Égarée [PV]

Invité

Les jours passaient, et pourtant, j’avais toujours la même impression. Celle que j’était seule, et inévitablement promise a le rester. Pourquoi ?

Je soupira. Quel était le nombre de questions sur lequel je restait sans réponse ? Étais-je pourtant la seule, a posséder une multitude d’insignifiant mots, qui s’empilait chaque jour dans ma tête pour devenir de loin la plus grande montagne que j’avais vu ?

Bref, mettons fin au questions : de quoi me donner le tournis.

La terre était froide sous mes pieds, malgré le soleil dont la chaleur ne pouvait m’atteindre que sur la racine de mes longs cheveux : trop d’arbre donnaient ne proliféraient pas assez de lumière, de chaleur pour réchauffer quoi que se soit. A croire que les jeunes pousses de végétation n’avait aucune chance.
Plus loin, j’arriva a un cours d’eau, assez petit il me fallait l’avouer. Peut import, c’était assez pour me laver le visage, de quoi ôter ce qu’il me restait de boue. Je plongea d’un coup sec ma main à l’intérieur de ce liquide si précieux a la vie et m’aspergea d’un vif geste le visage, frottant a la dernière seconde ce qui pouvait généralement de la terre.

“ D’un coup, essayant d’échaper a ce qui paraissait un ours, je courais péniblement, ne trouvant nul cachette. Ses pas étaient trop lourds pour ne pas les entendre, bref, impossible de ne pas le localiser. Ce petit détail, autant qu’il pouvait être minime, pouvait se montrer d’un grande utilité. Mais pas aujourd’hui : je n’avais pas ma faux sur moi.. Dommage. Ma seule arme : mon arc. Et pour tout dire, je n’avais jamais été très agile avec cet outil. ”

Le vent se mit donc de l’orchestre, produisant un effet assez musicale avec les feuilles : je n’entendis donc pas les quelques pas lourds qui se rapprochait de moi.

“ C’était trop proche pour tenter une quelconque diversion avec mon arc : de toute façon, dans cette position facheuse, j’étais certaine de manquer mon coup. Ma seule issus : courir.
Je lança un dernier regard en arrière de moi pour m'apercevoir que l’ours s’arrêta. Convaincue que s’en était fini, je m’arrêta de courir, mais trop tard dans mon laps de temps : le sol n’était plus sous moi. Dans un élan, la gravité me ramena a elle, et le choc fut tout de même dûr ”

C’était sur ces pensées que j’essayait de recouvrit l’honneur. Bon sang. J’avais été traquer par un simple ours ! Désespérer, je me releva lentement, et me retourna, prête a avancer.

Mais ce n’était qu’un seul pas : tout le reste de mon corps buta quelque chose. Du coup, je pensa a l’ours... Impossible. Peut être.
D’un geste désespérer, je releva la tête..