Discution (pv avec Vikayde)

Almarane regardait vers là où se trouvait la frontière de l'Alagaësia.
Maknar se trouvait un peu plus loin. L'endroit où elle est venue au monde...
Et elle se trouvait à l'endroit exact où elle avait retrouvé le corps de son père...
L'Elfe noire maudite avait demandé à la dragonne à laquelle elle était liée, Vikayde (elle avait horreur de dire "SA dragonne", car Vikayde ne lui appartenait pas...), de la rejoindre dans le désert en lui disant qu'elle devait lui dire quelque chose de très important...

Vikayde, après avoir entendu Almarane de la rejoindre dans le désert, arriva au près d'elle par un atterissage beaucoup plus doux que celui d'Achibald.

-Salut Almarane ! pourquoi m'as tu appellé d'aussi loin ? C'est vraiment très important ?

Almarane hocha la tête.
- Sais-tu où je me trouve ?

hs : désolé pour le graaaaaand retard

Vikayde fut surprise

-Où tu te trouves ? Et bien dans le désert du Hadarac ! Je ne comprends pas...

hs : ben moi t'as pas vu le miens, de retard ^^

Almarane soupira.
- Ce que je vais te dévoiler dois rester secret...
Puis, prenant son courage à deux mains :
- Je me trouve à l'endroit exact où j'ai retrouvé le cadavre de mon père. Et le fait que tu ne le sache pas confirme mes doutes.
~ Normalement, les Dragons connaissent l'histoire de leur Dragonnier. Mais, vu que je suis une Elfe noire, notre connexion mentale n'est pas entière. Quiconque utilise le Langage Noir est condamné à ne pas avoir de Dragon. Mais contrérement à ce qu'on dit, nous sommes ensemble.
~ Le Langage Noir t'empêche de voir une partie de mon esprit qui est lié directement à ma vie en tant que Princesse de Maknar, la terre des Elfes noirs. Aujourd'hui, je vais te réveler cette partie de mon histoire, à condition que tu me promette de ne pas raconter mon passé à qui que ce soit. Pour Archibald et Tempête des Ténèbres, ne t'inquiétent pas : ils sont au courant de tout.
Almarane regarda sa Dragonne. Il ne voulait pas la perdre, et, étant donné que les Elfes noirs sont de retour, s'ils racontaient son passé sanglant sans que Vikayde soit déjà mise au courant par sa Dragonnière, elle risquait justement de la perdre.
Finalement, contrairement à ce que disait les autres, une Elfe noire peut aimer, et Almarane aimait Vikayde plus que tout au monde...

Vikayde fronça les sourils. Cela devait être très important, vu l'expression d'Almarane. Déjà de parler du cadavre de son père, la dragonne avait des frissons dans le dos et préféra reculer un peu de cet endroit. Elle regarda autour d'elle ; il n'y avait que le désert à pèrte de vue. La dragone tourna la tête vers sa dragonnière et lui en soupirant.
-Ecoute, vas-y dit le moi s'il te plait, je ne vais pas tenir. Rien que de savoir qu'il y avait un cadavre qui apartenait à ta famille sous mes pattes, ça me fout la chère de poule...Qui a t-il de si important ? Tu m'as déjà que les Elfes Noirs n'ont pas le droit d'avoir un dragon, pourtant, tu m'as. Ca ve bien dire que l'ont est différantes des autres mais beaucoup plus proches.

Almarane baissa la tête et regarda le sol. Ce qu'elle avait fait était horrible, mais elle devait le dire à Vikayde.
- Je... j'ai tué beaucoup de gens quand j'étais petite... et...
Un silence pesant s'installa. Almarane devait à tout prix le dire, mais ça restait bloqué dans sa gorge...
Elle tourna le dos à Vikayde en continuant de regarder le sol.
- J'ai... j'ai tué un Dragon...

La haine s'empara de Vikayde, des frissons circulairent dans tout son corp et ses griffres rentrèrent dans le sol. Pourtant, elle ne bougea pas et fixa le ciel, pour ne pas regarder Almarane. Elle se comtanta de lui dire :
*Tu...tu avais surment des résons de...de tuer un...de faire ça...*
La dragonne ferma les yeux, des images défilaient dans sa tête, des images d'horreur retrassant la mort de ses parents.

Almarane frissona au ton de Vikayde.
- A cette époque, ma malédiction n'avait pas beaucoup d'emprise sur mes actes... Un Elfe noir n'a pas besoin de justificatif pour tuer un Dragon... encore moins la princesse...
Une larme roula sur sa joue.

hs : excuse moi, j'était partit en vacances et mon ordi ne fonctionne pas bien...

Les images allaient de plus en plus vite dans la tête de Vikayde et cela devenait de plus en plus horrible. Elle poussa un énorme rugissement qui fit trembler la terre. Elle tourna dos à Almarane et ferma les yeux. De la fumé sortait de son museau.

*Je ne t'en veux pas...le passé est le passé, à présent, tu as changé et tu n'es plus comme ceci...enfin je l'espère.*

La dragonne fit de nouveau face à sa dragonniere et une larme coula aussi sur ses écailles.

*Mes...mes parents son morts lors d'une bataille contre des elfes...*

Vikayde ferma les yeux et posa sa tête sur l'épaule d'Almarane.

Le visage d'Almarane éprouvait une tristesse qu'elle n'avait éprouvé qu'une seule fois : quand elle avait appris que ses jours étaient comptés.
Almarane entoura la tête massive de Vikayde et la serra fort. Elle laissait couler toute la tristesse qu'elle avait accumulé.

Vikayde sentit les larmes d'Almarane couler sur ses joues. Elle soufla dessus et les gouttes s'évaporèrent.

*Je...excuse moi d'avoir reagit de cette façon...Et...je crois que je sais cracher du feu.*

Elle se retira et regarda dans les yeux sa dragonnière en souriant.

*Nous sommes unis pour toujours*

Almarane regarda un instant Vikayde, essayant de comprendre le sens de ses paroles. Elle... elle savait cracher du feu ?
Une vague de joie envahie Almarane qui eût un sourire éclatant qui offrait un contraste flagrant avec les larmes qui roulaient sur ses joues.
Almarane posa délicatement sa main sur le museau de la dragonne, puis dit en langage noir que, miraculeusement, Vikayde pouvait comprendre :
- Jusqu'à la fin de notre vie et même dans la mort, je t'aimerais, encore et encore...

Vikayde souria encore plus. Pour lui montrer de ce qu'elle était capable, elle se tourna vers un arbre et souffla de toutes ses forces, il resta de l'arbre que quelques cendres. La dragonne se retourna vers Almarane en poussant un petit cri - qui était un rire pour les dragons. Elle inspira profondément en remuant sa queue.

Almarane aussi riait. C'était incroyable : Vikayde était maintenant capable de cracher du feu !
- Je suis si contente, Vikayde ! Moi qui pensait que tu allais faire de moi de la chair à patée !