dans une taverne bien sombre [pv: Assya et libre ]

Lyco avait quitté Daret depuis près de deux semaines. Il n’avait pas arrêté de marcher depuis tout ce temps, ne s’arrêtant que pour manger et piquer un petit somme.
Ce matin-là, un brouillard épais couvrait les plaines environnant le jeune demi-elfe. Lorsqu’il se réveilla d’une sieste qui avait duré un peu plus d'une heure, il pesta. Il voyez a peine plus loin que le bout de son nez, sa ne devait arriver qu’a lui ça ! Le jeune garçon pris un bout de bois et avança a tâtons. Il faillit se tordre la cheville plusieurs fois. La rosée du matin trempait ses bottes, et le faisait glisser.
Quand le brouillard finit par se dissiper, Lyco put enfin voir où il marchait. Après avoir marché quelques minutes, il releva la tête et vu au loin des maisons.

*Ah ! enfin, j’ai bien cru mettre perdu*

Lyco accéléra l’allure allant jusqu'à courir. Lorsqu’il fut arrivé dans la ville en question, les villageois papotaient entre eux, l’ambiance semblait gaie. Le demi-elfe se dirigea vers le centre du village. Il entra dans une taverne peu peuplée, il comprit tout de suite pourquoi. Le peu de décoration qu’il y avait était des têtes de sanglier. Le tavernier vint aussitôt à sa rencontre.

_ Bonjour mon jeune garçon, nous faisons une réduction aux enfants ! il y a des chambres en haut, les toilettes sont au bout du couloir à droite, assis-toi donc au bar, je vais te servir un délicieux sirop de framboise, tu m’en diras des nouvelles !

_ euh … merci bien monsieur.

Lyco un peu pris au dépourvu par le tavernier alla s’asseoir sur une chaise reculée. Il posa ses deux coudes sur le bar et soupira. Il se concentra sur les bruits environnants. Deux hommes louches discutaient entre-eux, un vieil homme dormait sur une table. Lyco se concentra alors sur la conversation des deux hommes :

_ hey, qu’est ce qu’un gosse vient faire ici ?

_ j’en sais rien, peut être qu’il a perdu sa môman !

Lyco ne pouvait laisser passer cela. Le tavernier le regardait d’un œil bien-veillant, il lui donna son sirop de framboise. Le jeune demi-elfe sauta de sa chaise et se rapprocha des deux hommes en question, apportant son sirop par la même occasion. Rester calme, là était la clé.

_ oui j’ai perdu ma mère, mais non je ne la cherche pas, je sais très bien où elle est. Ensuite je suis ici parce que c’est l’endroit le moins fréquenté de la ville. Mais vous messieurs les gros buveurs que faîtes vous ici dans ce piètre endroit qui ne convient aucunement a votre sagesse suprême ? dit le jeune garçon avec un regard ironique et un sourire en coin presque sarcastique.

_ oh toi le gosse tu te la fermes ! Je veux que tu retournes bien sagement a ta place et que tu te mêle de tes affaires !

_ de un, vous vous êtes mêlé de mes affaires non ? et puis y un proverbe que j’aime beaucoup et qui dit : on ne peut pas toujours avoir ce qu’on veut …

_ ouais c’est ça, fait ton malin, tu tout de suite qu’on est con par la même occasion !

_ vous vous embrouillez les pinceaux mon vieux, et y a encore un autre proverbe qui dit que « on » est un con et désigne celui qui l’emploie. Autrement dit, je vous prends pour un con en effet.

_ Il cherche la guerre le gosse !

_ Non allez viens c’est pas la peine on se barre !

Les deux hommes s’en allèrent furieux. Le gérant de la taverne regardait Lyco d’un air surpris. Le vieil homme s’était réveillé et avait applaudit. Le jeune demi-elfe retourna a sa place, il sirota son sirop de framboise. Mais il était perdu dans ses pensées. Celle-ci étaient entièrement tournées vers sa mère. Le grincement de la porte de la taverne le sortit de ses pensées, quelqu’un venait d’entrer…

Assya volait dans le ciel depuis des semaines. Elle avait quitté Ceris, il y avait environ trois mois maintenant. Sa clairirère était abandonnée. Elle vivait seule avec Phéas et Osrëlla en tant qu'aventurière. Elle explorait le monde en guise d'apprentissage. La Dragonne grogna. Elle commençait à fatiguée. Le vol était pénible.

<< - Tu es épuisé Osrëlla, posons-nous, il doit bien y avoir quelque part pour qu'on puisse se rafraîchir et manger près d'ici. Allez, descends au sol.>>

<< - Non, je refuse.>>

<< - Pourquoi ?>>

<< - Je peux tenir encore.>>

<< - Ce n'est pas une proposition. C'est une obligation. Je pense à ton bien en premier.>>

<< - C'est toi le chef.>>


La Dragonne alla se positionner au sol. Assya donna une direction. Phéas rugit. La jeune Elfe se retourna vers celui-ci. Le Griffon la pria de bien vouloir monter sur son dos. Elle accepta avec respect. C'était un insulte pour un Griffon de décliner une offre. Elle prit donc place sur le dos de Phéas. Ils marchèrent sur un chemin de gravel. La route semblait longue et épuisante. Puis, des lumières sombres sortirent de nul part. Assya regarda de plus près, et elle y distingua une taverne. Elle l'approcha.


- Enfin, on va pouvoir boire et manger.


Elle sauta en bas de son destrier et marcha vers la porte d'entrée. Elle entendit des voix. Ils avaient l'air tous en colère. La guerre semblait prendre en ces lieux sombres.


_ de un, vous vous êtes mêlé de mes affaires non ? et puis y un proverbe que j’aime beaucoup et qui dit : on ne peut pas toujours avoir ce qu’on veut …

_ ouais c’est ça, fait ton malin, tu tout de suite qu’on est con par la même occasion !

_ vous vous embrouillez les pinceaux mon vieux, et y a encore un autre proverbe qui dit que « on » est un con et désigne celui qui l’emploie. Autrement dit, je vous prends pour un con en effet.

_ Il cherche la guerre le gosse !


Elle poussa la porte d'entrée. Tous la fixaient avec questionnement. Ses yeux pétillants roses, détaillèrent tous les occupants de la pièce. Elle toussota. Puis avança au comptoir. Elle prit place à côté d'un jeune garçon. Il semblait jeune, mais très rusé et têtu.

- Hey bien, il y semble avoir quelques malentendus ici ?

Elle se retourna. Les hommes la regardèrent, mais cette fois avec admiration et ils en bavaient presque. Ce qu'elle pouvai têtre gênée. Elle ne pouvait croire qu'elle était si belle. Elle avait toujours niée qu'elle était sublime. Elle n'aimait pas être le centre d'attention. La jeune Elfe rougit et se retourna face au barman.

- Un sirop de Framboise, s'il vous plaît ?

L'homme resta immobile. Il ne s'activa que lorsque le compagnon à sa droite le fixa intensément.

Que dire? Oloe en avait eu marre du Repaire et avait repris la route dans son habituel haut trop grand pour elle et son pantalon rapiécé et bourré de trous. Ses connaissances qui pouvaient se compter sur les doigts de la main étaient soit sur les routes soit trop occupées par leurs petits soucis quotidiens pour lui prêter une quelquoncque attention d'environ 10 minutes. Lassée des entraînements qui ne lui apportaient plus rien et des Rebelles qu'elle ne connaissaient pas pour la plupart, elle avait quitté le Repaire. Elle espérait pouvoir consacrer plus de temps à Balto désormais. Ce dernier restant introuvable et pourtant elle ne le sentait pas loin. Patoune, une fois de plus, était restée au Repaire. Elle serait bien mieux nourrie là-bas.
Cela devait faire une quinzaine de jours qu'elle avait quitté le Repaire. Elle avait fait un petit détour par Daret ou plutôt dans les alentours de la ville. L'ancien taudis dans lequel elle avait grandi se tenait toujours là, entre 2 collines. Un jour elle le brûlerait.
Seulement une poignée de jours qu'elle était à Yasuac et son tempérament avait déjà fait parler d'elle dans quelques tavernes. .Désormais, ses habits étaient couverts de sang, plein de poussière, et de nouveaux trous étaient apparus. S'ennuyant à mourrir, elle décida de rentrer dans une taverne du centre en attendant le soir. Poussant la porte de son pied gauche, elle entra. La salle était pour ainsi dire pratiquement vide. Un vieux assis à une table, un gosse au comptoir ainsi qu'une jeune fille bien habillée. Le vieux ruminait dans son coin et les 2 autres sirotaient apparement la même boisson:

-Du rhum tavernier!

Le tavernier la regarda d'un mauvais oeil, regard qui pouvait se comprendre quand on apercevait sa tenue. De plus sa réputation depuis quelques jours dans les tavernes n'était pas des plus saines. Il posa la chope devant Oloe qui s'était assise au comptoir. La jeune Rebelle la prit en grogant un merci et la vida de moitié. Elle regarda la fille et le jeunot et leur demanda:

-Vous êtes des habitants de la ville?

_ Non, pourquoi j’en ai l’air ? En fait oui c’est vrai que par rapport a toi nous on fait plus gens de la ville. Mais bon les apparences sont trompeuses. Par ton haut tâchés de sang, je suppose que tu te bas, ou que tu bosses chez un boucher, au choix. Mais vu le reste de tes vêtements, je dirai plutôt que tu te bats …

Oloe jeta un oeil au petit garçon. Il avait de la répartie. Sans savoir pourquoi elle sentait qu'elle allait bien s'entendre avec lui. Elle reprit sa chope remplie à moitié de rhum et la vida en entier. Elle lâcha un soupir et lui répondit:

-Je me bats. La jeune Rebelle dirigea ensuite son regard vers l'elfe. Et toi? T'es une habitante de la ville aux origines elfes? Ou t'es une voyageuse?

Oloe, sous le regard sévère du barman, joua pendant quelque minutes avce sa chope. Le jeune avait demandé un mélange de bière et de sirop de fraise. Le barman surpris le servit et le jeunot but à grande goulée sa boisson.

_ et le jeune fais moins de bruit veux-tu !
-Tais-toi le vieux c'est bon pour ce qu'il a. Et puis l'alcool si t'en abuse pas ça rend ton organisme fort à toutes épreuves.
_La ramène pas toi.
-Toi non plus.

Le vieux grommela et reparti à la recherche du sommeil. Oloe jeta un regard provocateur au barman. Le vieux l'avait mis de mauvaise humeur mais elle devait se calmer en:

-Sers-moi ton eau de vie. Ton rhum était vraiment médiocre.
_Quoi?!!
-Quoi? C'est la vérité qui te fais mal?
_Sors d'ici!
-Pourquoi ça? Je suis cliente après tout. Si c'est l'argent qui te tracasse t'en fais pas j'ai encore quelques pièces. Tiens (lui tendant des piécettes). Maintenant sers-moi ton eau de vie.

Le barman lui lança un regard noir et s'activa derrière le comptoir.Il ne pouvait pas la mettre dehors si elle payait. Il allait devoir la supporter malheureusement pour lui.
Décidément, les gens sympathiques ne couraient pas les rues ici. Bon, quoi que vu ses vêtements, on la prenait plus pour une mendiante ou une voleuse, au choix. Le tavernier lui servit son eau de vie et Oloe retourna la tête en direction de l'elfe et le jeune garçon.

Assya fixa le jeune garçon. Elle le trouvait s'en doute très mal élevée. Elle n'aimait pas son attitude ''je-connais-tout-sur-tout''. Ilsemblait ne pas aimer grand monde ici. La jeune Elfe, soupira. La porte s'ouvra soudainement. Une silhouette féminine s'en détacha. Ses vêtements étaient tâchés de sang. Ce n'était pas très élégant. Elle vint s'asseoir à la gauche de Assya.

-Je me bats. La jeune Rebelle dirigea ensuite son regard vers l'elfe. Et toi? T'es une habitante de la ville aux origines elfes? Ou t'es une voyageuse?

- Je suis un Elfe, bien vu. Mais je suis également une aventurière. Je suis en fait Dragonnière.

Osrëlla lâcha un rugissement bestiale à l'extérieur de la taverne. La Dragonne démontrait sa présence. On pouvait entendre le sifflement de protection qu'émettait la belle Dragonne. Puis vint le petit garçon au mille et une réponses. Elle le regarda.

_ désolé, mais ces deux idiots mon mis de mauvaises humeur … sinon qu’est ce que vous faîtes ici ?

Peut de temps passa et elle n'eut même pas le temps de répondre qu'une autre question arrivait.

_ vous êtes une elfe ? quoi que, vu votre physique, sa m’étonnerait pas du tout …

- Dois-je m'y sentir offensé de cette remarque ? Ou est-ce votre attitude médiocre à l'égard des autres qui vous fais avoir l'air si enfantin ?

Elle le regarda, l'air sévère et très en colère. Elle n'aimait pas qu'on s'adresse à elle avec peu de politesse et de respect. Elle n'offensait personne, mais certes, il y avait des gens qui ne savait point ce qu'était être bien élevé.

- Je suis ici, parce que nous parcourons le continent pour l'explorer. J'ai même été convié à me rendre à Farthen Dûr, mais j'ignore si j'en ai envie.

Elle sirotta à nouveau son sirop de Framboise et en but la dernière gorgée. Elle fixa le barman et lui demanda à nouveau un sirop de Framboise. Celui-ci s'activa, sous le regard charmeur que lui lançait Assya. Un don dont elle n'était pas très fière. Pourvoir charmer le sexe opposé sans la moindre difficulté la gênait. Elle lui tendit des gains, mais celui-ci refusa disant que c'était la maison qui l'offrait.

Oloe resta un petit moment silencieuse,buvant son eau de vie et écoutant l'elfe et l'enfant converser. Ca devenait tendu. Apparement, ces deux-là s'embrouillaient. Mais bon, la jeune fille n'était pas venue là pour calmer des conflits qui de surcroît l'amusait terriblement. Il faut dire qu'il n'y avait pas autant de distractions sur les routes.

-Je suis une Elfe bien vu. Mais je suis également une aventurière. Je suis en fait Dragonnière.Son dragon émit un rugissement à l'extérieur. Je suis ici parce que nous parcourons le continent pour l'explorer. J'ai même été conviée à me rendre à Farthen Dûr, mais j'ignore si j'en ai envie.

-Wow! Mollo le lézard! On va pas te la manger ta dragonnière. D'ailleurs on risque pas, enfin pour ce qui est de moi, c'est pas mon truc les filles aux cheveux roses. Je préfère les proies de la forêt.

La jeune elfe redemanda du sirop de framboise. Quoi? Il lui faisait cadeau de la maison?! Alors que ça se voyait qu'elle pouvait payer, vu qu'elle lui avait tendu la monnaie. Oloe dût se retenir pour ne pas mettre son poing dans la figure de ce tavernier qui jugeait les gens sur leurs têtes. Si elle cognait maintenant, sûr, elle serait mise dehors... Elle reprit son attention sur cette conversation intéressante.

_Pourquoi avez-vous été conviée à Farthen Dûr? Vous avez quelque chose de spécial peut-être? Parce que c'est pas parce que vous êtes une Dragonnière, parce que les Dragonniers ça court les rues en ce moment. Pas parce que vous êtes une elfe non plus...Alors pourquoi?
Et encore une question, vous me dites que vous parcourez le continent, mais vous risquez de vous faire tuer, ou pire de salir votre joli minois...

Pendant quelques minutes plus personne ne parla. Oloe en profita pour finir son eau de vie. Ce silence était tendu. Trop tendu. Même si au fond, la jeune Rebelle riait de cette situation, il fallait qu'elle se détende et pour ça elle ne connaissait qu'un seul moyen:

-Encore.
-Paye d'abord.
-Ressers-moi.
-Paye.
-Tu sais mon gars on pourrait continuer des heures comme ça. T'apprécie pas ma présence ici, c'est ton problème. Mais je suis cliente ici, comme tout le monde, ok? Alors ressers-moi.
-T'as intérêt à tout payer après.
-Ouais ouais.

Le barman lui resservit de l'eau de vie en grognant dans sa barbe et en la fixant d'un regard noir. Oloe soutint son regard avec nonchalance. Ce qu'il pouvait être bourru tout de même! Elle fixa le liquide de sa chope, se perdant dans les reflets.

_Dis, la fille tâchée de sang, tu dois être forte pour te battre comme ça. Tu t'appelles comment? Même si je suis sûr de ne jamais avoir entendu parler de toi...et puis une autre question, je sais, je suis saoulant, mais tu veux lancer la nouvelle mode des vêtements beaucoup, beaucoup trop grands?

Oloe tourna lentement la tête vers le petit. Elle le regarda un instant puis fini par lui répondre:

-Je n'ai rien d'exceptionnel petit. Ce sang qui est sur mes vêtements montre simplement que je suis parfois bien trop impulsive et que je sais aussi me servir d'une lame. On m'appelle Oloe. Et tu sais, généralement, quand tu demandes à quelqu'un son nom, c'est que t'en as pas entendu parler ou que tu le connais pas. Parfois les 2.
Pas le moins du monde. Mon haut est peut-être trop grand pour moi mais il a plusieurs avantages. Celui de pouvoir me mouvoir aisément et de ne pas dépenser de l'argent pendant plusieurs années dans ce genre de futilités.

La jeune Rebelle but une gorgée de son eau de vie. Elle regarda l'elfe un instant. Puis elle observa le gosse. Il y était pas aller mollo avec l'elfe. Il ne la connaissait pas après tout. Il avait dû la juger trop vite. En fait, quand elle y réfléchissait bien, elle avait été dans une situation similaire une fois.

-T'es ptêt malin et rusé pour ton âge mais l'insolence ne fait ni partie de la maligneté ou de la ruse. Alors fais attention à toi. Parce que bon, tu risque un jour d'y laisser ta peau, et ça que tu sois gamin ou pas. Sinon c'est quoi vos nom à vous deux parce que vous connaissez le mien mais pas moi.

Plus Assya restait parmi eux, plus elle s'ennuyait. Ces deux gamins à la noix commençaient à lui taper sur le système avec leurs reproches par-dessus reproches. Elle fixa Oloe qui ne semblait point vouloir se plier au tarvernier. Elle buvait sans ne vouloir lui verser un sous. Celui-ci frustrait. Elle soupira.

- Je sais pas pourquoi, ils m'ont conviés là-bas. mais il est sûr que je n'irai pas. Je ne mêlerai pas de cette guerre qui n'est pas mienne pour l'instant. On verra, mais je ne les laisserai pas me contrôler ainsi par la simple entre-mise de mon Dragon. Et pour le rugissement, Osrëlla adore se faire remarquer !

Elle sourit pensant à plusieurs souvenirs passés liés à ce genre d'instant. Puis Oloe, leur demanda leurs noms. Elle regarda la jeune fille se demandant si elle devait ou non leur dire. Puis finalement, elle décida de manière affirmative.

- Je m'appelle Assya.

Elle resta sans voix. Elle n'osait dire un mot, car se faire répliquer une seconde fois ne l'enchantait guère. Elle regarda Lyco qui sirotait son sirop de Framboise et qui ne semblaitpas dans son assiette.

- Et toi, petit homme.....Vu que je ne connais point ton nom.....Ou vas-tu ainsi et que fais-tu dans ce misérable endroit. ?.........sans vous offenser Tavernier.

Le tavernier ne fit que nier que cela l'offensait. Elle roula les yeux au ciel. Ce qu'elle haïssait ce don de séduction.

[hj : désolé du retard, période d'examen et petit week-end au ski ...]

La fille mal fagoté leur avait demandé leur nom. Elle elle s'appelait "Oloe", L'elfe s'appelait "Assya". Lyco soupira ... encore une fois. Il devait reprendre à zéro, il avait été odieux et mal poli.

_ Ecoutez, je sais que je me suis très mal comporté envers vous Assya, je vous ai jugé trop vite. Et je m'en excuse j'aimerais que l'on reparte d'un meilleur pied. Je comprendrai parfaitement bien que vous refusiez mes excuses.

Le jeune garçon était gêné, une horrible sensation lui nouait le ventre. Il n'avait pas l'habitude de s'excuser ainsi. Oloe s’était encore engueulé avec le tavernier. Cependant, cette dernière semblait porter moins d'attention à son arrogance, peut être le fruit d’une expérience déjà vécue.

_ Je veux pas dire, Oloe, mais avec des vêtements moulants, on peut se mouvoir tout aussi aisément et on peut les garder assez longtemps. Ils ont aussi l'avantage que lors de poursuites dans les bois, les vêtements moulants ne peuvent pas s'accrocher à des branches alors que les vêtements amples, si. Ensuite avec des vêtements amples on peut se faire attraper par notre adversaire plus facilement qu'avec des vêtements moulants, et pour finir .... je crois que c'est tout...
Ensuite, Oloe, je vais te donner un conseil à mon tour voir deux en fait : ne me juge pas avant de m’avoir mieux connu. Les apparences sont trompeuses, dans de nombreux cas… et ensuite si tu pouvais arrêter de te prendre le bec avec le tavernier c’est amusant au début et lassant au bout d’un moment.

Lyco reporta son attention sur son verre désormais vide. Puis la jeune elfe lui posa une question qui concernait sa venue dans cet endroit. Difficile d’y répondre.

*Je redoutais belle et bien cette question finalement.*

_ Et bien en fait, j’en sais rien, je me suis sûrement lassé de la ville dans laquelle j’habitais. Et puis il faut dire que l’extérieur m’attirait beaucoup. Et enfin je suis dans cette taverne parce que c’est un endroit peu fréquenté, donc je peux me reposer tranquillement, sans qu’une foule ne crie et rigole à gorge déployée sous mon nez … J’ai une autre question a vous posez madame l’elfe, comment c’est là bas, au du WeldenWarden ?

Assyaécoutait ce que disait Lyco. Il semblait vouloir s'excuser auprès d'eux. Elle baissa, puis releva la tête en signe d'acceptation. Elle acceptait avec plaisir ses excuses. Elle n'aimait pas se quereller avec quelqu'un. Ce n'était pas dans ses habitudes. Puis vint le tour de Oloe. Elle n'était pas très amicale comme demoiselle. Osrëlla restait sur ses garde. La Dragonne n'avait pas l'air d'apprécier la proximité de celui de Oloe. Lyco devint vite amical. Assya semblait plus détendue et moins sur ses gardes. Le petit être, lui posa une question déconcertante.

- Eh bien, même si je suis une elfe, je peux vous assurer qu'à Du Weldengarden, c'est d'une ennui totale. C'est beaucoup trop silencieux. Il n'y a pas d'action. Tu as toujours tous ce que tu veux sans le moindre effort. Je commençais à trouver ça lassant alors j'ai quitté Ceris. Mais il y a quand même une part de confort. La beauté des paysage et la tranquilité des forêts aident à l'intimité.

Elle sourit au jeune homme, une sourire plutôt amicale. Elle appréciait plus Lyco. Elle se disait que tous avaient droit à une seconde chance et qu'il valait mieux tout recommencer à zéro.

- Et toi, jeune garçon, d'ou viens-tu ?

Elle tourna le regard vers Oloe.

- Oloe, comment se nomme ton Dragon ?

[hj: Assya, ton personnage n'est pas censée avoir certaines choses mais bon tant pis je ferai avec. Et au fait, tu devrais relire mon dernier post avant celui-là, je n'ai pas à m'excuser et je ne le ferai pas, ni dans ce post-ci, ni dans aucun autre.]

- Je sais pas pourquoi, ils m'ont conviés là-bas. mais il est sûr que je n'irai pas. Je ne mêlerai pas de cette guerre qui n'est pas mienne pour l'instant. On verra, mais je ne les laisserai pas me contrôler ainsi par la simple entre-mise de mon Dragon. Et pour le rugissement, Osrëlla adore se faire remarquer !

L'elfe marqua un temps d'hésitation avant de leurs dire qu'elle s'appelait Assya. Oloe ne comprit pas bien pourquoi. Mais bon quelle importance désormais?
Alors que la discussion reprenait entre Assya et le gosse, Oloe en profita pour s'évader dans ses pensées. Que ferait-elle après? Cela faisait un moment qu'elle était sur routes mais rentrer au Repaire serait-il utile du point de vue pour les autres et pour elle? Elle n'en avait pas l'impression. Et maintenant qu'elle y réfléchissait, elle se rendait compte qu'elle ne servait à rien en fait. Peut-être était-ce l'alcool ingurgité qui la faisait divaguer. Il faut dire qu'elle n'avait plus les idées aussi claires que tout à l'heure.
Soudain, le petit gars s'adressa à elle. Elle l'écouta tranquillement. Coriace, intelligent et rusé. Trois qualités dont le gosse se savait doté, trois qualités qu'il employait déjà à bon escient avec les mots. Qu'est-ce que ça serait quand, plus grand, il les utiliserait pour le combat? Oloe dirait lamort pour son adversaire dans la plupart des cas. Avec un sourire légèrement sarcastique, elle lui répondit tout en sachant qu'elle ne pourrait contrer certains points:

-Ce que tu appelles moulant est tout aussi subjectif qu'arriver à se mouvoir aisément. Ca peut paraître bizarre ou ridicule et pourtant, ça l'est. Tu ne peux garder un vêtement moulant longtemps comme le haut que je porte. Car, qui dit vêtement moulant, dit vêtement à ta taille. Et tant que tu continues grandir, le vêtement qui avant était à ta taille devient trop petit à force.
Ensuite, il y a deux réponses que je peux te donner pour la poursuite. La première, quand tu fais parti d'un groupe mais que tu es inconnu pour les autres, il n'est pas judicieux de se faire remarquer par tes ennemis par une quelquonque action, puis de se faire poursuivre. Car, après, ils connaissent ta tête et peuvent te reconnaître. Ca réduit alors de beaucoup tes chances d'obtenir des informations subtilement et discrètement. La deuxième, si tu te fais poursuivre et que l'ont'attrape par exemple par le bras, tu peux quand même t'enfuir en tirant sur le tissu qui craquera et restera dans la main de ton poursuivant. Après, je te l'accorde, il est plus simple d'échapper à des poursuivants avec des vêtements moulants.

Elle se tût un instant. Elle regarda pendant quelques seconde ce petit gars à la langue bien pendue. Et tout "simplement", elle dit:

-Je ne t'ai pas jugé. Et je ne juge pas. Les gens évoluent au fil du temps et si tu juge les gens, tu as tendance à garder ton jugement plutôt que d'accepter qu'ils ont changés.

Après cet intermède, Assya posa une question au gosse et la discussion reprit entre ces deux-là. Oloe en profita pour poser sa chope devant le tavernier:

-Tiens.
-Tu veux que je te resserves? lui dit-il avec un sourire mauvais.
-Non.
-T'en peux déjà plus? T'es pas solide dis donc. (Il ricana)
-J'ai 16 ans je te signale. Et puis tu sais vieux, y a un dicton que tu ne dois certainement pas connaître qui dit ceci: "Bois tant que tu peux tenir, mais ne va pas plus loin." Il s'applique aussi pour le combat et pour bien d'autres circonstances. Ce dicton est rempli de sagesse et de prévenance, il aide beaucoup dans la vie.

Le tavernier grommela et prit la chope d'un geste sec et commença à la laver dans un bac rempli d'eau.

- Oloe, comment se nomme ton Dragon ?

La jeune fille tourna la tête vers l'elfe d'un geste vif. Comment savait-elle? Elle la fixa de ses yeux noirs. Comment savait-elle? Un regard qui s'intensifia jusqu'à presque imposer un silence de malaise. Et puis, contre toute attente, elle remit la tête lentement face au comptoir. Et le fixa. Perdue dans ses pensées. Plongée dans un mutisme total. Comment il s'appelle? Elle érigea autour de son esprit un mur aussi lisse qu'une lame. Comment il s'appelle? Un mur aussi haut qu'une armoire. Comment il s'appelle? Mais aussi épais que les remparts d'Urûbaën. Que répondre?

-Si dans le Du Weldenvarden, tu obtiens tout ce que tu veux, alors essaies d'obtenir quelque chose que tu ne pourra avoir. Cela rendra cet endroit bien plus intéressant non?
Il y a toujours au moins une chose qu'on ne peut obtenir dans la vie car tout le monde a ses limites, son apprentissage, ses difficultés. Essaies d'obtenir ce que tu te sais incapable d'avoir et là, tu ne t'ennuieras pas.