Chef de siège

Nous nous baladions dans Feinster comme tous les jours à notre habitude. Après 3 semaines passé à Feinster, Aiedail arrivait maintenant à ma taille. Son langage s'était amélioré, il parlait assez bien maintenant. Nous parcourûmes Feinster tout en discutant quand tout à coup un soldat vint me prévenir que le chef du siège était soufrant et que les guérisseurs demandaient à tous les soldats de leurs porter des plantes. Une cargaison parti en direction du nord de la ville. En revenant, ils m'ont demander de monter en haut de la citadelle accompagné de quelques soldats. Arrivés en haut nous donnâmes les plantes au guérisseurs. La pièce était vide. Un parquet massif recouvrait le sol. Le toit s'élevait à plusieurs toises au dessus de nous. Il était recouvert de chaux. Un lit était placé au fond de la pièce. Sur ce lit reposait le chef de siège, Werron, meurtri par une blessure infectée. Peut après la bataille de Feinster, on l'avait désigné malgré sa blessure, et malgré celle-ci il avait accepté. La blessure s'étant infectée des guérisseurs veillaient sur lui. Mal en point, il respirait par saccade. Son cœur battait à la chamade. Sa fièvre était si haute que son teint était passé au blanc cadavérique et son front était perlé de sueur. Malgré sa voie quasiment inaudible j'entendis ces mots:

- Mon garçon...
- Oui?
- Je veut que tu prenne ma place au sein du siège...
- Mais vous n'êtes pas encore mort !
- Ne discute pas mes ordres! Malgré mes soins je sens que je m'en vais.
- Mais je suis trop jeu...
- Je vient de te dire de ne pas discuter mes ordres! J'ai pleinement confiance en toi, Tu as combattu auprès de moi pendant la bataille et a prouvé ta bravoure.
- Si c'est ce que vous souhaitez...
- Adieu mon amis.
- Non s'il vous plait non...!

Sa fièvre montât plus haut d'un seul coup. Encore un dernier soupir et ce fut la fin de Werron, la fin de Werron le chef du siège de Feinster, et à partir de maintenant je devrais lui faire honneur en menant à bien ma tache.