A la poursuite d'assassins [libre]

Un silence pesant régnait en ces lieux dévastés. Un vent léger et sec plombait l'air de sa chaleur étouffante. La nature, les habitations... Tout n'était que désolation. Depuis le massacre qui s'était produit ici, personne n'osait vraiment s'y aventurer à part quelques brigands aguerris qui cherchaient simplement un endroit où dresser leur repaire. La nature avait ainsi reprit le dessus sur ce que l'homme avait autrefois construit dans ce village. Le lierre grimpant lézardait les murs des maisons qui tombaient toutes en ruines. Il n'y avait pas à dire, cet endroit était devenu une ville fantôme.
Les animaux, tout comme les humains, évitaient cet endroit morne et glacial. Pas un oiseau, ne serait-ce un corbeau, n'appréciait Yazuac. C'étaient alors les rats qui s'étaient appropriés chaque demeure. Comment pouvait-on bien vivre ici ?

Plus loin, sur une petite bute, une silhouette se tenait droite, les bras croisés. La brise faisait mouvoir faiblement ses cheveux, l'obligeant à secouer la tête pour les remettre constamment en ordre. Au bout de quelques minutes, la jeune femme finit par s'avancer, voulant s'approcher du village abandonné. A sa taille étaient attachés deux fourreaux contenant des demis-lunes qui se balançaient au rythme de ses pas. Du fait de son allure gracieuse, il était difficile de savoir quelles étaient les réelles intentions de la nomade. Ses yeux, d'un noir intense, fixait l'ombre des habitations qui se dressaient encore face à elle.
Arrivée à l'orée de Yazuac, Saïrena observa les alentours d'un air méfiant. Il aurait été fort regrettable de tomber vulgairement dans un de ces pièges de voleurs sans scrupules. Toujours une main près de ses armes, la jeune magicienne continua sa marche, prête au moindre bruit suspect. Toutefois, rien ne semblait éveiller sa prudence.

- C'est étrange, déclara-t-elle sans même s'en rendre compte. Ils auraient dût être ici, je ne comprend pas...

Intriguée, la magicienne continua tout de même son chemin, devant s'assurer de la présence de ceux qu'elle s'était efforcée de suivre. Néanmoins, elle n'était pas dupe. Ils avaient réussit à la semer, ce qui la frustra au plus haut point. Sous l'effet de la colère, la jeune femme frappa dans un morceau de bois décomposé, le faisant voler en éclats. Elle n'en croyait pas ses yeux. Ils avaient été plus malin qu'elle sur tous les points ! Comprenant qu'elle n'avait plus rien à faire dans le coin, Saïrena rebroussa chemin, refoulant sa rage d'avoir été ainsi mystifiée.
C'est alors que soudain, elle perçut une présence non loin d'elle. Surprise, la nomade tourna aussitôt les talons, scrutant avec attention tout ce qui passait sous son regard perçant. Elle était certaine d'avoir sentit quelque chose de proche. Sur le qui vive, Saïrena posa une main sur le pommeau de l'une de ses armes, suspicieuse.

- Qui va là ? Demanda-t-elle en haussant la voix afin d'être bien entendue.

La ville de Yazuac, meurtrie par les Urgals et leurs massacre n'était plus qu'un point sur la carte, un point qui pourrai dans un demi siècle quand le peuple aura oublier ce qui s'est passé ici, quand Galbatorix ou son fils aura besoin d'un lieu pour formé leurs armées, si jamais ils étaient assez intelligents pour se servir de vieilles bâtissent pour cela.
L'exécuteur marchait depuis maintenant deux semaines pour arriver ici, en effet il habiliter une maison depuis maintenant deux jours pour qu'elle puisse recevoir ses bourses. La maison été prête et trois sacs de 500 couronnes était déjà disposé dans ce lieu. Il compter partir le lendemain après une bonne nuit où il pourrai baisser un peu plus sa garde permanente.
Hélas pour lui la soirée semblait prendre une autre tournure que celle espérée. En effet une femme d'une vingtaine d'années environ marchait depuis cinq minutes dans la rue principal, à vrai dire l'une des deux ou trois seuls rues de la ville. Enfin si on peut appeler un passage étroits où résides de nombreux épineux et quelques petits arbre une rue, alors il y en avait plutôt vingt ou trente. En tout cas la femme arme de demi-lune s'avançait dans la plus grande rue, vers laquelle toute les ruines des anciens logement été exposé. L'exécuteur monta sur le toit dès que la femme entra dans la ville, il la suivait sans qu'elle ne s'en aperçoivent jusqu'à maintenant, mais il avait dû descendre des toits puis changer de côté ce qui le trahit bien entendu.

-Un être qui désirait dormir avant qu'une jeune humaine ne viennent le déranger. Mais qui es-tu toi pour ordonner un nom?

L'exécuteur s'était avancé dans la rue durant sa réponse, sortant de la "rue" à cinq mètres d'où Saïrena posé son regard.

Intriguée par une arrivée aussi soudaine qu'imprévue, Saïrena fronça légèrement les sourcils. Ne perdant pas sa méfiance pour autant, elle se recula d'un pas, fixant l'homme qui lui faisait face. Apparemment, il semblait plus âgé qu'elle, ce qui était une raison de plus de rester prudente. Toujours une main près de ses armes, la jeune femme observa l'étranger qui lui faisait face. Il avait parfaitement le profil de ceux qu'elle cherchait. Il aurait très bien put être de son côté, rien ne pouvait prouver le contraire. Ne voulant pas répondre à sa question par pur esprit de contradiction, la nomade se contenta de soupirer.
Reprenant une attitude moins tendue, elle observa les alentours calmement. Remettant correctement ses cheveux en y passant une main, la magicienne finit toutefois pas reporter son attention sur l'homme qui lui avait adressé la parole. Qu'est-ce qui pouvait l'obliger à lui donner son nom ? A première vue, rien.

- Moi ? Je ne suis personne en particulier, rétorqua-t-elle sans la moindre animosité. De plus, je ne demandais pas un nom, je cherchais juste à savoir qui avait l'audace de venir me déranger pendant mes recherches. Voyez-vous la nuance ?

Sous un air de défi, Saïrena haussa un sourcil, toisant l'homme d'un regard amusé. Pianotant le pommeau de l'une de ses demi-lunes, elle resta là, immobile. Néanmoins, rester sans agir alors qu'elle était venue pour une affaire bien précise l'agaça rapidement. Sans plus attendre, elle reprit sa mission. D’après les quelques personnes qu’elle avait put interroger, un groupe d’humains s’était dirigé vers Yazuac, trois jours auparavant.
Ayant écouté attentivement les descriptions qu’on lui avait données, la magicienne ne doutait pas de leur identité. Il s’agissait bien des assassins qu’elle poursuivait depuis longtemps. Ils allaient bientôt se retrouver coincés par leur propre cible. Il ne manquait plus à les localiser dans le village abandonné et le combat pourrait s’engager. Toutefois, voilà où résidait la faille du plan de la jeune femme. Comment découvrir la cachette de ces lâches ? Elle n’avait pas encore eut l’occasion d’y réfléchir de manière approfondie. Peut-être que… Non, plutôt mourir que de mendier l’aide de quelqu’un. C’était contraire à tous les principes de la nomade. Malgré tout… Pourquoi pas ? Après tout, on n’était jamais sûr de rien.

- Au fait, je pourrais éventuellement pour retourner la question, souligna Saïrena à l’adresse de l’inconnu. Cette ville n’est pas censée être désertée de toute présence humaine. Selon certains voyageurs, l’endroit serait hanté.

A ces mots, la magicienne ne put s’empêcher d’esquisser un sourire d’amusement. Les gens d’ici étaient tellement crédules ! Un rien les effrayaient. S’avançant d’un pas tout en restant aussi méfiante que tout à l’heure, Saïrena fixa l’homme, attendant une réponse.

[hj:dsl pour le retard, a chaque fois que je venais je devais vite repartir, donc pas eut trop le temps, désoler!]

Cette jeune femme manipuler très bien la langue, elle répondais, était polie, sans répondre en le défié légèrement du regard. On pouvait percevoir, si on y étais habituer, aux sonorité de l'accent des riches d'Uru-baen. Le tueur à gage qui vécu dans l'ombre de cette univers là savait le reconnaître et le déceler malgré des années sans l'avoir entendu, malgré que le locuteur l'ait légèrement dégradé au contact d'autre personnes.
Malgré l'impression de sureté, de dignité qu'elle laissait deviner, la jeune femme reculer d'un pas. Preuve qu'elle n'étais pas totalement inconsciente et qu'elle préférais se montrer prudente. Autre preuve de cette prudence: elle touchait nerveusement son arme: elle se rassurait du même coup.
En bref elle n'allait surement pas se permettre les écarts de langage que s'était permis les hommes rencontrés il y a de ça trois jours. En effet ceux-ci voulez le volez sous prétextes qu'il avait passé son après-midi en plein soleil assis, sans montrer ses armes. Pour eux sa voulait dire qu'il était un de ses fous qui se recueil dans les villes fantômes sans aucune protection que les "fantômes". Ils s'étaient jetés sur lui à trois contre un, deux autres en retrait et encore un cachè dans une des bâtissent alentour. Le tueur à gage ne tua que deux de ceux qui l'attaquèrent de front, et laissa le second dans un mauvais état aux trois autres.

-Dans ce cas, il aurez fallu demandez à me voir, et nom qui était là. Vois-tu la nuance jeune femme?

L'exécuteur souriait derrière sa capuche, sa faisait longtemps qu'il n'avait pas eût à utiliser se style de langage et ce style de tournure de phrase. Au passage, il avait pris cette accent significatif des riche d'Uru-baen quand il réutilisa les mots de son Saïrena.

-Et il semble aussi que nous soyons de plus en plus à venir faire nos petites affaires dans cette ville fantôme, en moins d'une semaine sept personnes autre que moi ont foulé ce sol, dont vous, et deux, surement trois, âmes sont venu s'ajouter aux fantômes de cette ville. Pour répondre à ta question, ou plutôt à ma question, je me nomme L'exécuteur. Et toi?

hj: ce n'est pas grave ^^

Saïrena fut surprise par la réponse de l'homme, ne s'y attendant pas. Toutefois, au lieu d'un habituel regard qu'elle aurait lancé à quiconque lui aurait répondu de cette manière, elle esquissa un sourire d'amusement. Remarquant la nuance qu'il avait utilisé dans sa voix, la jeune femme ne put s'empêcher d'hausser un sourcil, intéressée. C'était bien la première fois depuis plus de quatre ans qu'elle n'avait pas croisé une personne aussi surprenante. Percevant l'allusion qu'il avait donné dans sa réponse, la nomade comprit que trois morts avaient rejoints le cimetière de Yazuac. Etait-ce donc l'exécuteur qui avait achevé leur parcours sur terre ? Vue la façon dont il le disait, cela ne faisait aucun doute sur la question. Apparemment, il était capable de tuer de sang froid. Une qualité rare de nos jours. Impressionnée, la magicienne dut s'accorder un instant de réflexion sur la situation.
A première vue, elle avait affaire à un homme sûr de lui et particulièrement agile. Après tout, il avait réussit à la suivre tout à l'heure sans qu'elle ne puisse se douter de sa présence. De plus, il possédait un bon sens de la répartie et vue la manière dont il s'était précédemment exprimé, il avait déjà côtoyé des personnes de haut rang dans l'Empire.
Malgré tout, Saïrena ne semblait nullement effrayée. Il venait de lui donner une information tout à fait intéressante qui ne put la laisser de marbre. Ainsi donc, plusieurs personnes s'étaient aventurés dans la citée fantôme. Si ces idiots avaient eut l'audace de s'attaquer à l'exécuteur, il n'y avait aucun doute sur l'issue du combat. Ces assassins étaient tellement pitoyables ! Et dire qu'à quatre, ils n'avaient même pas réussit à se défaire de deux jeunes gens, lors du combat au désert du Hadarac. Passablement ravie de cette nouvelle, la magicienne se détendit de nouveau. Avec tout de même quelques difficultés, elle enleva ses doigts de l'arme qui pendait à son ceinturon.

- On m'appelle Saïrena, se contenta-t-elle de répondre tout en posant une main sur sa hanche.

Il n'était pas dans le genre de la magicienne de s'étaler sur sa vie. Elle n'allait tout de même pas donner un rapport détaillé d'elle-même ! Cependant, elle n'était pas prête à perdre plus longtemps le sens de ses priorités. Elle était là pour faire payer à ces assassins le mauvais coup qu'il lui avait joué, rien de plus. Sans plus attendre, la rebelle posa la question qui lui brûlait les lèvres.

- Au fait, vous avez parlé d'hommes qui seraient venus s'aventurer ici. Il ne serait pas passé il y a de cela trois jours ? Pas que cela m'intéresse mais j'aime bien m'informer voyez-vous, déclara-t-elle, légèrement amusée, n'étant pas difficile de discerner l'ironie dans sa voix. De plus, selon ces... Gens du voyage, personne n'oserait mettre les pieds à Yazuac. Enfin là n'est pas là question. Savez-vous s'ils sont encore dans les parages ?

Si ce qu'elle pensait était juste, les assassins devraient toujours se trouver dans la citée. Néanmoins, n'étant pas certaine de ce qu'elle avançait, Saïrena préférait s'assurer sur ce point. En effet, il serait fâcheux pour elle d'apprendre que la chasse allait reprendre si ces lâches s'étaient déjà enfuis de Yazuac.

Le tueur à gage compris qu'il avait re-susciter une soif de connaissance chez la jeune femme en parlant de ces hommes qui l'avaient attaqué. Il avait donc un avantage sur elle, il savait où ils avaient amené l'homme blessé et où ils avaient enterré l'autre. Il pouvait donc monnayai son savoir et ses compétence, pour aider cette femme à les trouver, et faire ce qu'elle voulait par la suite. Ses prix seront apparemment moindre que pour ses service habituel, fallait-il encore arriver à le prouver à la magicienne en face de lui. Il allé donc s'engager dans un périple oral pour toucher le mental de la femme et lui prouver qu'elle devait le payer.

-Sa fait effectivement trois jours que ces hommes ont fuie devant mes lames. Emmenant mort et mourant pour enterrement. Dans une grotte caché, inconnu et invisible de ceux à qui on ne la pas montré. Je pourrai vous y amené, maintenant que vous êtes moins méfiantes vis à vis de ma personne.

L'exécuteur avait en effet remarquer que la femme avait délaissé son épée, et souriait à ses remarques légèrement acerbe.

-Ensuite vu qu'ils ont dû finir d'enterrer leurs amis, ils sont partis hier sans aucun doute et la pluie aidant leurs traces ne pourront être vu que par les meilleur pisteurs elfe. Surtout dans cette région où les glissements de terrains sont fréquents et surviennent à chaque orage comme celui d'hier.

L'exécuteur préféré monnayait une fois en marche.

Saïrena fronça légèrement les sourcils après ce rapport détaillé sur les activités de ses cibles. Cela n'était guère pour arranger ses affaires ! Elle allait devoir s'y prendre autrement pour suivre leur trace. En effet, l'orage qui s'était produit la nuit dernière avait sûrement dut effacer le chemin qu'ils avaient empruntés. S'accordant un instant de réflexion, la jeune femme se remémora rapidement ce qu'elle venait d'apprendre. Les spadassins devaient se trouver à une demie journée de marche ininterrompue et hâtive. Etant désormais à un nombre réduit, il devait leur être plus aisé d'accélérer l'allure. Malheureusement, à cause des conditions du terrain dangereux, la magicienne allait perdre énormément de temps... Vue les circonstances, peu de choix s'offraient à elle. Laissant échapper un soupir d'agacement, elle passa une main dans ses cheveux, adressant à L'exécuteur un regard noir qui trahissait sa colère sans qu'elle y apporte grande importance.

- Donc si je comprends bien, ils ont un avantage sur moi, commenta-t-elle en serrant les poings. Je vois... Et vous vous proposeriez de me conduire à leur cachette ? Etrangement, je ne perçoit pas cette initiative comme une action de bon coeur.

La nomade tourna les talons, riant doucement devant cette situation. Toutefois, elle était au bord de la fureur. Être aussi naïvement bernée la rendait irascible. Fixant les maisons en ruines qui s'érigeaient devant elle, Saïrena croisa les bras, agacée. Mécaniquement, elle se mit à tapoter son avant-bras de ses doigts. Il était tout à faire hors de question qu'elle demande de l'aide au tueur à gage. Plutôt mourir que de s'abaisser à ce genre de chose. Tentant vainement de trouver un point positif à cette histoire, elle finit par incliner légèrement la tête vers L'exécuteur, son regard courroucé la faisant devenir encore plus suspicieux que tout à l'heure.

- Qu'est-ce qui me dit que vous n'allez pas me demander quelque chose en retour ? Vous n'avez vraiment pas le profil d'une personne qui suggère ses services sans pouvoir en tirer parti. Si c'est cela que vous avez en tête, ne comptez pas sur moi. Je préfère me débrouiller toute seule plutôt que de voir quelqu'un s'occuper de cette histoire à ma place.

Néanmoins, par pur esprit de défi, la magicienne resta là, à attendre la réponse de l'homme. Vue ce qu'elle venait de répondre, elle doutait fort que l'exécuteur accepte tout de même de l'aider. De toute façon, elle en avait l'habitude !

L'exécuteur souriait elle avait compris ce qu'il voulait en peu de temps, et ne voulait pas de son aide, en se défendant qu'elle voulait les tuer seul. Se qui le faisait sourire c'était qu'elle avait l'air de se satisfaire de l'avoir découvert tel qu'il est, alors que ce n'est pas si difficile. En tout cas sa allait surement être plus dure de la convaincre, plus que ce qu'il pensait. Mais il avait encore quelques arguments qui pourrait la convaincre.

-Je n'ai jamais dit que je ne demanderai pas un peu d'argent pour mes services, ensuite je ne veut pas forcément participer aux festivité.

L'exécuteur prit un peu de temps, prétextant chercher un cure dents dans une de ses bourses attachés à sa ceinture, pour laissait mijoter ses idées.

-Ensuite si vous partez seul, sans aucune trace, sans l'aide de magicien plus doué que vous, votre vengeance ne sera pas, elle ne pourra pas être parce que les hommes auront fui et donné leurs soutien à d'autre grande et noble famille pour lutter contre la crise d'adolescence de leurs enfants.

Pendant que L'exécuteur parlait, Saïrena avait légèrement baissé la tête, ne l'écoutant que d'une oreille peu attentive. Elle pouvait très bien se débrouiller seule après tout. Un magicien de plus ou de moins, elle n'y voyait aucune différence. Dans tout ce qu'elle entreprenait, la jeune femme avait toujours agis seule. Cela n'était pas prêt de changer, elle en était certaine. A cause de son caractère farouche, elle ne supportait pas mendier l'aide d'autrui.
Toutefois, lors qu'elle entendit la dernière phrase du tueur, elle leva subitement la tête, lui lançant un regard menaçant. Qu'est-ce qui pouvait lui faire croire une telle chose ? La jeune femme n'arrivait pas à comprendre comment il était parvenu à cette conclusion. En effet, elle avait autrefois appartenu à une noble famille d'Urû'Baen. Néanmoins, ce temps était révolu et rien ne la rattachait à l'Empire. Ne supportant pas ce sous-entendu, la magicienne s'avança d'un pas, fronçant les sourcils.

- Je vous interdit de dire pareilles sottises, répliqua-t-elle en pointant vers l'homme un doigt accusateur. Rien ne vous prouve que ces gens ont été engagés par ma famille. Ces assassins peuvent offrir leurs services à quelqu'un d'autre, cela ne ferra qu'arranger mes affaires.

Sous l'effet de la colère, la nomade cracha par terre en toute impunité. Remettant correctement ses cheveux derrière son oreille, elle prit une de ses demi-lune et la lança de toutes ses forces sur la porte en bois d'une maison avoisinante. Cette histoire la mettait sur les nerfs. Tandis qu'elle partait reprendre son arme d'un pas énergique, elle continua ce qu'elle avait à dire, décidée à ne pas se laisser faire.

- De toute façon, qui vous dit que j'ai de quoi vous payer ? Peut-être suis-je ruinée et sans la moindre couronne dans ma bourse, souligna-t-elle, légèrement acerbe. De toute façon, je vous répète que je n'ai pas besoin d'aide.

Délogeant d'un coup sec la lame du bois qui s'effrita, Saïrena soupira d'agacement. Elle ferma un instant les yeux, cherchant à retrouver son calme. C'est alors qu'une idée lui traversa l'esprit. N'hésitant pas un seul instant, elle inclina légèrement la tête vers l'exécuteur. Puis, lentement, elle se rapprocha de lui tout en jouant machinalement avec sa dague, la faisant sauter entre ses doigts. Un sourire à la fois moqueur et calme aux lèvres, elle fixait le tueur sans ciller. Malgré tout, elle n'allait pas tarder à partir. Résolue à ne payer personne, rien ne pouvait la retenir plus longtemps.

- Prouvez-moi que j'ai besoin de vos services, ajouta-t-elle en le défiant du regard. Si vous y parvenez, je réitérerais votre offre. Néanmoins, vous pouvez vous douter que je ne suis nullement disposée à vous demander de me venir en aide.

L'exécuteur était rester statique pendant que la femme s'énervait, c'était bien qu'elle s'énerve, elle l'écoutait et comprenait tout ce qu'il disait. Cependant elle le faisait rire, d'un rire très léger, son besoin de cracher et de lancer une demi-lune dans une porte prouver qu'elle cédait à la colère, ce qui était une grande faiblesse surtout face au tueur à gage qui ne se soumettait à aucune de ses émotions trop contradictoire avec ses engagements. L'exécuteur avait étudié la lame avant que la femme de la range, une autre preuve de sa richesse. L'exécuteur se dirigea vers une avancé de maison et s'y accouda.

-Inutile de m'interdire quelques choses, je m'en moque. Ensuite malgré le fait que votre bourse L'exécuteur avait tapé sur la le pilier où il était accoudé, attrapa un bâton qui tombait du toit et vint toucher la bourse de la femme avec le bout. Cette action ne dura que quelques secondes. soit presque vide, la trace de votre pied droit est plus profonde que la gauche. J'en conclus que vous avez du y cacher une autre petite bourse qui sera suffisant pour mes services, de plus vous ne boitez pas.

L'exécuteur jeta le bâton sur sa droite. Il lui fallait encore lui expliquer en quoi il traqué mieux qu'elle, et lui expliquer qu'il savait que c'était ses parents qui avaient envoyés ses hommes.

-Je sais que vos parents, surement votre père si il vit toujours, ont envoyé ses hommes parce que l'un d'eux à dit: " plus coriace que cette fille de bourge". Enfin je suis indispensable parce qu'il y a eut des éboulement de terrains hier soir, vous n'avez qu'à regarder la terre boueuse qui est venue se coller aux murs de ses ruines.

L'exécuteur leva le pied et la jeune femme put voir qu'il s'était posé sur de la boue qui ne tenait pas, en faite de l'air s'était loger dessous, preuve qu'elle avait bouger.

-Donc l'expérience d'un elfe entrainer pour chasser les hommes, et qui le fait depuis maintenant près d'un siècle, devrait être utile à une jeune femme qui à l'air de ne pas connaitre énormément de lieux vue son bronzage qui laisse penser qu'elle à vécue un bon moment dans le désert, ou dans les plaines, le sable incruster dans tes manches prouve que c'est le Hadarac. Et vous m'avez vous même dit que vous ne connaissiez pas cette endroit.

L'exécuteur tripoter maintenant un morceau de fer dans ses mains.

Surprise d'une analyse aussi exacte, Saïrena haussa un sourcil intéressé. Néanmoins, elle perdit vite l'expression de considération qu'elle arborait sur son visage. Ainsi, avec ces belles paroles, il la condamnait à devoir lui demander ses services, avec l'aide d'une rémunération qui allait sûrement lui prendre ce qu'elle avait. De plus, vue la précision de son discours, il en savait désormais long sur la jeune femme. Peu de choix s'offraient désormais à elle. Soit elle passait son chemin, prenant le risque de rater sa proie... Soit elle acceptait, même si elle devait le regretter pendant des années. Cependant, elle aurait alors satisfait son désir de vengeance sur ces assassins sans valeurs. Réfléchissant longuement, elle finit par se pencher tout en gardant un oeil sur L'exécuteur. Plongeant dans la botte droite qu'elle portait, elle en retira une bourse bien remplie. D'un air calme et sérieux, elle se mit à la lancer faiblement sur la paume de sa main.

- C'est d'accord, j'accepte votre offre, déclara-t-elle avec difficultés. Toutefois, si cela ne vous importune pas, je vous remettrais ces couronnes lorsque je verrais ces hommes morts. Et ne vous faîtes pas de souci, je tiens toujours mes promesses même si celles-ci doivent parfois me rendre malade.

Alors que la bourse était en suspension, la magicienne la rattrapa d'un geste vif. Elle l'accrocha ensuite à sa ceinture, ne pouvant décemment plus la cacher dans l'une de ses chaussures. Elle soupira faiblement et scruta l'horizon avec attention. A première vue, la nuit était déjà bien entamée, vue l'obscurité qui les entourait. Cela n'avait pas tellement d'importance pour la nomade, étant nyctalope. Comme quoi, la magie pouvait avoir ses petits avantages, bien que l'utilisatrice de ce pouvoir n'eut jamais sut comment elle en fut la débitrice. Levant le nez vers le ciel, Saïrena fronça légèrement les sourcils. Il aurait été préférable de commencer la traque dès l'aube, pas en pleine nuit. Néanmoins, s'ils souhaitaient pouvoir mettre aisément la main sur ces spadassins, ils ne devaient surtout pas tarder. Tournant une seconde la tête en direction de L'exécuteur, la jeune femme s'accroupit, observant ensuite plus attentivement la boue qui recouvrait le sol.

-... Trop glissant. Est-ce que le relief est très irrégulier dans la région ? Demanda-t-elle en prenant entre ses doigts un peu de boue filasse. Je ne voyais pas les choses si compliquées. Ces assassins se sont biens payés ma tête, il faut l'avouer. Je leur ferrais payer ceci et l'interpellation de fille de bourges, continua-t-elle à voix basse.

Serrant discrètement les poings, Saïrena finit par se relever, essuyant rapidement ses mains en les frottant l'une contre l'autre. Rester ici commençait à l'agacer, même si elle se refusait, cette fois, à le montrer. La magicienne n'attendait plus qu'une chose, partir à la poursuite de ces gens. Malgré cela, elle restait aussi patiente que possible. Après tout, il aurait été inconscient de partir sans même connaître pleinement les risques qu'entraînait cette chasse. Déjà la nature n'était pas à leur avantage, leur donnant un terrain très peu praticable, surtout dans cette obscurité peu avantageuse.

L'exécuteur sourit à la vue du visage presque béat d'admiration devant son discours. Il avait réussi à gagner ce qui aller surement lui permettre de s'acheter un cheval sans toucher à ses économies. Elle joua avec sa bourse devant lui pour lui dire après qu'il l'aurait que quand elle verrait les hommes morts, à vrai sa ne le gênait pas, il avait l'habitude de travaille ainsi, pourtant, aimant jouer, il allait titiller la jeune femme sur ce qu'elle venait de dire.

-Quand vous verrez ces hommes morts? Je croyais que vous vouliez vous venger, donc les tuer vous même. Si je dois les tuer en plus sa sera plus cher, mais plus rapide. Et si je dois vous les montrez mort sa signifie que vous ne devez pas mourir de leur mains, donc que je dois vous protéger? Se sera encore plus cher. Si vous voulez restez sur le prix fixer, je vous amène à quelques mètres d'eux, puis vous les tuer. Pour ce qui est de votre promesse elle est inutile, je vous ferez payer quoiqu'il en soit si j'exécute ce contrat. Maintenant on ne va pas dormir ici si je dois vous trainer dans la plaine.

L'exécuteur parti dans la direction de la femme, la contournant sans vraiment l'attendre, il marchait d'un pat sur vers le sud, là où ils avaient enterré leurs deux amis. De là ils les pisteront. Une fois que la femme fut arrivé à son niveau il dit:

-Si on appelle cette région les plaines ce n'est pas parce qu'elle est traversé pas une chaine de montagne, tout au plus une ou deux collines, et des bois sur leurs flancs.

Stupéfaite par de telles paroles, Saïrena fronça les sourcils en tournant la tête vers le tueur. Il ne manquait pas d'hardiesse, c'était peu de le dire. Ne relevant pas cette provocation, elle se contenta de soupirer en signe de dédain. Il se jouait d'elle, cherchant à l'agacer avec une certaine joie qu'il ne s'efforçait pas tellement à cacher. De plus, elle l'avait déjà expliqué tout à l'heure: il était hors de question qu'il accomplisse sa vengeance. Elle tuerait ces assassins, quoi qu'il en coûte. A ce sujet, L'exécuteur n'avait pas à s'en faire, elle s'occuperait des hommes qu'elle méprisait le plus au monde. Afin qu'il le comprenne vraiment, la jeune femme s'exprima d'une voix claire et sérieuse:

- Si cela peut vous rassurer, je ne vous demanderais jamais de les tuer, déclara-t-elle en accentuant sur "jamais". Tout ce que je souhaite, c'est que vous m'accompagnez jusqu'à leur repaire. Donc, simplement pour vous faire plaisir, j'ajouterais que le prix de vos services restera inchangé.

Avec un léger sourire amusé, la magicienne passa une main dans ses cheveux afin de les remettre en ordre et reprit la marche. Le chemin risquait d'être long et pénible. Ne voulant pas perdre son temps plus longtemps, elle s'avança vers la sortie de la ville. Traversant les ruelles dévastées par le temps, la jeune femme ralentit l'allure. Elle scrutait les alentours avec attention, trouvant que quelque chose avait changé depuis son dernier passage. Malheureusement, elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, méfiante. Par instinct, elle posa une main sur le pommeau de son arme.
Intriguée, Saïrena s'éloigna soudain du chemin que traçait la rue déserte. Tournant dans une impasse, elle se mit à courir sans attendre L'exécuteur. Elle était persuadée d'avoir sentit une présence non loin et elle voulait la démasquer. Elle lâcha un bref "attendez-moi, je fais vite" à l'adresse de son guide avant de lui fausser compagnie. Lorsqu'elle arriva enfin à cette voie sans issue, elle s'immobilisa, les sens aux aguets. A cause de l'obscurité de cette nuit, l'endroit était plongé dans les ténèbres. Une odeur nauséabonde se dégageait d'une masse compacte qui se trouvait au bout de l'impasse. Suspicieuse, la jeune femme s'avança prudemment. Un râle aussi glaçant que peu rassurant lui fit comprendre de ne pas s'avancer plus.

- Qu'est-ce que....? Commença la nomade qui se mit à reculer, sentant un danger imminent.

Cependant, elle n'eut pas la chance de s'échapper, stoppée par une force qui la clouait sur place. La silhouette se redressa, les pans d'une cape miteuse voletant au gré de la brise lourde qui se répandait autour de la ville. Une bosse surplombait le dos de cette "chose" qui n'avait apparemment rien d'humain. Saïrena, nullement impressionnée, émit un léger grognement, tentant de se défaire de cette étreinte magique. Remarquant ce qu'elle était en train de faire, la créature se mit à rire à gorge déployée. Frustrée, la jeune femme serra les poings.

- Tais-toi si tu ne veux pas que je te tranche le cou, se contenta-t-elle de répliquer à ce rire malsain.

- Tu as de l'espoirrr petite, riposta le monstre sans arrêter son hilarité. Si tu crrrroyais que nous allions te laisser nous éliminer sans rrrien tenter... Tu te trrrompes ! Ils savent que tu es à leurrr rrrecherrrche. Ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'ils ne viennent te rrrejoindrre, toi et ton ami.

Ami ? Parlait-il de L'exécuteur ? C'était peut-être un peu trop poussé. D'ailleurs, que faisait-il ? Peut-être avait-elle dit qu'elle n'en avait pas pour longtemps, certes. Mais cela dépassait de loin ce qu'on attendait d'un simple "je fais vite".

L'exécuteur sourit, sa question était naturellement rhétorique, mais il voulait remettre ses conditions dans la tête de la jeune femme. Il l'énervait, à moins qu'il suscite le mépris chez elle, mais bon, après tout il n'en avait rien à faire. Soudain il senti la présence d'un être maléfique, il la reconnut comme étant celle d'un Raz'zac, il n'eut pas le temps de se retourner pour prévenir l'humaine, qu'elle était déjà partie en courant dans une impasse. Il secoua la tête elle était trop impulsive et trop curieuse pour survivre longtemps.
Il se lança en direction du Raz'zac qui allait, sans aucun doute s'attaquer à la jeune femme, il ressauta sur un toit [hj: tu dit bien que tu es dans une impasse? dit le moi si je me trompe.] et vit au loin le Raz'zac. Et la jeune imprudente qui s'en approché, il baissa la tête pour sauter sur un toit plus éloigné, et quand il la releva, la femme était bloquée sous le pouvoir du Raz'zac. L'exécuteur était dans le dos du Raz'zac, il sorti son épée, et sauta. Sa tête maintenant vers le bas, il n'avait qu'à tendre le bras pour toucher l'épaule droite du raz'zac, ce qu'il fit, son épée transperça l'épaule, tranchant les muscles et les nerfs, et en retombant à terre, L'exécuteur sorti son épée. Ses appuies bien placé.

-Je l'ai déstabilisé, tu peut fuir, alors va m'attendre sur la route principal.

L'exécuteur avait du mal à se faire entendre sous les cris strident de douleur du raz'zac.