événements derniers, je préfère m'assurer que chacun de mes soldats est prêt à affronter le pire. Mais dès que j'aurai terminé, j'accepte de t'accorder un peu de temps. Après tout, tu me prends à l'improviste !

Kyoshiro sourit et la suivit silencieusement,il la regarda inspecter ses armées..principalement des espions,il dit mentalement a la reine,tout cela avec une pointe d'ironie:

*Non..même les elfes ont des espions?pas possible merde après tout c'est nous les professionnel en espionnage et information u_u*

Il sourit de nouveau,voulant rire face a l'ignorance des elfes qui ne savait pas pourquoi cette joie...Quand une elfe alla pour faire quérir les archers Elenoy déclara:

- Nous verrons cela plus tard capitaine. Pour le moment, je dois m'entretenir avec notre invité ici présent, souligna-t-elle en se tournant vers Kyo. Je te suis, mon ami.

Le jeune dragonnier montre d'un geste un sentier qui sortait un peu de la ville pour se retrouver dans le calme.Une fois la-bas,kyoshiro perdit son habituel sourire pour une face plus sérieuse...

-Elenoy,je n'en peux plus

Sachant qu'elle ne comprendrait pas forcément il poursuivit:

-Si j'étais parmi les rebelles obscurs c'est parce que Mithrandir ton ami et mon frère y était...Mais..depuis sa mort je ne sais pas pourquoi j'y suis resté..

Il soupira un instant et continua d'une voix ironique et sérieuse a la fois:

-J'aimerais quitter les rebelles..mais pour aller où?Et puis je n'aimerais pas laisser l'exécuteur sans son plus puissant atout et partir sur une sanglante queurelle...

Il s'adossa a un arbre et lui dit ,son sourire de nouveau présent:

-dit moi mon amie,quel conseil aurais-tu pour moi...

Elenoy suivit son ami sans discuter, empruntant le sentier qui leur permit de quitter l'aire d'entraînement. Les deux autres elfes les regardèrent partir en silence, un peu stupéfaits. Il fallut l'intervention du capitaine pour que tout ces éberlués daignent reprendre leurs occupations. Dans de légers bruissements, ils reprirent chacun leurs armes et continuèrent de se battre entre eux. Tandis qu'elle s'éloignait peu à peu d'eux, la jeune femme esquissa un sourire discret. Elle venait d'échapper à des heures d'ennui ferme grâce à la visite de Kyo. Ce dernier, tandis qu'ils continuaient à marcher, vint soudain à lui parler plus sérieuse. Intriguée, le sourire de son interlocutrice disparût aussi vite qu'il était apparu sur ses lèvres. Elle se tourna vers lui, le fixant avec ses yeux nébuleux. Alors comme ça, les rebelles obscurs ne lui suffisaient plus ? Voilà qui s'avérait fort contraignant. Toutefois, la dragonnière attendit patiemment qu'il continue ses explications et s'arrêta à un mètre de l'arbre sur lequel le Shurtugal s'était adossé. Les bras croisés dans le dos, elle baissa la tête et réfléchit à la situation.

- Pour tout t'avouer Kyo, cela ne m'étonne pas tellement. A ce que je sache, tu es plus souvent à nous aider comme lors de l'attaque de Silthrim. Peut-être Mithrandir avait-il trouvé son bonheur chez les rebelles... Mais tu n'es pas totalement comme lui, souligna-t-elle avec gravité.

Inspirant profondémment, la bretteuse s'avança légèrement en fermant les yeux. Sans même regarder où elle allait, elle se retrouva devant le rebelle qui l'observait. Elle lui rendit son regard et haussa les épaules, l'air de dire qu'elle n'avait pas tellement d'idées. Après tout, elle ne pouvait se permettre de choisir pour lui et ne pouvait que le soutenir. A la rigueur, elle pouvait lui conseiller certaines choses mais sans être sûre qu'il accepte. C'est pourquoi, tout en se mordant légèrement la lèvre inférieure, elle déclara :

- En tout cas, tu ne dois pas t'enchaîner à L'exécuteur pour la seule raison que tu ne veux pas partir avec un pugilat comme adieu. Même si c'est un homme sans-coeur, il sera obligé de comprendre ton point de vue. Mais il est vrai qu'en même temps, les rebelles ont quelques problèmes d'effectifs en ce moment, n'est-ce pas ? Néanmoins, tu sais parfaitement que si tu finissais par les quitter, la porte des Vardens t'es grande ouverte. Tu serais un très bon élément pour la Confrérie. Cependant...

Il fallait avouer que cette situation était assez délicate. Elenoy avait beau réfléchir, selon elle il n'y avait qu'une seule solution pour satisfaire Kyo : il devait s'éloigner des rebelles obscurs. Malheureusement, il avait raison, peu d'endroits de refuge s'offraient à lui alors... Et la jeune femme n'avait pas d'avis objectif à ce sujet. Comme elle l'avait déclara, les Vardens l'accepteraient sûrement sans problème. Toutefois, son avis aurait été tout autre si elle s'était peut-être retrouvé chez l'Empire.

- Personne ne peut décider à ta place, commenta l'elfe en scrutant le visage de son ami.

- En tout cas, tu ne dois pas t'enchaîner à L'exécuteur pour la seule raison que tu ne veux pas partir avec un pugilat comme adieu. Même si c'est un homme sans-coeur, il sera obligé de comprendre ton point de vue. Mais il est vrai qu'en même temps, les rebelles ont quelques problèmes d'effectifs en ce moment, n'est-ce pas ? Néanmoins, tu sais parfaitement que si tu finissais par les quitter, la porte des Vardens t'es grande ouverte. Tu serais un très bon élément pour la Confrérie. Cependant...

-les vardens? tu crois qu'en ayant tuer un grands nombre des leurs murtagh va m'accepter?^^" j'aurais plus de chance de 'engager dans l'armée des elfes -_-'"

Il soupira puis ajouta:

-la confrérie n'est qu'un ramassis de connerie a mon avis,ils servent a rien a part nommer les apprenties dragonniers...ensuite chacun se débrouille...je le sais mon frère en a fait parti je te rappelle.Vroengard devrait être un lieu de culture ouvert a tous et pas seulement aux dragonniers...

Il soupira de nouveau...Il ne savait que faire...puis elenoy lui dit tout en le scrutant:

- Personne ne peut décider à ta place

-j'aurais préféré...ou alors je peux toujours aller dans l'empire ><

hrpg: avec beaucoup de retard (désolée désolée !!) voici enfin ta réponse ^^.


Devant une telle remarque, Elenoy ne sut comment réagir. Elle hésitait entre rire et reprimander Kyo pour ce qu'il venait de lui dire. Partagée entre son habituelle bonne humeur et une colère profonde, elle resta silencieuse un instant. Toutefois, elle finit par se contenter de froncer les sourcils, montrant ainsi son mécontentement à son ami. Il fallait avouer que s'il s'agissait d'une plaisanterie, elle n'était pas pour plaire à la jeune femme. Cette dernière espérait de tout coeur que Kyo ne soit pas sérieux. Il était un élément important pour tout clan qu'il déciderait de rejoindre. S'il s'avérait devenir un ennemi sérieux des Vardens, cela pourrait causer plus de dégâts qu'autrefois. De plus, la dragonnière se voyait mal perdre un ami de longue date à cause de la guerre, déjà si cruelle de nature. Ne pouvant se taire plus longtemps, Elenoy finit par avouer ce qu'elle pensait :

- Je sais que ce choix reste délicat pour toi. Ton jugement sur la Confrérie n'est pas sans fondements, mais il y a encore certaines choses que tu ignores à son sujet. Si Vroengard n'est pas un lieu de culture ouvert, c'est à cause des secrets qu'il renferme. Des vérités qui ne peuvent bénéficier d'un accès illimité. Toutefois, nous ne somme pas là pour discuter du comportement des dragonniers, souligna-t-elle calmement.

Croisant les bras dans son dos, la bretteuse se mit à marcher en long face à son ami. La tête légèrement baissée, elle réfléchissait à la situation dans laquelle s'était empêtré Kyoshiro. Que dire de plus à part que c'était, encore une fois, une affaire bien compliquée...

- Malheureusement, si jamais tu mettais ta dernière proposition à exécution, tu te doutes de ce qu'il se passera. Outre les rebelles qui ne sont pas encore trop en conflit direct avec nous, l'Empire est une tout autre histoire. Si tu rejoignais leur rang, l'amitié ne pourra pas nous sauver lors d'une bataille. Ainsi, laisse-moi te donner un ultime conseil...

Arrêtant sa marche sans queue ni tête, la dragonnière s'immobilisa devant le rebelle. De ses yeux de saphir, elle le fixa avec intensité. On ne pouvait y déceller aucune émotion, donnant un caractère neutre à tout ce qu'elle disait. Bien entendu, c'était parce que la jeune reine se refusait d'influencer Kyo plus que nécessaire. Si elle le poussait trop dans une direction, elle s'avérerait mauvaise conseillère.

-... L'aveugle qui quémande l'aide d'autrui finit par rester prisonniers de ses sauveurs, loin de la liberté. Ecoute ton propre idéal avant de suivre celui de tes amis. Tu t'es lié à beaucoup de personnes Kyoshiro, toutes étant sur un chemin différent des autres, fit-elle remarquer, sérieuse. Tu connais mon avis en tant que Varden et amie. Libre à toi d'en prendre compte ou de l'ignorer.