Wolter [Validé]

Wolter En'gelhoff

• Nom: En'gelhoff • Prénom : Wolter • Sexe : [ ♂/♀ ] masculin

• Âge du personnage : 87 ans • Clan rejoint :... • Race : demi-elfe

>>> Aspect physique
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• Physionomie :
*Pour toute personne non-elfe, j'incarne la beauté. Pour ceux de mon peuple, je suis banal. Petit, les muscles non saillants, peu svelte, je n’ai rien qui pourrait impressionner la gente féminine. Mon teint pâle n’a rien de la teinte argentée des plus beaux spécimens mâle de la communauté elfique et mes yeux sont d’un gris terne. Alors que je devrais avoir atteint une certaine puberté, je ressemble encore à un elfe de 70 ans (c’est quoi? plus ou moins 16 ans chez les humains). Mon seul côté d'originalité sont mes cheveux argent coupé court. Toutefois, cette physionomie me permet de me confondre aisément dans la masse. Ce qui n'est pas pour me déplaire. *

• Vêtements :
*Beige, blanc, gris. Voilà les couleurs de mes habits. Rien pour ressortir, je choisis mes vêtements en fonction de leur neutralité. Sans toutefois aller dans le mauvais goût (humain), je me permets quelques frivolités dans mon choix d'accessoires. De plus, je ne quitte jamais Ellesmera, sans ma cape verte tacheté de picots miniatures de couleur grise. Finalement, mes manches finissent généralement tâchés d'encres.

>>> Aspect psychologique
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• Psychologie :
*Mon physique peu développé m'a offert la chance d'aiguiser mon intelligence. Se lancer tête première dans une situation n'est pas pour moi. J'analyse, je réfléchis, je critique, j'envisage toutes les possibilités puis j'agis. On pourra reprocher mon manque de désir d'actions, néanmoins, on ne peut m'enlever mon désir de perfection. C'est terrible comment je n'ai pas de patience. Mieux faut ne pas me chercher des noises parce que je devient aussi terrible qu'une dragonne enceinte.

• Particularités :
*J'ai eu une enfance solitaire. Je me mêlais peu aux jeunes préférant passer mon temps le nez collé aux parchemins jaunis des guerres anciennes. Toutefois, ma passion pour les aventures militaires m'a permis de devenir le stratège que je suis aujourd'hui. Je connais plus de plans de guerre que la majorité des généraux de Galbatorix. Malheureusement, le contact humain me fait défaut. J'évite de parler aux autres d'affaires personnelles puisque je ne sais que répondre.*

>>> Biographie
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• Histoire :
Je me retrouvai face contre sol. L’odeur de la terre mouillée se fit plus intense. La douleur au creux de mon ventre me faisait souffrir. Le rire des autres enfants me remplit de haine. Péniblement, je me remis sur pied.

- Laissez-moi en paix et redonnez-moi mon livre, criais-je.

-C’est ça que tu veux? dit Léonel Ourman. Alors viens le chercher.

Léonel Ourman était une brute épaisse. Grand, musclé par le travail dans les champs, il s’amusait à me faire souffrir. À un contre un, j’aurais peut-être eu des chances de m’enfuir. Face à sa meute d’imbéciles, je n’avais aucune chance. Les enfants du village en avaient tous peur. Depuis le jour où j’ai décidé de faire un regroupement pour chasser Léonel et son groupe, je subissais leurs violences.

Décidé à ne pas me laisser faire, je courus vers Léonel. Celui-ci jeta mon livre à un garçon à l’opposé de lui.

-Vous ne savez même pas lire. Redonnez le moi.

-T’as entendu Marcus, ils croient que nous sommes bêtes. Donne le livre à Ti-Raz.

-Stratégies vardens de la dernière décennie, réussit à déchiffrer Ti-Raz le livre une fois en main. Léo, y’a pas le droit d’avoir ça.

-T’es pour les Vardens Wolter? Tu sais que c’est pas bien. Ton oncle et toi êtes que des trai…
Il n’eut pas le loisir de finir ça phrase. Je venais de le frapper au visage. La réplique ne tarda pas. Une seconde fois étalé sur le sol, ma joue me faisait souffrir, ma lèvre était ouverte et mon index avait triplé de taille.

-Jette le livre dans la boue Ti-Raz. Notre meilleur ami n’en aura plus besoin une fois en prison.


***

Quatre ans plus tard j’étais dans un nouveau village. Assis à la table d’un pub, je mangeais une soupe avec mon oncle.

-Qui a été le premier dragonnier et quel était le nom de son dragon?

-Facile. C’est Eragon et son dragon était Bid’Daum. Trouvez autre chose.

-Tu es bien le fils de ton père et mon neveu. Tu as l’intelligence des En’gelhoff.

Une escouade de soldats entra avant que je puisse répliquer. Automatiquement, le ton enjoué de notre conversation s’évanouit. Je terminai ma soupe le plus rapidement possible. Alors que nous passions à côté de leur table, l’un des soldats me retint par la manche.

-C’est pas toi qui tournerais autour de ma petite sœur?

-Pardon? bredouillais-je.

-Ouais tu sais, Sofiana. Je t’ai vu lui parler. Si tu veux pas être enrôlé tiens toi loin d’elle.

-Mais je n’ai pas l’âge monsieur.

-Ça s’arrange.

Mon oncle se posta à mon côté. Il sourit à l’officier de l’Empire et lui expliqua que je resterai loin de la jeune fille. Dehors, le silence de mon oncle était significatif. Je devais faire mes bagages une fois rendu à la maison. La marche jusqu’à notre chaume fut pénible. Toute ma vie, l’homme qui me servait de père me rappelait d’être discret, vigilent et de ne pas attirer l’attention. Depuis Léonel et sa bande, nous avions dû changer de village huit fois. Ce n’était pas toujours de ma faute. La majorité du temps, un messager parlait avec mon oncle durant une heure le matin. À la fin de la journée, nous quittions l’endroit qui fut pour un temps notre maison. À la différence des autres fois, je ne désirais pas partir. C’était la première fois que nous restions au même endroit aussi longtemps. Je sillonnais les rues du village depuis près de six mois. J’avais pour la première fois de ma vie une amie. Je devais m’opposer.

-Je ne veux pas partir, dis-je une fois à la maison.

-Ne commence pas, répliqua mon oncle. Tu en as déjà assez fait.

-Sofiana est une amie. Une amie! Tu sais ce que cela signifie?

-Qu’elle n’est pas importante. On doit quitter par ton manque flagrant de discrétion.

-Je lui parlais! Ce n’est pas un crime de parler à quelqu’un! Ce n’est pas un crime d’av...

-Oui ce l’est. Avoir des sentiments pour quelqu’un alors que nous sommes en mission c’est un crime.

-Je ne suis pas en mission! Tu es en mission. Je veux pouvoir rester à une place fixe et avoir une vie normale.

-Tu ne comprends rien. Tu n’auras jamais une vie normale. Où que tu ailles, tu seras différent. Ton père en épousant ta mère a fait son choix de t’enlever le privilège d’avoir une vie normale. Et maintenant va faire tes bagages, nous partons pour Ellesmera.


***

La pluie tombait au travers des branches de la forêt pour finalement finir leur course sur mon visage se mêlant à mes larmes. Mon cœur semblait avoir été poignardé. Mon oncle était mort dans un massacre d’un village en bordure du Surda. Il tentait de protéger un groupe de villageois face aux troupes de l’Empire. L’attaque était prévue pour le lendemain. Malheureusement, l’informateur de mon oncle l’avait leurré. Pris au dépourvu, il n’avait eu le temps de fuir.

Je me retrouvai seul. Je n’avais plus aucune famille vivante. Le dernier membre venait d’être sacrifier pour la protection de la contrée de mes ancêtres. Toute ma vie, il m’avait protégé en plus d’accomplir son devoir. Depuis dix ans, il s’opposait à ce que je parte à mon tour en mission. Il m’avait trouvé un poste de secrétaire au près d’un de ses amis à la direction du service d’espionnage. Hors, c’était désormais à mon tour d’agir.

-Wolter, mon garçon, nous allons bientôt commencer la réunion. Mieux vaut entrer et te sécher. Je vais avoir besoin de certains de tes conseils.

Je me retournai pour mieux voir l’homme qui avait bien voulu de moi comme secrétaire. Avec un sourire bienveillant, il m’invitait de la main à entrer. Je me souvins d’une des phrases de mon oncle : « Libre est l’homme ayant surmonté les plus dures souffrances ».


• Famille :
J’ai perdu tous les membres de ma famille. J’étais trop jeune lors de la mort de mes parents pour me souvenir de leur visage. Je sais toutefois que mon père, un elfe, a décidé de s’unir à ma mère, une humaine, allant à l’encontre du désir familial. Ils ont été emprisonnés, torturés et tués suite à une désastreuse mission de mon père. Mon oncle m’a élevé comme son propre fils. C’est grâce à lui que je suis devenu qui je suis.

>>> Arme de prédilection
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[list]• Description :Depuis mon tout jeune âge, mon oncle m'a appris à manier l'arc. C'est pourquoi c'est mon arme de prédilection. De plus, je ne sors jamais sans ma dague et mon couteau de lancer. Je n'ai aucun intérêt dans le maniement de l'épée. Mes ultimes armes sont la plume et l'encrier puisque parfois, les mots sont plus cruels que l'épée.

• Acquisition : Avant de partir en mission, mon oncle a dû avoir un mauvais pressentiment puisqu'il m'a confié son grand arc et son carquois. Il disait qu'il passerait plus inaperçu. je doute que ce fut la raison réelle. Sinon, le reste fut acquis de façon bien banale.


>>> Question subsidiaire
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• Comment avez-vous connu le forum ? : En partant à la recherche d'un trésor, je me suis égarée. J'ai traversé des milliers de toiles pour finalement arrivé devant une porte. En l'ouvrant, je me suis retrouvée ici.

• Quelque chose à ajouter ? : Que vos lames restent acérées