Scénario: protection de convoie.

Devant le bar de marin, situé dans la partie la plus vieille de la ville côtière Teirm, se tient le ce que les marins appellent le stand des combattants, depuis que les vardens sont sorties du Surda et de leur montagnes ce stand est devenue de plus en plus actif, et pour cause: les soldat de l'empire attaque tous les convoies qui ne leur plaisent pas, vardens ou non. Il est évident que ce climat politique n'est pas favorable à la plupart des marchands, cependant ceux qui ont l'argent pour embaucher, un grand nombre d'homme d'épée pour protéger leur convoie sont de nouveaux rois.
Ainsi ce petit stand situé à l'ombre et constitué d'un panneau en bois appliqué contre le bar en pierre, d'une table et d'un tabouret est chaque jour sujet au cris et aux maltraitantes d'hommes d'armes venues chercher du travail dans une équipe ou dans une autre. En ce lundi de Mai, le soleil allonge les ombres le long de la colonne d'homme venue s'inscrire sur une liste. Ces hommes auront pour la plupart une destiné tragique, et cette caravane de marchandise sera la dernière qu'ils accompagneront, à l'inverse d'autres hommes et femmes survivront aux embuscades, aux tempêtes, et aux émeutes pour poursuivre l'épopée qui deviendra célèbre.
Mais pour le moment un recruteur beugle le nombre d'homme recherché et annonce le salaire, les hommes lancent des noms d'oiseaux à cet homme quand il leur apprend que le salaire ne sera donné qu'une fois la marchandise arrivé sans dégâts notable. Certains de ces hommes tournent les talons et reviendrons « quand on arrêtera de se foutre de leur gueule » d'autres, prennent les places laissées vides sans remords:ils n'ont pas de famille et peut leur importe d'avoir de l'argent si ils meurent. D'autres encore savent qu'ils ne pourront pas mourir dans ce convoie, par orgueil? Par prétention? Ou avec raison? Cela, on ne pourra le savoir qu'une fois le convoie arriver, ou piller.

Tout commence donc ici, avec leur inscription à ce convoie de marchandise...

[hj: bon je doute un peu sur ce début et la manière d'amener le sujet, si vous avez des commentaires faites-les.]

Un homme, la trentaine, barbu, les cheveux noirs, habillé tel un mercenaire s'approcha du comptoir en silence, accompagné d'un autre homme, plus jeune. L'homme s'arrêta à quelques pas du comptoir, se retourna pour chuchoter à l'oreille de son compagnon:

-Rappelle toi. Tu ne parles sous aucun prétexte. Tu ne communiques qu'avec moi et par pensée. Cela fait partie de ton entrainement. Et maintien ce déguisement.

Finalement, il abandonna sur place le plus jeune des deux et s'en alla discuter avec le marchand. Après quelques minutes, ils tombèrent d'accord. Il engageait les 2hommes. Le plus vieux hocha la tête en direction du plus jeune qui lui lança un sabre. Le plus vieux l'attacha à sa ceinture sans un mot et alla se poster en retrait de son employeur, suivi de près par le plus jeune qui n'avait toujours pas dit un mot.

- J'allais oublier patron. On va où? finit par demander le plus vieux, tandis que le jeune jetait un regard intéressé au marchand.

Le jeune homme s’apprêtait à quitter la ville. Il avait assez retardé son départ. Son paquetage sur une épaule, il descendit les marches de l’auberge. Après avoir régler le prix de la chambre, Maïno sortit pour se retrouver sous les rayons ardents du soleil. En approchant du stand des combattants, le garçon devait jouer des coudes pour se frayer un chemin. Son attention fut captée par la voix tonitruante du recruteur.

En y pensant bien, mieux valait voyager de groupe temps-ci. S’aventurer à nouveau seul n’inspirait pas non plus le jeune homme, mais cela insinuait qu’il voyagerait avec des hommes remplis d’hormone qu’il ne connaissait pas. Peut-être que l’un d’eux saurait pour son frère. Sinon, il n’était pas forcer de leur adresser la parole.

Maïno s’approcha du marchand pour lui parler. Il n’étala pas sa vie et se contenta de mentionner à l’homme qu’il quitterait le convoi dès leur arrivée à destination. Après quelques autres paroles futiles et inutiles, le jeune homme s’installa sur le côté en attendant que d’autres rejoignent le convoi.

-Je me rapproche de toi Flavien…

[J'avertis les gens. Si vous ne comprenez pas toutes les expressions que j'utilise c'est sans doute normal. Je suis votre cousines d'Amérique. Bref je viens du et de Québec. XD]

Mach Bolan vient de passer trois semaines à Teirm, après avoir travailler comme homme d'arme pour un commerçant et après avoir récupéré sa prime il écuma les bars tel un vieille ivrogne. Il dort depuis 14 heures la veille quand la voix tonitruante de ce porc de recruteur, avec sa grosse moustache, son mono sourcil et le gras de poulet déposé sur son débardeur blanc. Ses pieds touche le sol poussiéreux de cette vieille auberge du vieux port de Teirm quand son regard se pose, au travers de la fenêtre sur la file d'inscription pour ce convoie, composé à peine d'une dizaine d'homme fit pitié à Bolan. Pourtant, étrangement, malgré la pauvreté de ces hommes son esprit l'incite, le pousse à aller s'inscrire.

*Remarque, mes bourses sont vides.* se dit-il en observant la poche de cuir sur la table de nuit, et en pensant aux femmes qu'il croisa ici à Teirm, et dans cet chambre.

Par conséquent Bolan passe son chemisier, et son manteau de cuir marron tout en regardant ces hommes signer ce bout de papier. Une fois son sac fait il ouvre la penderie et prend à l'intérieur les deux arcs, et les deux demi-lunes qu'il contenait, chacun marqué des initiales M.B, comme tous ses vêtement d'ailleurs. Une fois arriver aux écurie il selle le cheval qui le suit depuis déjà quatre ans, et fini par accrocher le plus court des deux arcs, les deux demi-lune et deux carquois sur ses flancs. Le plus grand des deux arcs restant sur son dos et un carquois attaché à ses hanches.

Et il fini par s'inscrire sur ce fichue bout de papier fuie par les autres hommes d'armes. Le porc dénommé Flandr lui flatte l'épaule d'une tape presque amicale et le félicite alors que Mach vint se mettre en ligne aux côté des 7 autres, dont deux hommes étrangement lié et un jeune qui est apparemment associable.

Oloe était à Teirm pou se changer les idées. Cette guerre entre les trois clans commençait à lui prendre sérieusement la tête. Teirm, si elle avait bon souvenir de son premier passage ici était une ville animée et pleines d'activités. De quoi se vider la tête avant de repartir là où elle était avant. Son sac à dos léger comme une plume jeté sur une épaule et vêtue d'habits de grosse toile, elle se promenait tranquillement. Elle s'arrêtait quelquefois devant des échoppes et regardait avec attention les affaires colorées qui s'offraient aux yeux des passants puis elle se remettait en route. Pour aller où? Allez savoir.
La jeune fille arriva alors sur une place encore plus bruyante que les autres. Les gens s'y bousculaient férocement, on pouvait entendre des insultes jetées aux visages des uns et des autres. Oloe sourit. Au moins les gens étaient francs envers les autres. Elle s'approcha un peu plus et découvrit une rangée de stands de marchands. Ceux-là pourtant ne vendaient pas. Ils criaient en disant qu'ils recrutaient pour une protection de tel ou tel convoi. Intéressée, la jeune fille réfléchit rapidement. Tous les entraînements qu'elle avait effectués l'avait fait rapidement progressé, il était temps de passer à la pratique de ses connaissances dans une situation réelle.
Elle observa un peu la rangée et constata qu'ils étaient presque tous pleins. Elle s'approcha alors d'un stand où le recruteur se faisait traiter de tous les noms. Elle discuta un peu avec le marchand de ses conditions de paye mais elle ne l'écoutait que d'une oreille, entendant toutefois ses conditions de paye. Elle réussit tout de même par conclure le marché avec le marchand.

-J'accepte tes conditions, lui répondit-elle.

Oloe alla ensuite s'asseoir avec les autres recrutés.

"Une bonne chose de faite" pensa-t'elle.

Venant d'arriver à Teirm pour une mission pour les rebelles obscures, je partit en direction d'un bar marin, sur les quaies. Ma mission consistait à me faire engager dans un convoi pour pouvoir voir ce qu'il transpote et si possible le détruire. Je poussa la porte. Je vis beacoup d'homme rassembler parler entre ux sur des tables, assis devant leur chope de bière. Au fond, il y avit un homme assis devant un bureau avec de la paperasse et plusieurd personnes devant-lui. Je conclus que cela devait être là. J'atttendis donc mon tour et m'inscrivit sans dificultés: le recruteur avait trop besoin d'hommes pour dire non. Une fois cela fait, je m'assis à une table et attendis le départ. J'en profita pour regarder le hommes. Certains étaient tout à fait normal, d'autres paraissait mystérieux.
* Je ne dois pas être le seul espion ici ! *

Une fois le recrutement terminé, soit à peu près une heure et demie après que Murtagh se soit inscrit, Flandr les emmena jusqu'aux entrepôts situé au nord de la cité côtière dans lesquels se trouvent déjà les cinq chariots bâchés. Une fois la colonne d'homme et de chevaux pénétré dans l'entrepôt ils purent observer sur leur droites les écuries constitué de grossier box de bois trop étroit pour les chevaux d'où proviens une odeur d'escremment qui prend n'importe qui au cœur, humains comme elfes.
Une fois à l'intérieur Flandr les laissa à un grand homme d'une trentaine d'année au physique avantageux, en effet faisant un mètre quatre-vingt-dix pour une petite centaine de kilos de muscle on peut dire que cet homme est une force de la nature, un vrai buffle. A première vue on pourrait imagine que ce grand blond au yeux verts qui joue des biceps n'est pas un grand orateur, pourtant quand il prit la parole tous l'entrepôt fût subjugué par son éloquence, jusqu'aux chevaux qui cessèrent de ruer pour l'écouter.

-Bien, je me nomme Tlirglar et je vais superviser notre convoie. Flandr vous a sans doute parler des conditions pour participer à notre expédition mais surement pas des conditions pour continuer d'en faire partie. Il y a trois règles auxquels vous ne pouvez pas déroger au risque de perdre votre solde.
Un: Vous suivez mes ordres à la lettre.
Deux: Vous ne dirigez pas votre arme sciemment contre l'un d'entre nous.
Trois: Vous ne touchés pas au contenues des chariots.
La moindre infraction à l'une de ses règles aura pour conséquence de vous faire perdre votre solde, et la protection qu'offre notre voyage en route, puisque je le reste de l'équipe vous tuera si vous nous suivez

L'homme prit un temps pour toiser le regard de chacun de ses hommes, ou en tout cas de chacun dont il put voire le visage. Certains de ces contacts visuel lui mirent froid dans le dos mais il n'en montra rien. Il commença à pianoter sur le manche du glaive accrocher à sa hanche. Habillé de marron c'est un homme sobre sans grande prétention mais sur de lui et de ce dont il est capable.

-Notre effectifs sera diviser chaque journée en trois groupe, une avant garde, une arrière garde et deux hommes par chariots, chaque chariot sera équipé de lances, d'arc et de flèches, ceux-ci étant destinés au groupe étant en charge des chariots. Une fois arriver à destination vous n'emporterez aucune des armes mises à disposition. Vous pourrez aussi vous servir de vos propres armes quand vous serez assigné à ce groupe de chariots. Les deux autres groupes se serviront de leur propres armes, aussi diverses soit-elle.

Il prit un dernier temps pour continuer son observation avant de reprendre.

-Maintenant que vous savez tout, je me présente, mon nom est Tlirglar, j'ai été sous-capitaine dans la flotte de Galbatorix puis lieutenant au sein de la même armée. Je me fiche de toutes vos convictions politique, nous serons surement amené à combattre aussi bien des vardens, que des empiriens ou bien pire des rebelles obscures, donc laissez vos convictions politiques au placard. Je ne retiendrez pas mes coups et j'attends de même pour vous. Maintenant j'espère que tous ce passera bien. Maintenant que tous ça est finie, ne perdons pas de temps et atteler-moi ces chevaux, nous devons être sortis de la ville avant la nuit. Nous feront connaissance durant le chemin.

Ce n'est qu'alors que la plupart des membres de la colonnes se rendirent compte de la présence de cinq autres hommes, taillé pour la conduite de char installé sur les chariots.

Deux heures plus tard la caravane sortais de la ville...

Mach Bolan ne pipa pas mots durant tout le trajet les emmenant des docks a l'entrepôt, arrivait à celui-ci la forte odeur d'excrément, d'urine et de sueur lui attaqua les narines à un tel point qu'il dut se protéger le nez avec son foulard beige en passant devant les box, il n'en revenait pas qu'on puisse malmenait autant des animaux, ceci dit, quant on vois comment les hommes malmènent les esclaves on comprend qu'ils n'aient aucun problèmes à manipuler ces animaux au même niveau, si ce n'est mieux que les esclaves.
Après avoir pris du temps pour accrocher son cheval à l'extérieur d'un des box, il s'aligna avec les autres soldats pour écouter cet homme parler, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a le don de focaliser l'attention sur lui, la plupart des autres hommes furent captivé par son discoure à un tel point qu'ils ne semblèrent pas remarquer ces cinq homme entrer dans l'entrepôt et prendre place dans les chariots. Bolan prit le temps de scruter les consciences des hommes alentours, pour la plupart d'entre eux il n'eut aucune difficultés, ils ne le remarquèrent pas et lui dévoilèrent tous leur secrets. Cependant certains se refusèrent par réflexes et il préféra ne pas insister et s'approcher d'eux par la suite pour être sur qu'il n'y es aucun risque.
Et c'est ce qu'il fit une fois sur le chemin s'approchant du brun à la barbe fournis, et du jeunot qui le suivait comme son ombre.

-Alors, vous venez d'où vous d'eux?

Leur trois chevaux se tenait côte à côte sans se frôler ce qui n'est pas anodin, une preuve de plus qu'ils sont plus que de simple soldat....

L’entrepôt empestait. Le jeune garçon toussa par reflexe. C’était comme si l’odeur poignante des animaux lui obstruait les voix respiratoires. Une force émanait de l’homme devant eux. Maïno se jura de ne pas aller lui chercher des poux. Alors, qu’il écoutait le chef de l’expédition donner ses consignes, l’adolescent se retourna vers les autres. Il avait une étrange impression Ça donnait l’effet que quelque chose ou quelqu’un dans son esprit. Il fronça les sourcils avant de reporter son attention sur Christian.

La présence des cinq autres hommes le mit quelque peu mal à l’aise. Il porta la main à ses armes. Durant les deux heures qui suivirent, Maïno en profita pour observer les autres membres du convoi. Il n’alla pas à leur rencontre. Il devrait se présenter et l’adolescent n’en avait aucunement l’intention. Pour l’instant du moins. Au moment de monter sur son destrier, il présenta une pomme à l’animal. C’était une jument baie.

-Puis-je?

La bête agita la tête. Il avait comprit. Le cheval lui permettait de le monter. C’était une coutume que le jeune homme avait développée. Ce pouvait paraître étrange vu de l’extérieur, mais ce simple geste créait un lien entre l’humain et sa monture. Lorsque l’on traversa la porte, Maïno eut un dernier regard pour la ville. Il n’avait rien appris ici, peut-être que la prochaine ville sera la bonne. Les équipes furent formées très vite. Maïno se retrouva au centre du convoi. Il pourrait en apprendre sans être directement dans la conversation. Il relâcha un peu les brides de l’animal. Il lui faisait confiance.

-Aller ma belle.

Puis il tendit l’oreille pour écouter.

L'homme barbu avait automatiquement bloque toute intrusion dans son esprit losqu'une des personnes présentes avait tenté de le sonder. Il avait d'abord fait semblant d'écouter le grand, tout en analysant les autres mercenaires. Certains étaient plus que ce qu'ils voulaient bien le montrer. Dont celui qui avait tenté de le sonder. Lorsque ce dernier se rapprocha, il prit son temps pour répondre:

- De ci, de là. On a beaucoup voyagé ces derniers temps. Vous savez ce que c'est, être un mercenaire. Toujours à l'affut de la première bonne opportunité. Bien que celle ci ne soit pas vraiment géniale. Ne vous attendez pas à ce que mon camarade vous réponde. Il est muet.

*Qu'est ce que tu peux me dire sur les hommes qui nous accompagnent? Absolument tout ce que tu as pu remarque. Utilise ton esprit, tes sens et surtout ta logique!* fit il mentalement et en meme temps au plus jeune.

L'homme nous emmena dans un entrepôt où il raignait une odeur pestilentielle. Il nous désigna ou à l'arrière garde, ou au milieu, ou à l'avant garde. Je fus envoyer à l'avant garde. * Difficile pour trouver ce qu'était la marchandise. Bah, il y a plusieurs semaines *
Je me dirigea vers les écuries au fond et choisis un cheval qui me parrraissait très bien. Un grand étalon, noir, avec de belles proportions. Je l'arnachea et monta sur lui. Puis, j'alla me placer en tête avec deux autres hommes. Puis, le convoi se mit en route. Nous venions tout juste de sortir de la ville, quand l'homme d'a côté me demanda:

- Comment t-appelle tu ?
- Flavian !

Et l'homme commença à me raconter tout et n'importe quoi. De toute façon, je ne l'écoutais pas. J'essayai surtout d'entendre les conversation qui s'annonçit intérressante. Elle me perméttrait d'en savoir plus sur les voyageurs du même genre que moi...

*A mon avis, tout le monde n'est pas là que pour défendre la marchandise, je pense d'ailleurs qui si tel aurait été le cas, on ne serait pas là. J'ai sondé les esprits de tous le monde sans découvrir d'intentions hostiles envers nous, au moins on a pas encore été repéré. Par contre je n'ai pas forcé en détectant de trop grosses barrières mentales, et les personnes n'en ayant pas ne sont pas digne d'intérêt et sont de simples mercenaires ordinaires. Il faut garder un œil sur Flavian, bien que je doute que ce soit son vrai nom, il ne s'intéresse pas trop aux discussions. Soit il est associable, soit il est plus qu'un mercenaire.*

Let continuait de garder un œil discret sur les personnes qui l'entouraient mais faisait aussi jouer son esprit. C'était moins voyant. il souriait à l'homme qui faisait la conversation avec son maître. Il ne savait pas encore ses réelles intentions, donc autant être aimable pour l'instant. Les yeux rouges du général déguisé garderait un œil sur lui aussi.

*Au fait, le convoi est important n'est-ce pas? Doit-on vraiment le défendre ou bien est-ce là juste un prétexte ??*

Oloe suivit le recruteur jusqu'à un vieil entrepôt où il y régnait une si forte odeur de crottin que c'en était nauséeux. Tous descendirent de cheval et scrutèrent les alentours de cet endroit. La jeune fille remarqua les boxs bien trop étroits pour ne serait-ce qu'un cheval, ajouta à ce détail celui de l'odeur qui lui prenait la gorge et fit une rapide conclusion. Conclusion qui s'avéra bien fausse puisque les chevaux avaient pourtant l'air en forme.

Elle se concentra alors sur les paroles proférées par un grand blond qui avait tout l'air d'être le meneur de ce convoi. Alors qu'il leur exposaient les conditions pour rester dans la garde du convoi, la jeune fille sentait de plus en plus cette méfiance entre la plupart des recrutés. Il suffisait juste de ne pas être né de la dernière pluie pour le remarquer. Elle soupira en son for intérieur. Et elle qui voulait se changer les idées, c'était décidément mal parti. Mais bon, en temps de guerre cette attitude était tout à fait compréhensible. Elle reporta donc son attention.

Après qu'il eut terminé elle attela deux chevaux avec un autre recruté. Ils ne se parlèrent pas et s'activèrent dans le plus parfait des silences.
Dès que tout fut prêt, Oloe se remit en selle et fut envoyée à la protection du quatrième chariot. Là, elle concentra son attention sur les environs et sur la conduite de son cheval isabelle emprunté au repaire. Elle entendait quelques hommes bavardaient mais, préférant ne pas se laisser déconcentrer, elle ne les écouta pas. Celui qui était préposé au même chariot qu'elle l'observait depuis une dizaine de minutes quand, exaspérée la jeune fille se retourna et lui lança un regard si noir qu'il préféra ne plus la rencontrer dans son champ de vision. L'affaire close, elle se reconcentra, guettant le moindre bruit suspect. Alors que le soleil atteignait son point culminant dans le ciel et que le convoi continuait sa route, elle ne décelait toujours rien d'anormal. Il commençait à faire vraiment chaud, pourtant, brave comme un petit soldat, le convoi de marchandises avançait encore et encore.

* C'est bien. Continue d'ouvrir l'œil et l'esprit. Le corps viendra en temps voulu. Quant à ce convoi...Je m'attends à des attaques Rebelles et Empiriennes. Je ne sais pas ce que ce convoi contient en réalité et c'est surtout du hasard mais le hasard fait bien les choses. Cette mission est louche. et certains de ses membres aussi. Le grand blond entre autre. Et celui qui se fait appeler Flavian aussi comme tu l'as remarque. Vérifie tes rations de nourritures lorsqu'on s'arrêtera pour manger.*

Tout en communiquant mentalement, il surveillait les environs et le "mercenaire" qui lui parlait. Ses 2autres sabres lui manquait...Ca faisait longtemps qu'il n'en avait pas utilise qu'un seul. Mais 3sabres c'était trop voyant.