Aller de l'avant, ne pas regarder derrière soi.

Trempé de sueur, le regard flou, Dereck est là. Dans la cour du pensionnat, attelé comme un cheval de trait, il tire son énième bloc de marbre.
Courbatu de fatigue, tout son être étouffe sous la lourde charge qu'il traine derrière lui.
Toujours sous la menace continuelle des lanières de cuir des gardes, il avance tant bien que mal tirant avec lui le fardeau qui l'entrave.
Sa chemise tachée de sang brille sur son dos et les blessures bandées de son corps se remettent à couler colorant le carrelage d'une trainée rouge.

- Dereck, plus vite que ça. Si quand je reviens, t'en est toujours au même point, tu restes la nuit et c'est moi qui me charge de toi.
- Hnnn... La ferme, vieille tache...

Tlaac ! Les lanières claquèrent et Dereck serra les dents pour ne pas flancher et s'écrouler sur le sol.
Dans un ultime effort, il tira une nouvelle fois son fardeau et le bloc arriva enfin à destination.
La sonnerie retentit. On détacha le jeune homme de sa charge. Exténué, il tomba à genoux. On le releva et le reconduisit dans sa cellule où on le jeta sans ménagement.
Dereck s'écroula sur le sol froid et humide du cachot. Il lui fallut bien plusieurs minutes pour qu'il recouvre ses esprits et reprenne un temps soit peu son souffle.

L'endroit où il vivait ? Un vrai cauchemar. Un endroit où on est surveillé 24/24. Un endroit où l'on vous fait bosser comme des bêtes jusqu'à ce vous finissiez par en crever. Un endroit où l'on ne voit ni le soleil se coucher ni la lune se lever.
Mais Dereck comptait bien se sortir d'ici.

[color=darkred] - Pourquoi on est obligé de le surveiller ? Moi à cette heure, je devrais être bien tranquille à la taverne, une bière à la main./color]
"Vous en faîtes pas, vous aurez plus à vous occuper de moi bien longtemps. Demain, je m'barre de c'trou.

Dereck ne mit pas longtemps à s'endormir, presque aussitôt, il plongea dans un sommeil sans rêves.

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- Debout, bon à rien !

Et schplaf ! Un grand seau d'eau gelée lui tomba sur le nez.
C'est ainsi que Dereck se vit réveiller; Aujourd'hui, comme tous les matins.
Aussitôt il se vit levé et poussé violemment dans le couloir.
Il se prit le mur en pleine poire.

"Allons bon... Ca commence bien."

Toujours escorté de la charmante compagnie de ses gardiens, on emmena le jeune homme dans une très grande pièce.

- Alors ? C'est quoi ma corvée du jour ?
- Arrête de faire ton malin ou tu vas la sentir passer.

Dereck leva les yeux au ciel. Il n'était plus à un coup prêt, maintenant. On ne pouvait même plus compter les marques et les cicatrices des coups de fouet tellement il y en avait sur son corps.
Dereck avait posé cette question pour la forme mais il savait très bien ce qu'il avait à faire.
Il se trouvait dans la salle d'eau. Il allait falloir qu'il descende dans les sous-sols inondés et qu'il répare je ne sais quelle installation qui avait encore sauté. Et tout ça en apnée. Comme si il était doté de branchies ! Fallait pas rêver non plus.
Il avait bien calculer son coup. Pour le moment, il ferait ce qu'on lui disait. Cette dernière corvée, c'était son ticket gagnant vers la sortie. Dereck ne rechignerait pas. Il irait dans les sous-sols et quand il serait bien éloigné, il couperait la corde qui le retiendrait et nagerait. Si il tenait assez longtemps, il pourrait longer les conduits et ils ré-atterrirait pile poil dans le lac où se jetaient les égouts. Ce petit séjour n'allait pas être des plus agréables mais c'était le prix à payer pour sortir de cette fichue forteresse.
Les gardes nouèrent une corde autour de sa taille et donnèrent leurs instructions. On lui donna une grosse pince et une clé à outils ainsi que tout plein de vis.
Dereck prit sa respiration juste à temps et les gardes le balancèrent dans la trappe.
L'eau était vraiment glacée et tous ses membre courbatus lui lancèrent des éclats de douleurs face à la froideur de l'eau.

"Bon, j'y suis. Alors, c'est par où ? Ho ! Ca va être plus compliqué que ce que je pensais."

Tirant sur ses bras, Dereck s'enfonça tout au fond des sous-sols et traversa plusieurs pièces.
Le couloir qu'il devait emprunter se trouvait juste derrière la machine à réparer en question.
Il remonta plusieurs fois au plafond trop étroit pour reprendre son souffle.

"Ho, mais il est où ce fichu tas de ferraille ?! Ha, ba c'est pas trop tôt. Je commençais juste à geler mais à part ça..."

Le jeune homme tourna autour de la machine et trouva enfin le couloir tant escompté. Alors seulement, Dereck entreprit de dénouer la corde qui le retenait à l'enfer. C'est fou ce que c'était serré ce truc. Il tira encore plus fort sur le lien jusqu'à ce que ses bandages déjà bien amochés se déchirent et que ses paumes se remettent à saigner colorant l'eau d'un rouge perçant.
Finalement, il parvint enfin à se sortir du nœud et pris soin de raccrocher le bout de corde à l'installation.
Ca aurait été bête que sa fuite se fasse tout de suite remarquer. Les gardiens n'avaient qu'à remonter la corde et là.... Non. Il avait besoin de temps.

Dereck, épuisé, erra longtemps dans les égouts. Ces blessures se ravivaient et tout son corps était flammes. Oui, le jeune homme n'avait vraiment pas belle allure. Une vieille chemise en lambeau, tâchée de sang de ça et là, un short tout craqué encore plus sale que le haut, des bandage et des bleus plein les bras et les jambes, que la peau sur les os. Ouais, on peut pas dire que le ghetto avait bien pris soin de lui.
Beaucoup d'enfants vivaient là-dedans mais ceux-là étaient plus jeunes et beaucoup moins expérimentés de la vie. Beaucoup plus naïfs aussi ce qui n'avait jamais été le cas de Dereck. Si ils se comportaient bien, on leur apprenait à compter. Ensuite, les enfants partaient; Des gens venaient les acheter.
Mphh.. Dereck aurait peut-être pu sortir de là bien plus tôt si il s'était comporté comme eux mais ce n'était pas son genre de s'asseoir gentiment et de donner la papatte.
Enfin, il parvint au bout du tunnel.
Le jour commençait tout juste de se lever et plusieurs oiseaux chantaient perchés sur leur branche. Cela faisait si longtemps que Dereck n'avait pas vu ça.
Ouwou ! Il avait oublié à quoi ressemblait le ciel en dehors de son cachot et le revoir maintenant le comblait de bonheur. Tout plein de souvenirs lui revenaient en mémoire. Son enfance passée dans ces rues qu'il connaissait aussi bien que sa poche, toutes ses petites affaires si bien orchestrées et puis la trahison de Tristan, son cousin. C'était à cause de lui qu'il avait été enfermé dans ce pensionnat et Dereck ne l'oubliait pas. Il comptait bien avant de partir, retourner prendre ce qui lui revenait de droit; le croc de dragon sauvage de son père. Ce serait pour lui une belle occasion de revoir Tristan. Il l'avait tant de fois rêvé mais là, il pourrait enfin le faire; Mettre son poing dans la gu**le de ce traître.
Tiens, en parlant du traître...

- Tristan ! Y a le Dereck qui a foutu le camp !
- Quoi, encore ?
- Ouais, mais cette fois il a réussi à sortir.

Merde ! Et bien ils n'avaient pas fallut longtemps pour que ses bourreaux se rendent compte de sa disparition. Ils étaient peut-être plus futés qu'ils n'en avaient l'air, finalement.
Dereck se retourna vivement dans la direction des remparts et le regard des deux cousins se croisèrent.

- Hein ! Bien des années ont passées et pourtant, tu as toujours la même tronche d'enfoiré ! Ca fait un bail qu'on s'est plus revu. Et oui, c'est bien moi. Le Dereck qu'on m'appelait et c'est TOI qui m'a envoyé là-bas. Sache que je ne t'ai pas pardonné ta trahison et tu vas payer pour tout ce que tu m'as fait endurer. Tu entends, Tristan ?!?! Tristannnn !!!

Dans l'ombre, un homme masqué regardait la scène. Il ne se doutait pas de qui pouvait bien se passer mais il était là et patiemment, regardait, plusieurs lames de lancer à la main.

(Si Dikart Caim pouvait répondre, ce serait bien. Merci.)

Exfiltration, nom de code "Univers", Univers car sombre,infini ,avec des êtres vivants qui meurent par milliers sans que personnes n'en sache rien. L'image que ce nom incarnait lui plaisait bien. Le commanditaire lui avait également donner carte blanche.
Il avait pénétrer sans aucuns soucis dans la forterresse, tuant au passage pas moins d'une dizaine de gardes. Oui carte blanche n'était pas trop une chose à donner à Caim. Il comptait bien tuer tout ce qui bougeait, hormis la cible à exfilter.
Cette forteresse n'était pas un endroit à trainer, sombre, froide, humide. Un endroit où la maltraitance était le quotidien, la banalité. Etrangement Caim aimait bien cet endroit. Non pas pour sa fonction, pour ses caractéristiques, non il l'aimait pour la structure. le paradis pour l'Assassinat. C'était plaisant, facile, marrant de trainer la dedans et de tuer quiquonque bougeait et ce sans aucuns soupsons. juste magnifique.
Caim avait presque envie de ne pas en repartir.

Il vennait de ratisser deux rempart et deux cours intérieures. Il laissa pas moins de cents cadavre derrière lui. Il se trouvait maintenant sur la dernière des tours de garde et vennait de balancer un enieme garde du haut de cette derniere. Son regard parcouru son parcour, sourire au lévres,il avait hate de voir son "final" dans un tel batiment. Bien !
Il rentra alors dans l'interrieur de la forterresse et commenca sa boucherie. Tuant tout ce qu'il trouvait. Il savait pertinament où se trouvait la 'cible' a exfiltrer, mais il voulait prendre son pieds, dans un tel endroit, juste du bonheur !
L'Assassin mit 2 heures pour tout nettoyer, enfin exterminer tout le monde. Les seuls personnes vivantes etait lui même, les prisonniers et deux gardes. Caim s'approcha de la cellule de la cible, l'ouvrit dans un petit " On sort.." L'homme suivit l'Assassin sans broncher, sans doute de peur de se faire tuer. Ils sortirent puis Caim s'arreta dans la derniere cour avant la sortie. Il vit alors un prisonnier évadé chercher un des gardiens de prison. Caim s'adossa contre un mur et admira la scene, juste savoir qui allait l'emporter. Il Craqua un allumette et la jetta a terre pret du mur, s'était l'heure du final.

Soudain les flammes se propagérent, commencant par incendier les tours, parcourant les remparts, avant de s'emparer de l'interrieur de la forterresse d'où jaillirent bientot les hurlements, cri et rales des prisonniers. Douleur, colére, tristesse, agonnie... Caim sourit,caché derriere son fascial. Les flammes commencérent à atteindres les coures et le toit de la batisse, bientot la signature de l'Assassin emmergerai. Les gerbes de flammes s'étalérent. Le blazon des Dikart se dessina : un phenix sortant des flammes avec la pleine lune derrière.
Juste splendide ! Caim était fier du resultat. Toute la foreterresse brulait, eux encore dedans,en voyant la cité l'on ne doutait pas que l'enfer était bien sur terre.
La signature...un terme du jargon. Caim signait tout ! Ses missions, ses contracts, ses assassinats,ect... Pour etre reconnu, renforcer sa position de premier, pour s'approprier a coup sur les futurs contract, puis aussi pour enrichir ce qu'il appelait son "CV" (curriculum vitae).
Soudain la "cible" le sortit de sa contemplation.

- Qui es tu ?! QUe fait tu ?!

- Dikart, on m'a engager pour te sortir de là et considére que c'est chose faite !

- Connard...

Caim sortit à une vitesse ,telle que nul ne le vit bouger, une de ses lames de lancer et la plaqua contre la gorge de l'homme.

- Tu veux retourner cramer vif comme tes petits copains connard ?! Je m'en fou de toi !

Caim planta sa lame dans les pectoraux de l'homme qui hurla de douleur. L'Assassin la retira et la lanca à une vitesse hors du commun. A toute vitesse et avec une puissance déconcertante la lame fila dans les airs.L'effet que lui avait donner l'Assassin la fit slalomer les crenaux d'un rempart et contourna un mat en feu avant de finir sa course en transpercant la gorge d'un garde. La lame teleporta dans la ceinture de l'Assassin. Bien. Il n'était plus que 4 , lui, la cible, l'evadé et le dernier garde, 4 dans cet enfer de flamme.
Caim, imperturbable malgrés les immenses feux, regardait le spectacle, attandant le dénoument de la confrontation entre l'avadé et le garde.

Les yeux emplis de haine, Dereck fixa son cousin avec mépris.
Chef de bataillon, voila donc ce qu'était devenu ce traitre de Tristan. Hmm ! Entrer dans l'armée ! C'est vraiment ce qui manquait à ce demeuré ! Dereck en était dégouté. Voilà qu'il avait enfin devant lui l'homme qui l'avait réduit à l'état de prisonnier. L'homme en qui il avait placé toute sa confiance, l'homme avec lequel il avait grandi, l'homme qui l'avait trahi.
Et cet homme était là, devant lui et lui souriait en le narguant.

- Hé bien cousin ? Je vois que ton caractère tout aussi agressif ne s'est pas calmé au fil des ans. C'est comme ça que tu fêtes nos retrouvailles ?[/color]
- Nos retrouvailles ! Ha ça oui, je suis content de te revoir, comme ça je pourrais mieux t'écorcher vif de mes propres mains.
- Moui, tu n'as pas changé. Moi qui pensait que tu pourrais t'assagir, je me trompais. Regarde ! Moi, j'ai réussi au moins. Nous nous sommes bien amusés étant jeunes, je le reconnais mais franchement, tu aurais continuer comme ça toute ta vie ? Heureusement j'ai retrouvé mes esprits à temps et j'ai pu agir en conséquences. Tu devrais même me remercier pour ce que j'ai fais même si apparemment tu es toujours aussi têtu.
- M'envoyer dans cette prison de fous, c'est ça que tu appelles me rendre service ? J'ai trimé dur comme fer pendant plus de quatre ans acceptant toutes les humiliations possibles.
Chaque jour, j'ai pensé quel joie j'éprouverai quand je te reverrais enfin en te tuant. Mais avant ça, je suis venu récupérer ce qui m'appartient.
- Tu possèdes quelque chose, toi ? Toi, l'évadé de prison ?
- Tu m'as très bien compris et je suis venu le reprendre alors réponds moi avant que je ne t'étrangle. Où l'as-tu mis, vieux fou ?
- Franchement, j'ai de la peine pour toi. Tu as complètement perdu les pédales.

La colère de Dereck s'accroissit d'avantage et ses yeux bicolores s'enflammèrent de nouveau. Il n'avait pas de temps à perdre avec son fou de "cousin", si il pouvait encore le considérer comme tel. Il le tuerait en temps et en heure. Il lui avait déjà réservé une place toute particulière dans son emploi du temps mais avant ça, il fallait qu'il récupère le seul bien qui lui restait.
Furieux, le jeune homme s'élança sur les toits de la rue voisine et parvînt jusqu'à la maison de Tristan. Quatre ans avait passé et pourtant, rien de la ville qu'il connaissait mieux que lui-même n'avait changé. De son perchoir, il pu voir le feu ambiant dévorer la prison où il se trouvait encore la veille. Il avait vraiment bien choisi le jour pour se tirer de là. Un peu plus et il aurait cramé comme les autres dans cet enfer. Finalement, quelqu'un y avait enfin mis le feu. Cela lui redonna une once d'énergie. Qui que soit cette personne, il la remerciait de tout cœur. Il entra dans la demeure de son cousin sans ménagements bousculant tout sur son passage. Une vieille dame se trouvait là et interrompit son ouvrage devant l'entrée précipitée du jeune homme. Elle avait auparavant été la "nounou" ou plutôt la gardienne des deux hommes. Lesquels lui avaient d'ailleurs attirés bien des ennuis. A vrai dire, elle les laissait même faire ce qu'ils voulaient sans trop se soucier d'eux.

- Mais...jeune homme, je ne vous permet pas. Veuillez sortir d'ici tout de suite. Messire Tristan n'est pas encore rentré et...
- Tais-toi la vieille. Ta mémoire s'est tellement détériorée que tu n'es même plus apte à me reconnaître. Reste bien là où tu es, je n'ai pas besoin te toi dans mes pattes.

La vieille dame en resta coi et préféra obéir au jeune homme.
Dereck mis à sac toute la maison ouvrant chaque placard, détruisant toute cachette possible. Il savait qu'il était ici, la preuve !
Dereck sortit l'immense et tranchant croc de dragon d'une latte du plancher de la chambre du dessus. Le Mil'andor...enfin...
Il redescendit l'escalier sans un mot, son butin sur l'épaule et ressortit immédiatement sur la place où Tristan arrivait sur ses entrefaites.

- Tu ne l'avais vraiment pas bien caché. Tu aurais pourtant dû prévoir que je viendrais te le réclamer.
- Repose le tout de suite, tu n'est même pas digne de le tenir dans tes mains.
- C'est toi qui me parle de dignité ?! Durant tout le temps de ma captivité, tu n'as même pas pu le forger.
- Et tu prétends que toi, tu y arriverais ?
- Je ne sais pas si je pourrais le forger mais un chose est sûre, c'est avec lui que je mettrais fin à ta piètre existance. Prépare-toi à mourir Tristan !

Dereck chargea l'officier et plus haineux l'un que l'autre, ils échangèrent de nombreux coups de lames.
Malgré son état physique alarmant, Dereck était animé par la soif de la vengeance et combattait comme un diable face à son adversaire qui se contentait de parer ses coups.
Le jeune homme se débrouillait bien. Malheureusement le cri de plusieurs soldats se firent entendre. C'était bien gentil d'avoir brûlé le ghetto mais franchement, question discrétion...
Dereck n'avait pas besoin d'eux dans les pattes. C'était SON combat; lui et Tristan. Cela ne regardait personne d'autre.
Ho et pis zut. Ce changement de dernière minute le prenait à revers. Dans son état actuel, Dereck n'était pas apte à combattre tous ces homme à la fois. C'était perdu d'avance et il préférait encore mieux reporter sa revanche que de se laisser reprendre par les hommes de l'armée.
Furieux, le jeune évadé dû plier retraite et filer avant que toute la totalité des gardes ne se soit lancée à ses trousses.
Aussi vie qu'il le put, il grimpa sur les toits et le Mil'andor à la main, il couru sur les tuiles évitant les flèches qu'on lui lançait.

- Woua ! Un peu plus et je me la prenais en pleine poitrine ! Tâchez de viser juste, c'est pas comme ça que vous aller m'arrêter.

Toujours en hauteur, Dereck slaloma dans diverses impasses, semant le doute chez ses poursuivants qu'il finit enfin par semer.
Le souffle court, il prit le premier refuge qui se présentait à lui et atterrit in vraisemblablement, dans un coin sombre de la taverne de façon à ne pas attirer les regards. Il connaissait bien cet endroit. Particulièrement pour y avoir reçu plusieurs clients par le passé.
Waou. Il avait vraiment eu chaud ce coup-ci. Sa vision se faisant trouble, il s'adossa à un mur et glissa lentement sur le sol.

La tête entre ses jambes, somnolant, Dereck entendit vaguement des cris d'agitation alentours.
Enfin, des cris, des bribes de mots oui...
Ne pas dire....Dikart...être là...assassinat...incendie...
Il reconnut au loin la voix d'un de ses concurrents d'autrefois. Le borgne...il était donc toujours vivant cui-là ? Le monde alentours avait sûrement bien changé durant ces quatre années et le jeune homme se demandait bien comment il allait pouvoir se sortir de ce foutoir mais bon, l'heure n'était pas à la réflexion.
Un homme lui tapa sur l'épaule, l'obligeant à se redresser. A son grand étonnement, il lui donna à manger, et lui attribua une chambre.

- Mais d'où ça sort tout ça ? Je n'ai rien demandé.
- C'est le type là-bas qui m'a dit de vous donner tout ça.

Le serveur désigna l'assassin du doigt. Méfiant, le jeune homme scruta l'homme du regard. Non, ce n'était pas un des hommes de Tristan. Il hésita un bref instant mais finit par accepter. Cet homme avait sans doute pris pitié de lui en voyant sa mine de revenant. Si c'était le cas, il n'avait pas grand chose à craindre. Dereck avala son repas chaud ce qui lui fit du bien. Il ne se souvenait pas avoir si bien mangé depuis... Depuis quand déjà ? Quand il eu fini, il monta à l'étage tout en cachant le Mil'andor dans son ombre. Se reposer c'était une chose mais il était hors de question qu'on remarque une arme de cette envergure.
Une fois en haut, il longea le couloir et ouvrit la porte de la chambre.
Il y avait là un lit collé au mur, un coffre et une bassine d'eau ainsi qu'un miroir accroché au mur servant sûrement à se laver. Un bain...Dereck avait bien besoin.
Mais le plus important, c'était surtout le lit. Ca changeait vraiment de son cachot froid et humide et il ne s'en plaignait pas.
Au bout de sa couche, des vêtements avaient été pliés et préparés. Dereck posa le croc de dragon sur le lit et s'approcha du miroir.
Il se demandait bien qu'elle tête il pouvait avoir depuis le temps. Il se surpris lui même devant son reflet qui lui montrait n homme d'une pâleur cadavérique.
Bouhh ! Le jeune homme jeta sa chemise pleine de sang et pénétra dans la bassine d'eau tout en serrant les dents, souffrant ses blessures au contact de l'eau.
Il se frotta tant bien qu'il put et enfila le pull gris et le pantalon bleu nui qu'on lui avait donné tout en bandant ses muscles et ses blessures grâce à un drap qu'il déchira en plusieurs morceau. Ses mains et ses pieds avait vraiment soufferts. Il laissa les bottes au pied de son lit et s'effondra dessus tout en passant une main dans ses cheveux humides.
Il chercha un instant sous son nouveau pull et en sortit une tablette de comprimés. Réfléchissant un instant, il contempla les médicaments antiépileptiques qu'il avait réussi à emporter avec lui lors de son évasion et en fourra deux dans dans sa bouche en se forçant à avaler avec un peu d'eau.

« Saletés va. »

Ha que ça faisait du bien. Enfin un endroit tranquille où se reposer. Enfin tranquille si son cousin de malheur ne venait pas le déranger trop vite. Il espérait de tout cœur que l'homme mettrait du temps à le retrouver. Pour lors, Dereck devait se reposer.
Il examina une dernière fois le Mil'andor.

"Mon pauvre, dans quel état ils t'ont mis. Tu es aussi pitoyable que moi. Je...je m'occuperai de toi demain mais pour l'instant..."

Les paupières de l'évadé se fermèrent pour de bon et il plongea dans un sommeil lourd et réparateur qu'il n'avait pas connu depuis bien longtemps.

Et merde... C'est la première chose qui lui traversa l'esprit à son réveil. Lui qui voulait partir tôt et ainsi passer inaperçu parmi les hommes de Tristan...
En effet, Dereck avait dormi comme une pierre et le soleil était déjà levé depuis longtemps dans le ciel. Les recherches avaient dû reprendre et pour cause; Le bruit de carlingue et de voix qu’émettaient les soldats et leurs armures se faisaient déjà entendre dans l'escalier de la taverne.
Son sang ne fit qu'un tour. Il changea les bandages de ses mains en quatrième vitesse et accrocha rudimentairement l'immense croc de dragon encore enveloppé dans son misérable bout de chiffon dans son dos.
Ce n'était pas vraiment lui que Tristan cherchait mais plutôt l'arme. Dereck le savait parfaitement et il était hors de question qu'il reparte sans. Après tout, n'était-ce pas pour l'héritage de son père qu'il avait pris tous ses risques la veille au soir ? Bon, d'accord, il chérissait ausi le souhait de trucider son cousin mais... Chaque chose en son temps. Il n'était pas encore assez fort pour pouvoir le battre. Il fallait qu'il reprenne des forces et surtout, qu'il forge le "Mil'andor". Cet idiot de Tristan n'avait pas pu. Dereck, lui, saurait.
Le jeune homme eut juste le temps de disparaître par l'encadrure de la fenêtre et d'adresser un dernier signe d'adieu aux soldats qui venaient de fracasser la porte de sa chambre. Il n' y avait rien à dire; Tristan n'avait pas chômé. Quand même...toute une patrouille pour un seul homme;...lui,... Le Dereck, la meilleur graine de voyou de toute la région, échappée de prison depuis peu... Un sourire sadique se dessina sur ses lèvres
Courant à perdre haleine, il essaya tant bien que mal de tromper ses adversaires.
Pendant un court instant, il s'était demandé si ses trois ans d'emprisonnement auraient eu des séquelles sur ses souvenirs concernant Ceunon. Si il aurait oublié des choses ou si des changements auraient eu lieu. Non. Apparemment, tout était exactement comme dans ses souvenirs qu'il n'avait pas oubliés et ce dont il se félicita.
Tournant au carrefour des voleurs, il dépassa plusieurs ruelles et pria pour que celui qu'il cherchait soit toujours dans cette ville. Bingo ! Dereck trouva sans peine la maison d'Alexandre; ( un homme d'une cinquantaine d'années ) le maréchal ferrant et se rua dans l'écurie, surprenant l'homme stupéfait de voir le jeune homme faucher l'un de se meilleurs étalons ( à la robe grise et à la crinière mouchetée de blanc).

- Mais... Dereck ?
- Lui-même...
- Bon dieu... T'as pas changer. J' te croyais mort !
- C'est mal me connaître. Ce n'est pas que je resterais pas un peu causer du bon vieux temps mais là... A propos, je t'emprunte ce cheval. ^^ A+ !

Dereck laissa l'homme en plan et talonna sa monture. Les portes étaient ouvertes et avec un peu de chance... Habilement, il tira le croc de son dos et eut juste le temps de passer avant de trancher la corde qui tenait les battants ouverts. Ouf ! Il avait eu chaud !

- " Désolé, Tristan mais tu ne m'y prendra plus, maintenant. En revanche, moi, je t'aurai... "

Dereck cravacha. Il prévoyait maintenant de rejoindre un ami à Daret. Il se serait bien arrêté au pied d'un arbre et aurait bien dormi à la belle étoile, mais non. Il devait trouver une maison ou plutôt, ses médocs. Et ce sans perdre de temps inutilement, si possible.
En effet, durant son incarcération, le jeune homme avait développé un aspect maladif épileptique. L'avantage avec ces cachets, c'est qu'on pouvait les trouver un peu partout. Aussi, quand peu avant la tombée de la nuit il vit cette maison en lisière de forêt, il n'hésita pas un seul instant.

( Yuki Kuran )

Yuki c'était enfin dessider a retournait chez elle pour voir son débile de père ( la débiliter spécialiter de la famille Kuran ^^). Et oui ce gros Dingo avait dessider depuis peus de faire lui-même ces médicaments. Et oui !!! Maintenant que sa fille avait pris son rôle d'espion au conte des vardens, celui-ci avait pris sa retraite ( à 39 ans ). Yuki était arriver la veille sur le dos de son majestueux dragons ( quoi ?! Tous le monde à droit de ce venter d'avoir un beaux dragons !). Et depuis la veille il y avait eu déjà trois explosions dans la chambre de son père. Ce débile faisait ces " experience " dans ce trous a ras qui lui cerver de chambre.

Et Yuki dans sa GRANDE gentillesse avait accepter de réparer les dégats en nettoyant la chambre qui était devenus noir de poussière. Toujours dans GRANDE gentillesse Yuki avait encore une fois accepter de prendre un de ces médicaments quand elle avait commencer a avoir un peus de fièvre.

Mais ... Les médicaments avait pas enlever la fièvre. Mais l'avait EMPIRRER !!! Voila pourquoi elle était maintenant clouer dans un fauteuil, avec une fièvre HYPER douloureuse ! Quand a son père lui était partis le matin ( et oui il fallait plus d'une demi-journée pour aller en ville ) en ville, allez prendre de nouveaux machin pour refaire le médicaments. Laissant sa fille russelente de fièvre toute seule a la maison !

Avec un soupir Yuki ce releva avec peine pour aller re remplir son sceaux dos froide. La tache enfin finis Yuki ce re installa dans le fauteuil et doucement elle ce mis une serviette mouller dos froide sur son frons brulant. Ces dans cette états que Yuki entendis un bruit dans l'entrer. Elle ce releva avec peine, la personne qui était ne pouvait être son père qui celui-ci devait encore être sur la route. Avec un grand calme Yuki ce dirigea sans bruit dans sa cuisine, pour aller prendre des couteaux ( ces dagues étant dans sa chambre ). Elle retourna toujours sans bruit dans l'entrer. Avec un calme et une précision étonnante vus son états, elle lança un des couteaux comme si c'était une de ces dagues. Le couteau ce planta dans la chemise de la masse d'ombre qui fouillait deux minutes avant dans ces placard. Yuki regarda avec conscentrasions les moindre geste de jeune homme qui celui-ci enleva facilement la dague et pour ensuite regardaut autoour de lui.

Yuki marcha dans lombre sans aucun bruit et alors que le jeune homme regardait soigneusement autour de lui Yuki l'attaqua avec l'autre couteaux qu'elle avait pris dans la cuisine. Le jeune homme réussit a esquiver tous ces coups, Yuki compris vite qu'elle ne pourrait jamais gagner de cette manière. Alors, elle arreta ces coups et regarda le jeune homme d'un regard menaçant avant de lui adresser la parole.

-Qui est tu ? Et que fais-tu chez moi ? Repond vite a mes questions !

La vue de Yuki ce troubler a cause de l'efforts fournis, alors qu'ele était brulante de fièvre. Mais ne faisant rien apparaitre elle regarda le jeune homme, attendent sa réponses, espérant que tout allez bientôt prendre fins. Vraiment plus jamais elle prendrait un de ces médicaments !

Pock. La pilule craqua dans les doigts de Déreck. La poudre ? Grise. Heureusement qu'il avait eu la bonne idée de vérifier. Un peu plus et il avalait un vrai poison.
Dereck soupira. C'était au moins la dixième qu'il se dégotait est encore une de fausse.
Le jeune homme commençait à douter de sa bonne idée d'être entrée dans cette baraque. Il commençait même par se demander si il n'était pas tomber chez un assassin. Ho, il s'en fichait. Il trouverait bien et ce comme toujours de déguerpir à tant. A vrai dire, il n'avait même pas vérifier si les personnes qui l'habitaient étaient de sortie. Dans se précitpitation et l'urgence du moment, il s'était dépêché de se ruer dans les placards.
Grises... Grises... Grises... Blanches ? Enfin !

Dereck n'eut pas le temps de se réjouir et eu juste le temps de refermer ses doigts sur ses découvertes.
Trop concentré dans ses recherches, il ne remarqua même pas la présence importune qui le surveillait dans l'ombre. Une lame siffla près de son visage. Surpris, il s'écarta d'un coup et découvrit avec surprise son bras immobilisé sur le battant du meuble au dessus de l'évier, un couteau planté dans sa manche.

Prudent, il retira la lame d'un coup et la garda en main. Attentif, il scruta la pièce, cherchant son agresseur. Enfin, plutôt la victime. Après tout, c'était lui qui entrait sans prévenir et vandalisait les armoires...

Une ombre surgit de l'angle du mur, ombrageux. Tout alla très vite, une deuxième couteau siffla sous son nez et il esquiva savamment. Ses années de maltraitance n'avaient peut-être pas étés inutiles, finalement. A force de recevoir des coups, il pouvait aisément les éviter.
Bam ! D'un seul coup, il se vit renversé et tomber les quatre fers en l'air sur le parquet.
L'ombre apparut au-dessus de lui et il la repoussa de deux coups de pieds bien placés sur le bassin.
Rapidement, il se releva, suivie de la...jeune fille ? Allons, bon. Voilà que les femmes portaient des pantalons et se battaient à coups de poignard.
Surpris, Dereck ne put s'empêcher de la dévisager.

- Qu'est-ce qu'il y a ? T'as jamais vu de filles de toute ta vie ou quoi ?

Le jeune homme ouvrit grand la bouche mais ne sut quoi répondre. Des filles... Ben non, pas tellement. On ne peut pas dire qu'il courrait bien après pendant sa jeunesse et pis c'est pas en taule qu'il pouvait en avoir croisé.

- Qui es-tu ? Et que fais-tu chez moi ? Répond vite a mes questions !

Dereck se renfrogna, aussitôt.

- Ca ne te regarde pas. Le reste, c'est mon affaire.
- Vraiment ? C'est une propriété privé, ici, figure toi ! Un parfait inconnu rentre chez moi et je devrai me taire ? Laisse-moi rire ! Réponds, avant que je ne te découpe en rondelles ! Fait gaffe, j'ai été apprenti d'un assassin. Mon maître était le meilleur dans sa catégorie: Dikart Caim alors fait tes prières.

Dubitatif, le jeune homme leva un sourcil devant l'image pathétique que lui offrait son adversaire. Dikart Caim... Jamais entendu parler. Ceunon n'avait peut-être pas beaucoup changé mais le monde extérieur... Wouhaou...
Dereck ne réagit pas et laissa la jeune fille ainsi, sans réponse. Celle-ci s'empourpra.

- Réponds !
- ...

Le manque de médicament se fit sentir d'un coup. La tension du jeune homme chuta sans qu'il puisse faire quoi que ce soit. Une goutte de sueur se forma sur son front. Son corps réclamait sa dose. Il devait faire vite, mais non. Cette enquiquineuse était là.

- Tu trembles ?
- ...
- Qu'est-ce que tu tiens ? Montre-moi.
- Occupe toi de tes oignons.

La jeune fille se jeta sur lui. Ne pouvant de toute manière plus tenir debout, il se laissa tomber de bonne grâce.
Assise sur son torse, la jeune fille s'obstinait à chercher d'attraper ses poings et à les lui faire ouvrir, sans succès.

Et puis comme par miracle, une voix surgit dans l'entrée.
- Yuki !

Yuki ? C'était donc son nom à cette petite mégère ? L'homme apparut dans l'encadrure de la porte et dévisagea consternée celle qui semblait être sa fille.
C'est vrai que la scène qu'ils offraient avaient de quoi troubler. La Yuki en question, assise sur le torse de Dereck l'immobilisait et s'obstinait.
Son regard passa d'abord sur Dereck, puis sur celui de son père et encore celui de Dereck. Elle s'empourpra.

- Yuki ?
- Papa, c'est pas du tout ce que tu crois !
- ...
- C'est vrai ! C'est un voleur ! Je l'ai surpris dans la cuisine !

C'est qu'il était obstiner ce voleur, il lui avait piquer un truc et il voulait pas lui rendre. Et pis pour qu'elle puisse lui foutre la paix il c'était mis a trembler pfff ... mauviette !

Quand Yuki entendit son père, elle rougit comme une pivoine. On va dire qu'elle était dans la pire des possitions assise sur le torse du jeune homme a essayer de lui prendre ce qu'il avait volé.Yuki lui dit que c'était un voleur mais son père était septique. Il regarda Yuki, puis le jeune homme et re encore Yuki avant de réagire. Il courut jusqu'a Yuki mis sa main sur son front. C'est a juste a ce moment qu'il s'énerva enfin :

-Jeune fille ta de la fièvre et tu batifole avec un garçon !
-Mais...
-Pas de mais, tu es brulante Yuki !!! BRULANTE !!!
-Mais je batifole pas, j'empeche un voleur de...
-Debout !!! Vien la !!!

Yuki obtempera, son père était tellement en colère qu'il écoutais même pas. Elle lança un regard noir a ce s'attaner voleur, a cause de lui son père va être invivable. Quand Yuki s'approcha de son père celui ci remis sa main sur son front. Il prit alla prendre de la glace, revint le mis violemment sur le front de Yuki et pointa avec son doigt la porte de sa chambre.

-Papa je vais plutôt ...
-CHAMBRE !!! Et que sa sote jeune fille sinon je prend la bonne vielle méthodes du martiner !
-O sa non !!

Elle ce dirigeait vers sa chambre quand elle entendit le soupir du jeune voleur. Avec force elle essaya encore de lui defaire le point.

-YUUUUUUKKKKKIIIIII !!!! Chambre !!!

Yuki hurla de fustraction et ce dirigea avec un pas rageur vers sa chambre.

-Toi le voleur tu me suis on doit causer !
-Yuki le voleur ou plutôt ton petit copian pars !
-Avant on cause ! Il doit me rendre un truc !!! Et pis retourne donc en ville madame micha ma dit quand tes partis qu'elle voulait te voir !

Pendant une bonne 10 ene de minutes père et fille ce regardere droit dans les yeux, sans jamais siller, jusqu'a ce que le père pousse un soupir et pars. Yuki souris de sa victoire avant de ce retourner vers le voleur et pointer sa chambre du doigt et de l'autre elle avait pris un coutaux pour faire style je suis armé donc méfis toi et ramene ton cu la !

Dereck avala son "médicament". Ouf. Il avait eu chaud. La petite mégère se chamaillait avec un homme. Son père; probablement. Mouais, pas très futé, le bonhomme. Il aurait au moins pu lui donner une baffe.
Certes, le jeune homme n'avait aucun souvenir de son père mais il avait suffisamment baigné dans la misère pour savoir quand on méritait une correction ou non. Ce que là, il jugeait qu'il y ait cas.

Bon, ben c'est pas tout mais... Ne souhaitant pas "déranger" plus longtemps, il pris ses cliques et ses claques et se dirigea tout en sifflotant vers la porte.
Une canaille. Oui, c'était bien là, une canaille. Il mettait le souk et repartait sans broncher comme si tout ça était normal.

Derrière lui, il pouvait entendre les vocifération de la "mégère". Reste ici qu'elle avait dit.
Sûrement, qu'il allait l'écouter.
Le drôle de gugusse lui souhaita bon vent. Bon vent... Oui, c'est ça. Bon vent et adios.
A la prochaine, comme on dit.

Franchissant le seuil, les mains dans les poches, il s'apprêtait à reprendre sa route.
Plusieurs lames de lancer sifflèrent à ses oreilles.
Il n'en tînt pas comte.

- REEEEEEEEVVVVVVVVIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEENNNNNNNNNNNNNNNNNTTTT !!!!!!!!!
- LAAAAAAAAAAAA FEEEEEEEEEERRRRRRRRRRRRRRRRRRMMMMMMMMMMEE !!!!!!!!!

Qu'elle était chiante c'te "Yuki". Si tel étaient toutes les filles, il ne témoignait pas l'envie d'en recroiser de si tôt.

Néanmoins, il n'eut pas le loisir de poursuivre plus longtemps ses réflexions. Une grosse masse noire venait de s'affaler juste sous son nez, en lui grognant et lui crachant je n'sais quoi à la figure.

Bon dieu. Mais d'où sortaient donc, tous ces spécimens ?

Holala... Qu'est-ce que Dereck aurait aimé lui donné un bon coup de poing, histoire d'en finir.
Seulement, voilà. Le problème était là.
C'est vrai quoi ? Qu'est-ce que ce gros patapouf foutait là ? Un dragon... Ha oui, Dereck se souvenait. Avec les dragonniers, aussi. Ouais, ouais...
De sa vie, il n'en avait jamais vu mais pour le premier qu'il rencontrait, il le trouvait bien gros.
Ce gros tas n'arrêtait pas de lui cracher de la fumée à la figure et lui plaquait une grosse patte sous le nez au moindre mouvement qu'il effectuait.
Et comme si ça ne suffisait pas, cette petite demoiselle la questionnait sur son arme en se donnant des faux airs.
Il était décidément dans de beaux draps. Jamais il n'aurait dû rentrer dans cette baraque.

- Comment l'as-tu obtenu ?!!!!
- Mêle-toi de ce qui te regarde.
- Comment l'as-tu eue ?!!!!
- Cette arme me revient de mon père, là. T'es contente ?!!!!
- C'est lui qui l'a tué ?!
- De qui ?
- Le dragon, imbécile !!!
- Alors, là c'que j'en sais...
- Où est-il ?!!!
- Fous-moi, la paix !
- Où ?!!!
- J'en sais rien ! Disparu, envolé ! J'le connais même pas. Il pourrait très bien être dans la tombe que je l'ignorerais ! Alors, maintenant, fous moi la paix !

Dereck était hors de lui. Cette petite garce l'avait forcé à tout dévoilé.
Et pourtant, ses gardes ( actuellement carbonisés ) pouvaient témoigner qu'il n'avait pas langue facile à délier.
Fatigué. Voilà, il était fatigué. Et c'était bien pour ça qu'il devait se rendre le plus vite possible à Daret avant que quelqu'un d'autre ne lui tombe dessus et lui fasse dire je ne sais quoi.